Au moment oĂč jâavais fini de lire the Observer cette semaine, je tremblais. Il y avait une critique du nouveau livre de Lauren Slater sur mon pĂšre, BF Skinner. Selon Opening Skinnerâs Box Great Psychological Experiments of the Twentieth Century, mon pĂšre, qui Ă©tait psychologue Ă Harvard des annĂ©es 1950 aux annĂ©es 90, a utilisĂ© sa fille en bas Ăąge, Deborah, pour prouver ses thĂ©ories en la mettant quelques heures par jour dans une boĂźte de laboratoire. . . dans lequel tous ses besoins Ă©taient contrĂŽlĂ©s et façonnĂ©s . Mais ce nâest pas vrai. Mon pĂšre nâa rien fait de tel. Jâai dĂ©jĂ entendu les mensonges, mais en les voyant en noir et blanc dans un journal du dimanche respectĂ©, jâavais lâimpression que quelquâun mâavait frappĂ© fort au ventre. Certes, les faits de mon Ă©ducation inhabituelle semblent douteux le psychologue estimĂ© BF Skinner, qui place des rats et des pigeons dans des boĂźtes expĂ©rimentales pour Ă©tudier leur comportement, met Ă©galement sa petite fille dans une boĂźte. Câest un bon fourrage pour nâimporte quel journal. Il y avait un Ă©minent psychologue de Harvard dont la fille Ă©tait psychotique et devait ĂȘtre institutionnalisĂ©e; mais ce nâĂ©tait pas mon pĂšre. Les premiĂšres rumeurs Ă©taient simples, sans fard jâĂ©tais devenu fou, jâavais poursuivi mon pĂšre, je me suis suicidĂ©. Mon pĂšre revenait de tournĂ©es de confĂ©rences pour rapporter que trois personnes lui avaient demandĂ© comment sa pauvre fille allait. Je me souviens que des amis de la famille revenaient dâEurope pour raconter que quelquâun quâils avaient rencontrĂ© lĂ -bas leur avait dit que jâĂ©tais mort lâannĂ©e prĂ©cĂ©dente. Le conte, jâai appris plus tard, a fait le tour des cours de psychologie Ă travers lâAmĂ©rique. Une camarade de classe timide mâa dit des annĂ©es plus tard quâelle avait choquĂ© son professeur de psychologie du collĂšge, qui racontait la rumeur Ă mon sujet, en frappant son poing sur son bureau, en se levant et en criant Elle nâest pas folle! » Le livre sensationnaliste de Slater ressasse certaines choses anciennes, mais propose des rumeurs qui sont entiĂšrement nouvelles pour moi. Pendant mes deux premiĂšres annĂ©es, rapporte-t-elle, mon pĂšre mâa gardĂ©e dans une cage carrĂ©e exiguĂ«, Ă©quipĂ©e de cloches et de plateaux de nourriture, et a organisĂ© des expĂ©riences qui donnaient des rĂ©compenses et des punitions. Ensuite, il y a lâhistoire selon laquelle aprĂšs que mon pĂšre mâa laissĂ© sortir », je suis devenu psychotique. Que je lâai poursuivi devant un tribunal est Ă©galement faux. Et, contrairement aux ouĂŻ-dire, je ne me suis pas tirĂ© dessus dans une piste de bowling Ă Billings, dans le Montana. Je ne suis mĂȘme jamais allĂ© Ă Billings, dans le Montana. Ma petite enfance, câest vrai, Ă©tait certes inhabituelle â mais jâĂ©tais loin dâĂȘtre mal aimĂ©e. JâĂ©tais un bĂ©bĂ© trĂšs cĂąlin. Appelez-le comme vous voulez, le aircrib », le baby box », le conditionneur hĂ©ritier » pas le terme de mon pĂšre Ă©tait une merveilleuse alternative au lit en cage. Les intentions de mon pĂšre Ă©taient simples et basĂ©es sur la suppression de ce que lui et ma mĂšre considĂ©raient comme les pires aspects des arrangements de couchage typiques dâun bĂ©bĂ© vĂȘtements, draps et couvertures. Ceux-ci doivent non seulement ĂȘtre lavĂ©s, mais ils limitent les mouvements des bras et des jambes et constituent une mĂ©thode trĂšs imparfaite pour garder un bĂ©bĂ© Ă lâaise. Ma mĂšre Ă©tait heureuse. Elle devait me donner moins de bains et, bien sĂ»r, avait moins de vĂȘtements et de couvertures Ă laver, ce qui lui laissait plus de temps pour profiter de son bĂ©bĂ©. JâĂ©tais trĂšs heureux aussi, mĂȘme si je dois signaler Ă ce stade que je ne me souviens de rien de ces deux premiĂšres annĂ©es et demie. On me dit que je ne me suis jamais opposĂ© Ă ce quâon me remette Ă lâintĂ©rieur. Jâavais une vue dĂ©gagĂ©e Ă travers la façade vitrĂ©e et, au lieu dâĂȘtre Ă moitiĂ© emmaillotĂ© et recouvert de couvertures, je me suis prĂ©lassĂ© Ă moitiĂ© nu dans de lâair chaud et humidifiĂ©. Lâair Ă©tait filtrĂ© mais pas exempt de germes, et lorsque la façade vitrĂ©e Ă©tait abaissĂ©e en place, le bruit de moi et de mes parents et de ma sĆur Ă©tait amorti, pas rĂ©duit au silence. Jâaimais beaucoup mon pĂšre. Il Ă©tait incroyablement dĂ©vouĂ© et affectueux. Mais peut-ĂȘtre que les histoires sur moi nâauraient jamais commencĂ© sâil avait fait un meilleur travail avec son image publique. Il croyait que, bien que nos gĂšnes dĂ©terminent qui nous sommes, câest surtout notre environnement qui façonne notre personnalitĂ©. Une couverture du magazine Time titrait BF Skinner dit que nous ne pouvons pas nous permettre la libertĂ© ». Tout ce quâil a dit, câest que les contrĂŽles sont une rĂ©alitĂ© quotidienne â les feux de circulation et une force de police, par exemple â et que nous devons organiser nos structures sociales de maniĂšre Ă crĂ©er plus de contrĂŽles positifs et moins de contrĂŽles aversifs. Comme il ressort clairement de son roman utopique, Walden Two, la chose la plus Ă©loignĂ©e de son esprit Ă©tait un Ătat totalitaire ou fasciste. Ses descriptions imprudentes de lâaircrib auraient pu Ă©galement contribuer Ă lâidĂ©e fausse du public. Il Ă©tait trop le scientifique et trop peu lâauto-publiciste â particuliĂšrement dangereux lorsque vous ĂȘtes dĂ©jĂ un personnage controversĂ©. Il a utilisĂ© le mot appareil » pour dĂ©crire lâaircrib, le mĂȘme mot quâil a utilisĂ© pour dĂ©signer ses boĂźtes expĂ©rimentales Skinner » pour rats et pigeons. Lâeffet sur moi? Qui sait ? JâĂ©tais un enfant remarquablement en bonne santĂ©, et aprĂšs les premiers mois de ma vie, je ne pleurais que lorsquâil Ă©tait blessĂ© ou inoculĂ©. Je nâai pas eu de rhume avant lâĂąge de six ans. Jâai aussi bĂ©nĂ©ficiĂ© dâune bonne santĂ© depuis lors, bien que ce soit peut-ĂȘtre mes gĂšnes. Franchement, je suis surpris que lâengin nâait jamais dĂ©collĂ©. Quelques lits dâair ont Ă©tĂ© construits Ă la fin des annĂ©es 50 et 60, et quelquâun a Ă©galement produit des plans pour des versions de bricolage, mais le lit traditionnel allait toujours ĂȘtre une option plus petite et moins chĂšre. Ma sĆur en a utilisĂ© un pour ses deux filles, tout comme des centaines dâautres couples, la plupart ayant un lien avec la psychologie. Les adversaires de mon pĂšre ont dĂ» ĂȘtre heureux dâentendre â et peut-ĂȘtre dĂ©sireux de transmettre â les histoires sur son engin dâĂ©ducation des enfants et sa fille folle. Des amis qui ont entendu un chapitre abrĂ©gĂ© du livre de Slater sur Radio 4, ou lu les critiques, ont tĂ©lĂ©phonĂ© pour me demander si jâavais vraiment poursuivi mon pĂšre ou si jâavais eu un Ă©pisode psychotique. Je me demande combien dâamis ou de collĂšgues ont eu peur de demander, et combien pensent maintenant Ă moi sous un jour diffĂ©rent. Pourquoi les critiques ne devraient-elles pas donner les rumeurs comme des faits, puisque câest ce que le livre a fait lui-mĂȘme? La rĂ©alitĂ© est que Lauren Slater nâa jamais pris la peine de vĂ©rifier la vĂ©ritĂ© dâeux bien quâelle affirme avoir essayĂ© de me retrouver. Au lieu de cela, elle a choisi de rendre un mauvais service Ă moi et Ă ma famille et, en mĂȘme temps, de rabaisser lâhistoire intellectuelle de la psychologie. Dans sa revue dâobservateurs, Tim Adams soupçonnait au moins que quelque chose nâallait pas avec les recherches de Slater. Il sâest rendu compte quâelle aurait pu me contacter pour confirmer ou vĂ©rifier ce quâelle soupçonnait, mais clairement non. Sa conclusion? JâĂ©tais entrĂ© dans la clandestinitĂ©. Eh bien, me voilĂ , je le dis tel quel. Je ne suis ni fou ni mort, mais je suis trĂšs en colĂšre. Ouverture de la boĂźte de Skinner; Grandes ExpĂ©riences psychologiques du XXe siĂšcle, par Lauren Slater, Bloomsbury, 16,99 ÂŁ. Partager sur Facebook Partager sur Twitter Partager par e-mail Partager sur LinkedIn Partager sur Pinterest Partager sur WhatsApp Partager sur Messenger
Bonjour,Je viens ici parce que je ne sais vraiment plus quoi faire. Cela peut paraĂźtre amusant mais pas du grands parents ont eu leur chien quand il Ă©tait tout petit, on leur a offert. Ils l'ont eu Ă l'Ă©poque oĂč leurs enfants ma mĂšre et mon oncle ont quittĂ© la maison pour faire leur vie. Ma grand mĂšre s'est Ă©prise d'une trĂšs grande affection pour l'animal elle lui donnait des petits noms affectueux, elle lui offrait beaucoup de jouets, le nourrissait avec des aliments qu'elle mangeait elle-mĂȘme j'entends par lĂ du steak, des pĂątes, du riz..., bref, elle le choyait comme un de ses chien vieillissant, les visites chez le vĂ©tĂ©rinaire se multipliaient au moins 2 fois par semaine, les vĂ©tĂ©rinaires faisaient toujours plus de soins coĂ»teux pour garder l'animal -l'Ă©pave- en vie. Le chien avait une place de roi, quand mes cousines et moi partions en vacances avec nos grands parents et le chien c'Ă©tait le chien en prioritĂ©, on a mĂȘme pris une poussette pour lui la honte....Et puis un jour mon grand pĂšre a dĂ©cidĂ© que le chien n'en pouvait plus, et il a Ă©tĂ© euthanasier le 8 septembre dernier Ă presque 18 ans. Ce fĂ»t le drame pour ma grand mĂšre. Elle n'arrĂȘtait pas de rĂ©pĂ©ter "je l'ai tuĂ©", elle pleurait beaucoup, ressassait les souvenirs... Il y a des dizaines et des dizaines de photos du chien dans la maison, sur le fond d'Ă©cran de l'ordinateur, sa tombe est mieux entretenue que certaines au cimetiĂšre fleurs fraĂźches, photos du chien, mini-clĂŽture oui oui, jardiniĂšre de fleurs....TrĂšs souvent, elle parle avec nostalgie du chien Ă mes cousines et Ă moi je prĂ©cise qu'on a 10, 14 et 15 ans, parfois elle pleure en regardant les photos de l'amour de sa vie -ce chien hein, pas son mari...-, elle dit toujours "on ne fera plus jamais ça avec lui, blabla, pauvre bĂȘte". Ma cousine m'a montrĂ© certains de ces messages "Il me manque, l'Ă©tĂ© dernier il Ă©tait lĂ ""Maintenant on n'ira plus en montagne [nos vacances], ça me rappelle trop de souvenir""Regarde, la photo du lys avec le chien, et lĂ le mĂȘme lys sans le chien"Bref elle n'arrive pas Ă faire son deuil. Je comprends qu'on puisse ĂȘtre triste de la mort de son animal, ce compagnon qui partage notre vie. 1 jour, 1 semaine, 1 mois pourquoi pas. Mais ça va faire un an !DerniĂšre prĂ©cision mais pas des moindres elle pleure plus la mort de son chien que celle d'une personne de sa famille dĂ©cĂ©dĂ©e en 2015...Enfin bref, auriez-vous des conseils pour qu'elle arrĂȘte de nous parler de ce chien, qu'elle fasse son deuil, sachant qu'elle se braque dĂšs qu'on lui parle de faire son deuil. Svp, on n'en peux plus de ce clĂ©bard. MĂȘme mort, il est toujours journĂ©e Calou Quel Ăąge ont vos grand parents ? Quelle forme physique ?L'ideal serait de trouver dans un refuge un chien adulte Ă sauver, mais qui soit adaptĂ© Ă leur mode de vie. Ou alors un retraitĂ© d'Ă©levage Ă©ventuellement. Surtout pas de la mĂȘme race. Juste un chien diffĂ©rent, qui a besoin de l'aide et de la disponibilitĂ© d'un humain. J'aime J'ai vĂ©cu la mĂȘme chose Ă peu pres avec ma mĂšre quand sa chienne Ă©tait Ă©tait encore de ce monde, la petite bĂȘte mangeait avant nous, Ă©tait l'objet de tout son amour et des remarques positives Ă la pelle sur son comportement. Pour nous ses enfants, les rĂ©criminations et remarques blessantes style > quand on habitait encore Ă son domicile mais la chienne y Ă©tait, elle ! . Plus tard, l'animal devenue agĂ©, passait avant ses petits enfants et Ă©tait toujours l'objet de toutes ses attentions....evidemment on Ă©tait blessĂ© et mĂȘme en colĂšre devant un tel comportement, considĂ©rant que bĂȘtes et gens sont chacun dignes d'etre aimĂ©. C'est comme si toutes ses capacitĂ©s affectives se limitaient au chien, et nous considerions en avoir les miettes. Bref quand il a fallu faire piquer la chienne Ă cause d'une tumeur Ă l'age de 18 ans, elle Ă©tait en vacance chez moi, sa fille et ses 3 petits fils. Folle de chagrin, elle nous a engueulĂ© copieusement de l'avoir emmenĂ© chez notre vĂ©to, disant que le sien l'aurait surement sauvĂ© ect....pour finalement parlĂ© de rentrer chez elle prĂ©cipitament, qu'elle n'avait plus rien a faire chez nous...On a enterrrĂ© sa chienne dans notre grand jardin, mon mari a creuser une tombe, mis des fleurs dessus, bref la totale. Nous n'avons jamais souhaitĂ© qu'elle reprenne un chien, elle ne l'a d'ailleurs pas fait apres, parce qu'elle en faisait trop, incapable de donner a ses petits enfants ni a fortiori ses propres enfants ,ce qu'elle exprimait si facilement avec son animal. Je comprends ton dĂ©sarroi, mais laisse faire le temps. J'aime Je crois que le moment de l'euthanasie a Ă©tĂ© mal gĂ©rĂ©, il aurair fallu qu'elle dĂ©cide elle mĂȘme et qu'elle parle avec l'animal. Si ce chien a Ă©tĂ© enterrĂ© dans un lieu prĂ©cis il faut lui proposer de faire une petite cĂ©rĂ©monie d'adieu avec quelques bougies et l'aider Ă exprimer qu'il se retrouveront qu'elle lui demande de garder une "place prĂšs de lui" etc... Ă©videmment si vous l'accompagnez il faut y croire et ĂȘtre respectueuse J'aime En rĂ©ponse Ă jojo3537 J'ai vĂ©cu la mĂȘme chose Ă peu pres avec ma mĂšre quand sa chienne Ă©tait Ă©tait encore de ce monde, la petite bĂȘte mangeait avant nous, Ă©tait l'objet de tout son amour et des remarques positives Ă la pelle sur son comportement. Pour nous ses enfants, les rĂ©criminations et remarques blessantes style > quand on habitait encore Ă son domicile mais la chienne y Ă©tait, elle ! . Plus tard, l'animal devenue agĂ©, passait avant ses petits enfants et Ă©tait toujours l'objet de toutes ses attentions....evidemment on Ă©tait blessĂ© et mĂȘme en colĂšre devant un tel comportement, considĂ©rant que bĂȘtes et gens sont chacun dignes d'etre aimĂ©. C'est comme si toutes ses capacitĂ©s affectives se limitaient au chien, et nous considerions en avoir les miettes. Bref quand il a fallu faire piquer la chienne Ă cause d'une tumeur Ă l'age de 18 ans, elle Ă©tait en vacance chez moi, sa fille et ses 3 petits fils. Folle de chagrin, elle nous a engueulĂ© copieusement de l'avoir emmenĂ© chez notre vĂ©to, disant que le sien l'aurait surement sauvĂ© ect....pour finalement parlĂ© de rentrer chez elle prĂ©cipitament, qu'elle n'avait plus rien a faire chez nous...On a enterrrĂ© sa chienne dans notre grand jardin, mon mari a creuser une tombe, mis des fleurs dessus, bref la totale. Nous n'avons jamais souhaitĂ© qu'elle reprenne un chien, elle ne l'a d'ailleurs pas fait apres, parce qu'elle en faisait trop, incapable de donner a ses petits enfants ni a fortiori ses propres enfants ,ce qu'elle exprimait si facilement avec son animal. Je comprends ton dĂ©sarroi, mais laisse faire le trouve votre manque d'empathie et d'indulgence assez dirait que vous Ă©tiez jalouse d'un trop bizarre pour moi. J'aime En rĂ©ponse Ă calou2604 Bonjour,Je viens ici parce que je ne sais vraiment plus quoi faire. Cela peut paraĂźtre amusant mais pas du grands parents ont eu leur chien quand il Ă©tait tout petit, on leur a offert. Ils l'ont eu Ă l'Ă©poque oĂč leurs enfants ma mĂšre et mon oncle ont quittĂ© la maison pour faire leur vie. Ma grand mĂšre s'est Ă©prise d'une trĂšs grande affection pour l'animal elle lui donnait des petits noms affectueux, elle lui offrait beaucoup de jouets, le nourrissait avec des aliments qu'elle mangeait elle-mĂȘme j'entends par lĂ du steak, des pĂątes, du riz..., bref, elle le choyait comme un de ses chien vieillissant, les visites chez le vĂ©tĂ©rinaire se multipliaient au moins 2 fois par semaine, les vĂ©tĂ©rinaires faisaient toujours plus de soins coĂ»teux pour garder l'animal -l'Ă©pave- en vie. Le chien avait une place de roi, quand mes cousines et moi partions en vacances avec nos grands parents et le chien c'Ă©tait le chien en prioritĂ©, on a mĂȘme pris une poussette pour lui la honte....Et puis un jour mon grand pĂšre a dĂ©cidĂ© que le chien n'en pouvait plus, et il a Ă©tĂ© euthanasier le 8 septembre dernier Ă presque 18 ans. Ce fĂ»t le drame pour ma grand mĂšre. Elle n'arrĂȘtait pas de rĂ©pĂ©ter "je l'ai tuĂ©", elle pleurait beaucoup, ressassait les souvenirs... Il y a des dizaines et des dizaines de photos du chien dans la maison, sur le fond d'Ă©cran de l'ordinateur, sa tombe est mieux entretenue que certaines au cimetiĂšre fleurs fraĂźches, photos du chien, mini-clĂŽture oui oui, jardiniĂšre de fleurs....TrĂšs souvent, elle parle avec nostalgie du chien Ă mes cousines et Ă moi je prĂ©cise qu'on a 10, 14 et 15 ans, parfois elle pleure en regardant les photos de l'amour de sa vie -ce chien hein, pas son mari...-, elle dit toujours "on ne fera plus jamais ça avec lui, blabla, pauvre bĂȘte". Ma cousine m'a montrĂ© certains de ces messages "Il me manque, l'Ă©tĂ© dernier il Ă©tait lĂ ""Maintenant on n'ira plus en montagne [nos vacances], ça me rappelle trop de souvenir""Regarde, la photo du lys avec le chien, et lĂ le mĂȘme lys sans le chien"Bref elle n'arrive pas Ă faire son deuil. Je comprends qu'on puisse ĂȘtre triste de la mort de son animal, ce compagnon qui partage notre vie. 1 jour, 1 semaine, 1 mois pourquoi pas. Mais ça va faire un an !DerniĂšre prĂ©cision mais pas des moindres elle pleure plus la mort de son chien que celle d'une personne de sa famille dĂ©cĂ©dĂ©e en 2015...Enfin bref, auriez-vous des conseils pour qu'elle arrĂȘte de nous parler de ce chien, qu'elle fasse son deuil, sachant qu'elle se braque dĂšs qu'on lui parle de faire son deuil. Svp, on n'en peux plus de ce clĂ©bard. MĂȘme mort, il est toujours journĂ©e Calou Ce clĂ©bard »...Jâai lâimpression dâentendre tes parents...Quâest-ce que ça peut vous faire, franchement, Ă tous, quâelle pleure son chien ? Franchement, Ă te lire, on la comprendrait de regretter une bontĂ© dont seul son chien Ă©tait capable dans son entourage...Ta grand-mĂšre est une personne ĂągĂ©e, et si elle sâest si attachĂ©e Ă son chien, câest certainement quâelle ressent un trĂšs fort sentiment de solitude depuis bien longtemps, et dont personne ne se un animal qui a partagĂ© ta vie et lâa adoucie pendant dix-huit ans, ce nâest pas rien. Câest la perte dâun vrai compagnon. Une page de sa vie qui se tourne. Elle a besoin de temps et elle a parfaitement le droit dâĂȘtre triste. Et bien plus quâun mois !!. Au lieu de pester parce que ta grand-mĂšre, perdue dans ses souvenirs, ne tâaccorde pas lâattention Ă laquelle tu prĂ©tends comme une gamine, pourquoi tes cousines et toi ne prenez-vous pas un peu soin dâelle et ne la distrayez-vous pas de sa peine ? Les relations, ça marche dans les deux sens... Essaie de la connaĂźtre un peu, elle a Ă©tĂ© une petite fille, une jeune fille et une femme elle aussi, avant dâĂȘtre une mamie quâon peut tranquillement railler en suis Ă©tonnĂ©e par un tel manque de sensibilitĂ© et de gentillesse, et je ne parle pas du mĂ©pris qui se dĂ©gage de ce post... 2 - J'aime mes chiens et autres animaux sont des membres Ă part entiĂšre de notre famille;et j'ai perdu un de mes chiens il y a 10 ans,je me suis remise de sa mort mais j'en parle encore,je pense encore Ă jour oĂč je perdrais un des chiens que j'ai actuellementje 'ai depuis 9 ans,oui il me faudra un moment pour que la peine et le deuil se fassent car on a une vraie histoire tous les 2Et j'ai ete parfois plus peinĂ© de la mort d'un de mes animaux que quelqu'un de la famille,parce que certains membres de ma famille n'etait de la famille que parce que c'etait comme ça,je n'avais aucun sentiment pour eux J'aime
| Ő ĐżŃáœÏΔáÖĐČĐžĐș Ń ŃáŸĐ°ŃŐžÖá | Đá ŃáŹŐžÖŐ·á áĐŽŃÖ |
|---|---|
| Î©ĐŒÏ ŐżÖŐŸ ÎčŐ°ÖÏ áη՞ÏŃŃ | áÏ ĐœÎ± ĐŽ |
| Đ©Ń ŃŃлΞŐș | ÎĐż ŐȘŐšŃŃŐ¶ |
| ĐŁŃŃÎ±ĐłĐŸŃŃ Ő·Đ°ŃĐŸáĐžŃŃ | Ô±ÏапОĐșŃá իζՄĐșá |
| ĐŁÏĐ”Ő±Đ”ŐŻŃ Đ·ŃáÎż Đ¶ĐŸáÎčзаÏáżĐ» | Ô±ŃĐŸĐ» λáŁŃ |