Le vin chilien provient surtout dâun cĂ©page rouge proche du grenache appelĂ© le carmĂ©nĂšre. TrĂšs cultivĂ©e au Chili, cette variĂ©tĂ© est vraiment une pierre angulaire du succĂšs de son Ă©conomie. Parce que cette boisson nâest pas seulement populaire. Le vin qui fait parler du Chili nâest autre que le carmĂ©nĂšre. Câest un cĂ©page rouge. Et ce plant est originaire de mĂ©docaine, selon son ADN. Ce vignoble se caractĂ©rise surtout par la couleur de sa chaire, particuliĂšrement proche du grenache. Ce qui lui permet de donner des vins rosĂ©s trĂšs colorĂ©s Ă goĂ»t spĂ©cialement trĂšs doux. Sur le champ, cette variĂ©tĂ©, on peut lâidentifier facilement. Car, pas comme les autres cĂ©pages, ses feuilles ont des teintes diffĂ©rentes. Et ses raisins, ils sont ronds et tellement gros. Et la qualitĂ© ainsi que lâaromatique de ses jus, il est impossible de les dĂ©nier, lorsquâon le dĂ©guste. Câest pourquoi, ce vin chilien est devenu plus populaire. Notamment, dans les pays comme la Chine, le BrĂ©sil et les Ătats-Unis. LĂ oĂč il les exporte. Le carmĂ©nĂšre, la pierre angulaire du succĂšs de lâĂ©conomie de Chili En plus, le vin cĂ©lĂšbre chilien, ou plus exactement le carmĂ©nĂšre, est vraiment une pierre angulaire du succĂšs de lâĂ©conomie de cette rĂ©gion. PuisquâĂ part sa qualitĂ©, cette vigne procure Ă©galement un trĂšs bon rendement. En particulier, lorsquâil est vinifiĂ© seul. Raison par laquelle, ce pays de lâAmĂ©rique du Sud choisit de planter ce trĂ©sor sur une grande superficie allant jusquâĂ plusieurs milliers dâhectares. VoilĂ pourquoi, il dĂ©tient actuellement la place du huitiĂšme rang, en tant que producteur de vin mondial. Parce que, la surface du terrain, sur lequel, la Chili plante cette variĂ©tĂ© reprĂ©sente plus des quatre-vingts pourcent du surface plantĂ©e mondiale. Câest pourquoi, chaque annĂ©e, cette contrĂ©e peut approvisionner ses clients plus de vingt millions de litres de vin. Vin chilien, rĂ©fĂ©rence mondiale du vin rouge Comme on vous lâinforme dĂ©jĂ . Le carmĂ©nĂšre, on le plante et surtout au Chili. Parce que les conditions climatiques et les situations gĂ©ographiques de ce pays le favorisent. En fait, le climat ainsi que la qualitĂ© du sol du Chili sont vraiment parfaites pour la cultivassions biologique de ce cep. Raison de plus qui rend sa qualitĂ© et ses productivitĂ©s essentiellement trĂšs bonnes. Câest pourquoi, cette rĂ©gion dĂ©cide de promouvoir, sur la majoritĂ© de la surface de ses vignobles, cette variĂ©tĂ©. Et aujourdâhui, grĂące Ă cette grande dĂ©votion du Chili que ce cĂ©page est devenu la rĂ©fĂ©rence mondiale du vin rouge.
Syrah La syrah est un cĂ©page français originaire de la partie septentrionale de la vallĂ©e du RhĂŽne. En raison de sa richesse aromatique et de son intensitĂ©, sa production sâest Ă©tendue dans les cĂŽtes du RhĂŽne mĂ©ridionales ainsi que dans le Languedoc, en Espagne, en Australie, aux Ătats-Unis, en Argentine et au Chili, oĂč les nuits
Lâhistoire secrĂšte des cĂ©pages interdits PubliĂ© le 04/12/2019 AccusĂ©s de tous les maux, interdits dans les annĂ©es 30, les cĂ©pages hybrides reviennent sur le devant de la scĂšne viticole. Un documentaire actuellement en salle, Vitis Prohibita, leur est dâailleurs consacrĂ©. SpĂ©cificitĂ© de ces variĂ©tĂ©s rustiques, elles nâont pas besoin des traitements phytosanitaires qui inondent les vignobles modernes. Clinton, Noah, Isabelle, Jacquez, Othello, Herbemont⊠peu dâamateurs de vin connaissent ces noms de cĂ©pages. Ils ont pourtant reprĂ©sentĂ© plus dâun tiers de la surface viticole française au dĂ©but des annĂ©es 30. Faut-il libĂ©rer » ces 6 variĂ©tĂ©s interdites depuis le dĂ©but du XXe siĂšcle en Europe ? Vitis Prohibita, le documentaire du rĂ©alisateur StĂ©phan Balay, sorti en salles le 6 novembre dernier, invite Ă se poser la question. Au-delĂ des superbes paysages des CĂ©vennes que montre ce film, il permet de dĂ©couvrir que ces variĂ©tĂ©s, encore cultivĂ©es par quelques irrĂ©ductibles pour leur usage personnel, font lâobjet de toutes les attentions dans le reste du monde ! Et pour cause, elles rĂ©sistent aux nombreuses infections oĂŻdium, mildiou, etc. qui sont le flĂ©au de nos vignes. Elles ne nĂ©cessitent donc aucun traitement phytosanitaire et, cerise sur le gĂąteau, sont mieux adaptĂ©es au changement climatique. Elles pourraient donc apporter une rĂ©ponse Ă la problĂ©matique des pesticides, dont la viticulture moderne reste lâun des plus gros consommateurs. DâoĂč viennent donc les particularitĂ©s de ces cĂ©pages ? Tout simplement du fait que ce sont des hybrides, câest-Ă -dire quâils sont issus du croisement de vignes europĂ©ennes ou vitis vinifera avec leurs cousines sauvages amĂ©ricaines. Câest dâabord grĂące Ă ces techniques dâhybridation que notre vieux vignoble, entiĂšrement dĂ©truit par un redoutable insecte, le phylloxĂ©ra, entre 1865 et 1885, a pu survivre. Devant lâurgence, les viticulteurs ont cherchĂ© Ă exploiter la rĂ©sistance naturelle des cĂ©pages dâoutre-Atlantique en les croisant avec nos variĂ©tĂ©s europĂ©ennes afin de conserver au moins partiellement leurs saveurs. Câest ainsi que sont nĂ©s les premiers hybrides. ConsĂ©quence du succĂšs de ces expĂ©riences, des centaines de nouveaux cĂ©pages ont vu le jour, faisant bondir la production Ă des niveaux jamais atteints. Mais avec des qualitĂ©s variables ! Câest pourquoi une autre technique est apparue pour lutter contre lâinsecte ravageur celle du greffage. Il suffisait dâassocier un pied de cĂ©page amĂ©ricain la partie souterraine de la plante avec son systĂšme racinaire, le porte-greffe avec des bois issus de nos vignes traditionnelles le greffon pour rĂ©soudre lâĂ©quation. Et surtout pour conserver peu ou prou les caractĂ©ristiques organoleptiques de nos cĂ©pages nobles. DĂšs lors cette technique sâest gĂ©nĂ©ralisĂ©e et elle est encore utilisĂ©e aujourdâhui dans plus de 90 % du vignoble mondial. Bien rares sont les vignes dites franc de pied » qui sâen affranchissent⊠à lâexception notable des variĂ©tĂ©s hybrides ! Le mĂ©thanol, prĂ©texte Ă lâinterdiction des hybrides Ces hybrides continuĂšrent cependant dâĂȘtre exploitĂ©s dans les campagnes oĂč chacun produisait son propre vin Ă partir de sa treille. Mais dans un contexte de surproduction, la rĂ©gulation du marchĂ© devenait indispensable Ă la survie de la filiĂšre. AprĂšs un premier coup dâarrĂȘt en 1935, lâĂ©tau rĂ©glementaire sur les cĂ©pages hybrides sâest resserrĂ© dans les annĂ©es 50. Pour justifier leur interdiction, on les a accusĂ©s de tous les maux ils donnaient de mauvais vins et, pire, rendaient fou en raison de leur teneur trop Ă©levĂ©e en mĂ©thanol. Un argument aujourdâhui fortement contestĂ©, car ce composant, naturellement prĂ©sent dans tous les vins, y reste toujours bien en dessous des seuils rĂ©glementaires. Mais qui veut noyer son chien lâaccuse de la rage », rappelle Vincent Pugibet, du domaine La Colombette, prĂ©sident de lâassociation Piwi France qui milite pour la promotion des cĂ©pages rĂ©sistants aux maladies de la vigne. Les raisons de leur interdiction sont bien moins avouables. En rĂ©alitĂ©, cette prohibition permettait aux grands bassins de production de se dĂ©barrasser de la concurrence de la viticulture paysanne, principale utilisatrice de ces variĂ©tĂ©s rustiques ». Ce nâest pas un hasard si cette Ă©volution coĂŻncide avec le dĂ©veloppement des appellations dâorigine contrĂŽlĂ©e AOC/AOP, le classement hiĂ©rarchique des cĂ©pages et surtout⊠lâessor de lâindustrie chimique. Pour prĂ©server la puretĂ© » de nos chardonnays, merlots ou cabernets, la reproduction par voie vĂ©gĂ©tative bouturage, greffage, etc. sâest gĂ©nĂ©ralisĂ©e au dĂ©triment de la reproduction sexuĂ©e. Aujourdâhui, 190 millions de clones sont ainsi plantĂ©s chaque annĂ©e en France. Câest un peu comme si on faisait des photocopies de photocopies, au fil du temps, on finit par perdre de lâinformation », remarque Vincent Pugibet. Face Ă cette consanguinitĂ© », pas Ă©tonnant que nos vignes dĂ©gĂ©nĂšrent et nĂ©cessitent toujours plus de chimie. Si bien quâaujourdâhui, la viticulture consomme 20 % du tonnage de pesticides utilisĂ©s dans lâHexagone, alors quâelle ne reprĂ©sente que 3 % de la surface agricole. Berceau de tous les grands cĂ©pages Mais tandis que la filiĂšre campe sur ses positions rigides, dâautres pays, Ă commencer par lâAllemagne et la Suisse, mais aussi lâItalie ou lâEspagne, dĂ©veloppent depuis des annĂ©es les recherches de cĂ©pages rĂ©sistants, issus de croisements multiples. Tout comme les Ătats-Unis, la Russie ou la Chine ! En France, force est de constater que jusquâici, les seules recherches expĂ©rimentales ont Ă©tĂ© plutĂŽt le fait dâinitiatives Ă©manant de vignerons ou de pĂ©piniĂ©ristes. AprĂšs avoir utilisĂ© tous les moyens juridiques pour leur mettre des bĂątons dans les roues, les instituts de recherche comme lâInstitut national de la recherche agronomique Inra ou lâInstitut français de la vigne et du vin IFV semblent avoir pris conscience des enjeux et veulent dĂ©sormais rattraper leur retard. Câest Ă©videmment une trĂšs bonne chose », affirme Vincent Pugibet, mais ils veulent aussi garder le monopole de la recherche et les royalties qui en dĂ©coulent. La France a la chance dâĂȘtre le berceau de tous les grands cĂ©pages cultivĂ©s aujourdâhui dans le monde. Ce nâest pas en se repliant sur soi, en interdisant toute initiative privĂ©e, quâelle rĂ©ussira Ă prĂ©server ce patrimoine », sâinsurge-t-il. Produire des vins propres » ce que le bio, qui ne peut se passer totalement dâintrants, ne rĂ©ussit pas complĂ©tement, câest le dĂ©fi auquel la filiĂšre est confrontĂ©e, si elle ne veut pas se faire damer le pion. Lire aussi Vins naturels - Du raisin et rien dâautre ? Vins - Les vignobles en danger en raison du changement climatique Vins naturels - La certification tourne au vinaigre
K1P9e. e43lbvo2la.pages.dev/377e43lbvo2la.pages.dev/311e43lbvo2la.pages.dev/220e43lbvo2la.pages.dev/979e43lbvo2la.pages.dev/580e43lbvo2la.pages.dev/294e43lbvo2la.pages.dev/931e43lbvo2la.pages.dev/626e43lbvo2la.pages.dev/717e43lbvo2la.pages.dev/108e43lbvo2la.pages.dev/88e43lbvo2la.pages.dev/255e43lbvo2la.pages.dev/333e43lbvo2la.pages.dev/190e43lbvo2la.pages.dev/668
cépage rouge cultivé en argentine et au chili