Electionsà la chambre des métiers et de l'artisanat de Mayotte Jean-Denis Larroze était l'invité du journal de 13h
AcadĂ©mie 23 avril 2020 5 min Le rĂ©gime de l’auto-entreprise ou micro-entreprise offre de multiples avantages pour tous ceux qui souhaitent crĂ©er leur activitĂ© de services. D’agent de voyage Ă  chef Ă  domicile, en passant par les professions de conseil, de formation ou de maintenance informatique, les mĂ©tiers possibles sont multiples et variĂ©s. Quelles sont vos obligations ? Quelles consĂ©quences sur vos cotisations et votre fiscalitĂ© ? Un contrat de prestation est-il obligatoire ? DĂ©couvrez le cadre juridique en vigueur pour dĂ©marrer efficacement votre activitĂ© de prestataire auto-entrepreneur. Qu’est-ce qu’une prestation de services ? En micro-entreprise, vous aurez le choix entre deux grands types d’activitĂ© l’achat / vente de marchandises transformĂ©es ou non ici le produit vendu ou louĂ© est un bien matĂ©riel. On peut citer l’exemple d’un vendeur de bijoux ou d’un prestation de services ici, le professionnel accomplit un travail ou une mission au profit de son client. Il dĂ©livre donc un service. On pensera ainsi Ă  un dĂ©veloppeur web qui crĂ©e un site internet, Ă  un coiffeur ou encore un livreur Ă  prestataires de services devront ensuite dĂ©finir la nature de leur activitĂ©. Cela dĂ©terminera le CFE dont ils d’activitĂ©Exemples de mĂ©tiersCFEPrestation de service artisanaleRamoneur, coiffeur, fleuriste...Chambre de MĂ©tiers et de l’Artisanat CMAPrestation de service commercialeRestaurateur, agent immobilier, entrepreneur du spectacle
Chambre de Commerce et de l’Industrie CCIActivitĂ© libĂ©raleConsultant, conseiller financier, formateur
URSSAFInformation importanteLes agents commerciaux sont Ă©galement des prestataires de services. NĂ©anmoins, leur CFE n’est pas la CCI mais le Greffe du Tribunal du Commerce. Quel plafond de chiffre d’affaires en tant que prestataire de services ? En 2020, pour continuer Ă  bĂ©nĂ©ficier du rĂ©gime de la micro-entreprise, votre chiffre d’affaires annuel ne doit pas dĂ©passer 72 600 € si vous faites de la prestation de services artisanale, commerciale ou libĂ©rale.Le seuil de TVA s’élĂšve quant Ă  lui Ă  34 400 € HT avec une tolĂ©rance jusqu’à Ă  36 500 € HT.Si vous dĂ©passez ce seuil deux ans de suite, vous ne sortez pas du rĂ©gime de l’auto-entreprise, mais vous devrez alors facturer, dĂ©clarer et reverser la TVA. Vous pourrez Ă©galement rĂ©cupĂ©rer celle que vous avez payĂ©e pour vos achats savoir sur les plafonds de la micro-entrepriseï»ż Prestation de services quelles charges sociales et fiscales ? Les cotisations socialesComme tout micro-entrepreneur, vous ĂȘtes tenu de dĂ©clarer votre chiffre d’affaires CA chaque mois ou trimestre auprĂšs de l’URSSAF. L’administration calculera ensuite le montant de vos cotisations sociales en appliquant un taux sur la somme que vous avez taux est fixe et dĂ©pend de votre type d’activitĂ©. Ainsi, les prestataires de services doivent verser des cotisations Ă  hauteur de 22 % de leur cotisations en micro-entrepriseL'impĂŽt sur le revenuChaque annĂ©e, vous devrez Ă©galement dĂ©clarer les revenus de votre micro-entreprise Ă  l’administration fiscale. Vous ne pourrez pas dĂ©duire vos frais professionnels mais les impĂŽts appliqueront un abattement forfaitaire sur votre CA, afin de dĂ©terminer votre revenu taux de cet abattement n’est pas le mĂȘme pour tous les prestataires de service. L’administration fait en effet une distinction entre les activitĂ©s relevant des BIC et celle relevant des Ă  savoirOn parle de BĂ©nĂ©fices Industriels et Commerciaux BIC pour les personnes ayant une activitĂ© commerciale, artisanale ou BĂ©nĂ©fices Non Commerciaux BNC eux dĂ©signent les bĂ©nĂ©fices rĂ©alisĂ©s par les activitĂ©s libĂ©rales ainsi que les agents plus d’informations, consultez notre article sur la diffĂ©rence entre BIC et les taux d'abattement sont rĂ©partis comme suit, en fonction de votre activitĂ© Nature d’activitĂ©Taux d’abattement forfaitairePrestation de service artisanale BIC50 %Prestation de service commerciale BIC50 %ActivitĂ© libĂ©rale BNC34 %Agent commercial BNC34 %La fiscalitĂ© des micro-entrepreneursï»ż Peut-on cumuler la prestation de services avec une autre activitĂ© ? Oui, l'auto-entreprise vous permet de cumuler deux activitĂ©s. On peut citer par exemple le cas d’un coiffeur qui fait de la prestation de service artisanale lorsqu’il coupe ou colore les cheveux de ses clientesa une activitĂ© commerciale lorsqu’il leur vend des shampoings et autres produits capillairesDans ce cas, votre activitĂ© principale c’est-Ă -dire celle qui gĂ©nĂšre le plus de chiffre d’affaires prime sur l’autre qu’on appelle alors activitĂ© secondaire. C’est elle qui dĂ©terminera votre plafond de chiffre d’affaires ainsi que le seuil en base TVA Ă  cumuler plusieurs activitĂ©s ?ï»żBon Ă  savoirIl est contraire au droit du travail d’ĂȘtre mandatĂ© pour une prestation au sein d’une sociĂ©tĂ© et d’y ĂȘtre Ă©galement salariĂ©, mĂȘme en temps partiel. Quels sont mes devoirs et mes obligations en tant que prestataire ? Pas de lien de subordinationVous pouvez travailler aussi bien pour des particuliers que pour le compte de sociĂ©tĂ©s, qui ne sont pas en capacitĂ© de rĂ©aliser elles-mĂȘmes la tant que prestataire, il est primordial que vous n’ayez aucun lien de subordination avec votre commanditaire. Cela signifie que devez ĂȘtre autonome. Vous dĂ©cidez comment gĂ©rer votre mission, aussi bien dans sa temporalitĂ© que dans le dĂ©roulĂ© des diffĂ©rentes tĂąches Ă  mener et sur son coĂ»t global. Votre client est informĂ© dĂšs le dĂ©but et accepte vos conditions de mise en Ɠuvre. Il n’est pas votre supĂ©rieur hiĂ©rarchique, ni un donneur d’ vous conseillons de consigner l’ensemble des points d’accord dans une convention ou un contrat de prestation qui dĂ©limite les obligations et les droits des deux parties. On vous en parle dans la suite de l’ saviez-vous ?Si vous avez Ă©tĂ© licenciĂ© par votre employeur, mais que celui-ci vous recontacte pour effectuer des missions de prestations de services au sein de l’entreprise, cela peut remettre en question votre devoir de conseil et d'informationSi l’on vous choisi pour une prestation, c’est pour votre savoir-faire et vos compĂ©tences. Vous avez ainsi un de devoir de conseil auprĂšs de vos clients afin de dĂ©finir les contours de leurs besoins et de leur demande, et pouvoir ensuite les accompagner dans les choix et proposer les meilleures devez Ă©galement ĂȘtre transparent et pĂ©dagogue sur la nature de votre intervention. Leur expliquer les risques Ă©ventuels, les problĂšmes qui peuvent arriver et les limites de certaines dĂ©cisions afin que vos clients comprennent parfaitement l’ensemble de ce que vous allez de rĂ©alisationVous ĂȘtes tenu de mettre en Ɠuvre, rĂ©aliser et terminer l’exĂ©cution de la prestation prĂ©vue. Les dĂ©lais et les tarifs peuvent ĂȘtre mentionnĂ©s dans un garantie contre les dĂ©fauts et les vices cachĂ©sIl s’agit d’une garantie qui peut ĂȘtre invoquĂ©e en cas de litige ou si des dĂ©fauts de rĂ©alisation sont constatĂ©s au moment de la rĂ©ception de la devez donc, en tant que micro-entrepreneur prestataire de services, garantir votre clientĂšle contre les dĂ©fauts et les vices cachĂ©s. Évidemment, vous ĂȘtes responsables uniquement des vices et dĂ©fauts qui dĂ©coulent de votre intervention ou qui y sont liĂ©s !Bon Ă  savoirLes prestations d’aide et de services Ă  la personne nĂ©cessitent un agrĂ©ment dĂ©livrĂ© par le Conseil dĂ©partemental de votre siĂšge social. Pensez Ă  faire votre demande dĂšs la crĂ©ation de votre micro-entreprise. Le contrat de prestation de services La rĂ©daction d'un contrat est-elle obligatoire ?La rĂ©ponse est non. Mais bien que facultative, la rĂ©daction d’un contrat ou convention de prestation reste fortement nature de ce document est dĂ©finie par l’article 1710 du Code civil comme louage d’ouvrage ». Il s’agit d’un contrat bipartite dans lequel vous vous engagez Ă  rĂ©aliser un travail particulier pour un client et celui-ci s’engage Ă  vous payer pour cela, selon un prix convenu et acceptĂ© par les deux parties. Voici tout ce que vous devez savoir si vous choisissez de rĂ©diger un tel document dans le cadre de vos prestations de faut-il mentionner dans le contrat de prestation ?La dĂ©nomination complĂšte de votre auto-entreprise nom, siĂšge social, n° d’immatriculation, SIRET, etc.La dĂ©nomination et l’adresse du client et son n° SIRET s’il s’agit d’une sociĂ©tĂ©La description dĂ©taillĂ©e de la prestation qui requiert votre savoir-faire spĂ©cifiqueLa nature du travail et les dates de rĂ©alisation dĂ©but et fin de l’exĂ©cution, jours et horaires de travail, matĂ©riel et moyens que votre auto-entreprise met en ƓuvreLe coĂ»t prĂ©cis de la prestationLa date de paiement et un Ă©ventuel taux de pĂ©nalitĂ© en cas de retard Pensez Ă©galement Ă  prĂ©ciser Les clauses et conditions de renouvellement et d’extension du contratLes motifs de rĂ©siliation possible du contrat et leurs conditions d’applicationLes conditions appliquĂ©es en cas de retard de votre part dans l’exĂ©cution de la prestation remise consentie, durĂ©e du report de l’exĂ©cution, etc. Ce contrat vous protĂšge et rassure vos clients, il est important qu’il soit le plus prĂ©cis possible et qu’il comporte l’ensemble des cas de figure possibles, y compris d’éventuelles clauses de confidentialitĂ© si votre client le demande ou des prĂ©cisions sur les garanties et dĂ©dommagements que vous concĂ©dez en cas de vice cachĂ© ou de retard dans l’exĂ©cution. Information importantePour Ă©viter la requalification de votre contrat de prestation en contrat de travail, vous devez pouvoir justifier, Ă  tout moment, que votre prestation est bien indĂ©pendante et qu’il ne s’agit en rien de salariat votre client est une entreprise veillez par exemple Ă  choisir des horaires de travail diffĂ©rents de ceux des salariĂ©s, Ă  ne pas utiliser le matĂ©riel de l’entreprise mais le vĂŽtre pour bien vous dĂ©marquer du reste de l’équipe. Cas particulier vous facturez une prestation Ă©gale ou supĂ©rieure Ă  5 000 € Selon le dĂ©cret n°2005-1334 du 27 octobre 2005 relatif au travail dissimulĂ©, si le montant de votre prestation est Ă©gal ou supĂ©rieur Ă  5 000 €, vous devez fournir Ă  vos clients en complĂ©ment du contrat de prestation, certaines piĂšces justificatives Une attestation de vigilance de l’URSSAF vous prouvez ainsi que vous ĂȘtes Ă  jour de vos cotisations socialesL’attestation de votre immatriculation auprĂšs de votre CFE ou un rĂ©cĂ©pissĂ© du dĂ©pĂŽt de dĂ©claration si vous ĂȘtes encore en cours d'inscriptionUn extrait de votre inscription au registre des sociĂ©tĂ©s et du commerce si votre activitĂ© est commercialeUne carte d’identification de votre inscription au rĂ©pertoire des mĂ©tiers si votre activitĂ© est artisanaleUn document administratif devis par exemple ou publicitaire sur lequel figurent le nom ou la dĂ©nomination sociale de votre auto-entreprisel'adresse complĂšte du siĂšge socialvotre numĂ©ro d'immatriculation au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s ou au rĂ©pertoire des mĂ©tiers ou Ă  un ordre professionnella rĂ©fĂ©rence de l'agrĂ©ment dĂ©livrĂ© par l'autoritĂ© compĂ©tente si vous ĂȘtes concernĂ©s par l’obligation d’agrĂ©mentInformation importanteL’ensemble des piĂšces doit dater de moins de 6 mois. Elles sont donc Ă  renouveler si vous prĂ©voyez la fin de l’exĂ©cution de la prestation au-delĂ  de cette maĂźtrisez maintenant la rĂ©glementation entourant la prestation de services. N’attendez plus et rejoignez le monde de l’auto-entrepreneuriat !Vous avez encore des questions sur la prestation de service avant de crĂ©er votre auto-entreprise ? Nos experts pourront y rĂ©pondre au 09 75 18 25 43 appel non surtaxĂ©. L’article "Les mĂ©tiers de prestation de services" a Ă©tĂ© notĂ© 4,2 sur 5 sur 76 avis d'internautes.
LesĂ©lecteurs peuvent consulter la liste Ă©lectorale du 10 au 20 juin 2021 :. sur le site internet de la prĂ©fecture . au siĂšge de la Chambre de mĂ©tiers et de l’artisanat de Mayotte (centre de formalitĂ©s des entreprises – place Mariage – 97 600 Mamoudzou) du lundi au vendredi de 7h30 Ă  14h30.; Pendant la pĂ©riode de publicitĂ© de la liste des Ă©lecteurs, tout Ă©lecteur NOR PMEI2108050AELI n°0086 du 11 avril 2021Texte n° 54Version initialeArticle 4Pour la chambre de mĂ©tiers et de l'artisanat de rĂ©gion de Mayotte, les Ă©lecteurs sont appelĂ©s Ă  voter Ă  l'urne le jeudi 14 octobre en haut de la page Carnetd'adresses de la rĂ©gion Dom-Tom / DĂ©partement Mayotte. Dossier spĂ©cial 2020 : Entrepreneurs for good > Entrepreneurs for good > L'Ă©co-systĂšme de l'Entrepreneuriat For Good se structure > Ils ressuscitent les smarphones > Ses coffee shops emploient des personnes en situation de handicap > Se rendre service entre voisins > Ils veulent recrĂ©er des jardins de

Raison sociale Chambre des MĂ©tiers et de l'Artisanat RĂ©gion MayotteHĂŽtel consulairePlace Mariage 97600 Mamoudzou TĂ©l 02 69 61 73 45 Site Internet Informations juridiques Siret 13000583800011 EnregistrĂ©e sous le numĂ©ro 06970002697 Cet enregistrement ne vaut pas agrĂ©ment de l'État. 5 actions de formation rĂ©fĂ©rencĂ©es Mamoudzou CAP EsthĂ©tique, CosmĂ©tique, Parfumerie CAP EsthĂ©tique, CosmĂ©tique, Parfumerie CAP MĂ©tier de la Boucherie CAP MĂ©tier de la Boucherie CAP MĂ©tier de la mode, vĂȘtements flous

Ilest insĂ©rĂ© au chapitre Ier du titre VII du livre V du code rural les articles R. 571-1 Ă  R. 571-25 ainsi rĂ©digĂ©s : « Art. R. 571-1. - Outre les missions dĂ©volues en mĂ©tropole aux chambres dĂ©partementales d'agriculture, et sous rĂ©serve des dispositions des articles L. 571-1 Ă  L. 571-5, la chambre de l'agriculture, de la pĂȘche et de l'aquaculture de Mayotte exerce les
Aller au contenu Aller au menu Aller Ă  la recherche EN Votre dĂ©partement 01. Ain02. Aisne03. Allier04. Alpes-de-Haute-Provence05. Hautes-Alpes06. Alpes-Maritimes07. ArdĂšche08. Ardennes09. AriĂšge10. Aube11. Aude12. Aveyron13. Bouches-du-RhĂŽne14. Calvados15. Cantal16. Charente17. Charente-Maritime18. Cher19. CorrĂšze2A. Corse-du-Sud2B. Haute-Corse21. CĂŽte-d’Or22. CĂŽtes-d’Armor23. Creuse24. Dordogne25. Doubs26. DrĂŽme27. Eure28. Eure-et-Loir29. FinistĂšre30. Gard31. Haute-Garonne32. Gers33. Gironde34. HĂ©rault35. Ille-et-Vilaine36. Indre37. Indre-et-Loire38. IsĂšre39. Jura40. Landes41. Loir-et-Cher42. Loire43. Haute-Loire44. Loire-Atlantique45. Loiret46. Lot47. Lot-et-Garonne48. LozĂšre49. Maine-et-Loire50. Manche51. Marne52. Haute-Marne53. Mayenne54. Meurthe-et-Moselle55. Meuse56. Morbihan57. Moselle58. Nord-Pas-de-Calais60. Oise61. Orne63. Puy-de-DĂŽme64. PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques65. Hautes-PyrĂ©nĂ©es66. PyrĂ©nĂ©es-Orientales67. Bas-Rhin68. Haut-Rhin69. RhĂŽne70. Haute-SaĂŽne71. SaĂŽne-et-Loire72. Savoie-Mont-Blanc75. Paris76. Seine-Maritime77. Seine-et-Marne78. Yvelines79. Deux-SĂšvres80. Somme81. Tarn82. Tarn-et-Garonne83. Var84. Vaucluse85. VendĂ©e86. Vienne87. Haute-Vienne88. Vosges89. Yonne90. Territoire de Belfort91. Essonne92. Hauts-de-Seine93. Seine-Saint-Denis94. Val-de-Marne95. Val-d’Oise971. Guadeloupe972. Martinique973. Guyane974. RĂ©union976. MayotteNouvelle CalĂ©donie Chambres d'agriculture France Chambres d'agriculture France navigationRechercheAgriculteur et politiquesGuerre en Ukraine plan de rĂ©siliencePlan de relanceAgriculteursCollectivitĂ©sOpĂ©rateurs Ă©conomiquesService civiqueLes ActualitĂ©s autour du Plan de relanceTout savoir sur la PACHistoriqueFondements de la PACRĂ©forme 2015-2020Enjeux pour les agriculteursPolitiques environnementalesDirective nitratesEnergie et climatQualitĂ© de l'airBiodiversitĂ©Contrat de solutionsForĂȘt et AgroforesterieLa forĂȘt en chiffres clĂ©sGroupements de dĂ©veloppement forestierRENFORTAgroforesterieEcophytoPlan Ecophyto 2+Nos actionsCentre de Ressources GlyphosateAgriculture biologiqueLes missions des ChambresProduire en Agriculture bioDĂ©velopper les filiĂšres bioLes pratiques bio vers le conventionnelRĂ©glementation encadrant l'ABL'agriculture bio en chiffresFoncier, urbanisme et amĂ©nagementPrĂ©servation du foncierAmĂ©nagements fonciersDĂ©pĂ©rissements du vignobleProgramme de formationMobilisation et Innovation VigneronneRecherche et DĂ©veloppementLes Chambres d'agriculture en actionInformations Ă©conomiquesChiffres clĂ©s de l'agricultureAgriculture françaiseSithothĂšque Ă©conomiqueEtudes Ă©conomiquesAgriculture française et rĂ©gionaleEurope et marchĂ©s mondiauxNotes de conjonctureL'agriculture en rĂ©gionsINOSYS - RĂ©fĂ©rences systĂšmesINOSYS RĂ©seaux d'Ă©levageINOSYS Grandes culturesINOSYS ViticultureINOSYS MaraĂźchage ArboricultureExploitation agricoleS'installer en agricultureComment s'installer ?Avec quels financements ?Trouver une exploitationChoisir le statut juridiqueObservatoires Installation TransmissionQuinzaine de la Transmission-RepriseQuestions frĂ©quentes sur l'installation en agricultureGĂ©rer son entreprise agricoleDĂ©marches administrativesFiscalitĂ© et cotisations socialesOrganisation du travail - Accompagnement humainProtĂ©ger contre les risquesAgriculture et rĂ©seaux Ă©lectriquesExploitations fragilisĂ©esElevageMachinismeFavoriser la biodiversitĂ©Se formerS'orienter vers un mĂ©tierTrouver une formation initialeSe former pour s'installerTrouver une formation continueDĂ©velopper des projetsProjets de territoireCircuits courtsApprovisionnement localAccueil Ă  la fermeEconomie et production d'Ă©nergiesModernisation des bĂątimentsLes transitions en agricultureObtenir une certification environnementaleTransmettre son exploitationLes clĂ©s de la rĂ©ussitePrĂ©parer ma transmissionJ'Ă©value le potentiel de l'exploitationJe cherche un associĂ©/repreneurQuinzaine de la transmission-ReprisePoints Info TransmissionRecherche & innovationDEPHY - EcophytoDEPHY FERMEDEPHY EXPEExpĂ©rimentationSites d'expĂ©rimentationAgriculteurs innovantsProgrammes R&DProgrammes CASDAREuroDairy - Faire face aux alĂ©asProgrammes europĂ©ens de R&DHorizon 2020 projects ENLes partenariatsLa cellule RITLes groupes Mixtes TechnologiquesLes Groupes d'IntĂ©rĂȘt ScientifiqueChambres d'agricultureNous connaĂźtreLe rĂ©seau des Chambres d'agricultureL'annuaire des Chambres d'agricultureLa stratĂ©gie 2019-2025 des Chambres d'agricultureDates et chiffres clĂ©s du rĂ©seauLes Chambres d'agriculture en infographieDĂ©marche QualitĂ© PerformanceElections 2019 Chambres d'agricultureFrench Chambers of Agriculture ENNos missions et prestationsPROAGRI, au service des agriculteursTERRALTO, au service des collectivitĂ©sPROVITI, au service des viticulteursReprĂ©sentation de l'agriculture et du monde ruralNos actions europĂ©ennes et internationalesNous rejoindreOffres d'emploiDĂ©couvrir les mĂ©tiers des Chambres d'agricultureMarchĂ©s publicsPresseElections 2022ActualitĂ©sNos publicationsTERRES le Mag' des Chambres d'agriculturePublications institutionnellesEtudes Ă©conomiquesNos Ă©vĂ©nementsSalon de l'agricultureAGREEN STARTUPInnov'actionNos vidĂ©os Nous connaĂźtreLe rĂ©seau des Chambres d'agricultureL'annuaire des Chambres d'agricultureLa stratĂ©gie 2019-2025 des Chambres d'agricultureDates et chiffres clĂ©s du rĂ©seauLes Chambres d'agriculture en infographieDĂ©marche QualitĂ© PerformanceElections 2019 Chambres d'agricultureFrench Chambers of Agriculture ENNos missions et prestationsNous rejoindreMarchĂ©s publicsPresseElections 2022ActualitĂ©sNos publicationsNos Ă©vĂ©nementsNos vidĂ©os PrĂ©sident Jean-HervĂ© Caugant Directeur Olivier ManceauTĂ©lĂ©phone 02 98 52 49 49Adresse Antenne de Quimper 24 route de Cuzon CS 26032 29322 Quimper Cedex Localiser 2 allĂ©e Saint-GuĂ©nolĂ© 29000 - Quimper En rĂ©gion
Avecleur vaste rĂ©seau, les Chambres de mĂ©tiers et de l’artisanat (CMA) se trouvent toujours Ă  vos cĂŽtĂ©s. Assister Ă  des rĂ©unions d’information, obtenir un entretien individuel avec un conseiller spĂ©cialisĂ©, bĂ©nĂ©ficier d’un dispositif complet incluant conseil, diagnostic, diffusion et accompagnement, autant de services que vous propose le rĂ©seau des CMA.
Veille Artisanat Politiques publiques pour l'Artisanat et l’économie de proximitĂ© Outre-mer Mayotte Forum des mĂ©tiers et de l'artisanat de l'OcĂ©an indien, du 25 juin au 1er juillet Le sixiĂšme Forum des MĂ©tiers et de l'Artisanat de l'OcĂ©an Indien aura lieu du 25 juin au 1er juillet 2018 Ă  Mamoudzou Mayotte. Il est organisĂ© par la Chambre de mĂ©tiers et de l'artisanat de rĂ©gion Mayotte en partenariat avec l'AssemblĂ©e rĂ©gionale des chambres de mĂ©tiers et de l'artisanat de l'OcĂ©an Indien ARCMA-OI. Il a pour objectifs de 1." promouvoir l’artisanat des Ăźles de l’OcĂ©an Indien ..., 2. crĂ©er Ă  Mayotte une manifestation phare de l’OcĂ©an Indien ... avec des retombĂ©es Ă©conomiques locales, rĂ©gionales et internationales Ă  terme, 3. permettre aux artisans de prĂ©senter leurs produits, de faire connaĂźtre leur savoir-faire, ..., 4. favoriser les Ă©changes commerciaux, dĂ©velopper un espace de rĂ©flexion entre les professionnels, les politiques, les artisans et le grand public, ..." 5. mettre Mayotte en valeur. Sources
Mayotte: La Chambre des MĂ©tiers de l’Artisanat se mobilise via sa cellule de crise pour soutenir les artisans PubliĂ© le : 13/02/2021 13 fĂ©vrier fĂ©vr. 02
Accueil > Documents parlementaires > Projets de loi > Etudes d'impact ETUDE D’IMPACT PROJET DE LOI relatif aux rĂ©seaux des chambres de commerce et d’industrie et des chambres de mĂ©tiers et de l’artisanat NOR EINI1525408L-Bleue 24 novembre 2015 SOMMAIRE Introduction gĂ©nĂ©rale 5 I - État des lieux 6 Le rĂ©seau des chambres de commerce et d’industrie 6 Le cadre juridique applicable aux chambres de commerce et d’industrie 6 Le rĂ©seau des CCI 7 Domaines d’intervention des CCI 8 RĂ©seau des chambres des mĂ©tiers et de l’artisanat 9 Cadre juridique et organisationnel 9 Evolutions rĂ©centes 13 II - Description des objectifs poursuivis 14 RĂ©seau des chambres de commerce et d’industrie 14 RĂ©seau des chambres de mĂ©tiers et de l’artisanat 14 III - Options possibles et nĂ©cessitĂ© de lĂ©gifĂ©rer 16 RĂ©seau des chambres de commerce et d’industrie 16 RĂ©seau des chambres des mĂ©tiers et de l’artisanat 16 IV - Analyse des impacts des dispositions envisagĂ©es 16 RĂ©seau des chambres de commerce et d’industrie 16 Impacts sur les entreprises 16 Impacts administratifs 16 Impact social 17 Impacts juridiques 17 RĂ©seau des chambres des mĂ©tiers et de l’artisanat 17 Impacts pour les particuliers et les entreprises 17 Impacts administratifs 17 Impacts juridiques 19 V - Textes d’application et outre-mer 19 RĂ©seau des chambres de commerce et d’industrie 19 RĂ©seau des chambres de mĂ©tiers et de l’artisanat 19 Tableau synoptique des mesures d’application du projet de loi 20 INTRODUCTION GENERALE Les chambres de mĂ©tiers et de l’artisanat et les chambres de commerce et d'industrie reprĂ©sentent les entreprises relevant de leurs secteurs d’activitĂ©. Elles sont l’un des intermĂ©diaires essentiels du dialogue permanent qui se dĂ©roule entre les acteurs Ă©conomiques et les pouvoirs publics. Elles constituent deux rĂ©seaux structurĂ©s entre l’échelon national, rĂ©gional et dĂ©partemental ou infra-dĂ©partemental. Etablissements publics administratifs de l’Etat, les chambres sont dotĂ©es d’une organisation spĂ©cifique, qui tient notamment au fait qu’elles sont administrĂ©es par des dirigeants d’entreprises, Ă©lus par leurs pairs pour une durĂ©e de cinq annĂ©es. Par ailleurs, elles ne disposent pas de comptables publics, mais d’un trĂ©sorier, Ă©lu. Elles ne comprennent Ă©galement ni contrĂŽleur d’Etat, ni commissaire du Gouvernement. DĂšs lors, elles ne sont pas considĂ©rĂ©es comme des opĂ©rateurs de l'État. La direction gĂ©nĂ©rale des entreprises du ministĂšre de l’économie, de l’industrie et du numĂ©rique assure, pour le compte des ministres chargĂ©s respectivement de l’artisanat et du commerce, la tutelle des rĂ©seaux consulaires. Elle dĂ©finit les orientations de la tutelle de l’Etat sur les chambres de commerce et d’industrie et sur les chambres de mĂ©tiers et de l’artisanat, ainsi que les principes de leur organisation administrative et financiĂšre. Elle Ă©labore les textes fixant leur organisation et leur fonctionnement. Elle exerce enfin la tutelle administrative et financiĂšre de CCI France et de l’AssemblĂ©e permanente des chambres de mĂ©tiers et de l’artisanat. La tutelle administrative et financiĂšre des chambres rĂ©gionales et territoriales est quant Ă  elle dĂ©concentrĂ©e. Le prĂ©sent projet de loi vise Ă  mettre en Ɠuvre une nouvelle Ă©tape de la rĂ©forme du rĂ©seau des chambres de commerce et d’industrie et Ă  renforcer la rĂ©gionalisation mise en place depuis 2010. Il comprend Ă©galement une sĂ©rie de dispositions permettant d’amĂ©liorer l’intĂ©gration rĂ©gionale du rĂ©seau des chambres de mĂ©tiers et de l’artisanat. I - État des lieux Le rĂ©seau des chambres de commerce et d’industrie Le cadre juridique applicable aux chambres de commerce et d’industrie A l’exception de la loi n° 52-1311 du 10 dĂ©cembre 1952 relative Ă  l’établissement obligatoire d’un statut du personnel administratif des chambres d’agriculture, des chambres de commerce et des chambres de mĂ©tiers et de quelques dĂ©crets, les textes applicables aux chambres de commerce et d'industrie sont codifiĂ©s au titre I du livre VII du code du commerce parties lĂ©gislative et rĂ©glementaire. Ces rĂšgles ont Ă©tĂ© modifiĂ©es Ă  plusieurs reprises au cours derniĂšres annĂ©es, notamment par les textes suivants - la loi n° 2005-882 du 2 aoĂ»t 2005 en faveur des petites et moyennes entreprises titre VII intitulĂ© Dispositions relatives aux chambres de commerce et d’industrie » a dĂ©fini, pour la premiĂšre fois, de façon structurĂ©e, les champs de compĂ©tences et les missions des chambres, leur organisation en rĂ©seau, avec des chambres rĂ©gionales de commerce et d’industrie CRCI dotĂ©es de missions de coordination, par le biais notamment des schĂ©mas directeurs et sectoriels, et la constitution en structure fĂ©dĂ©rale de coordination de l’AssemblĂ©e des chambres françaises de commerce et d’industrie, chargĂ©e de reprĂ©sentĂ©e le rĂ©seau au niveau national et international, d’assurer l’animation du rĂ©seau et d’assumer un rĂŽle normatif vis Ă  vis des chambres gestion des personnels, bonnes pratiques et modĂšles d’organisation. La loi du 2 aoĂ»t 2005 modifie Ă©galement les modalitĂ©s d’exercice de la tutelle dĂ©concentration de la tutelle des CCI et CRCI aux prĂ©fets ; - le dĂ©cret n° 2006-309 du 16 mars 2006 relatif aux schĂ©mas directeurs et sectoriels des CCI a dĂ©fini la carte consulaire sur des critĂšres rationnels. Ce texte impose notamment aux chambres consulaires de moins de ressortissants de disparaĂźtre, sauf si elles sont monodĂ©partementales, dotĂ©es d’une concession portuaire ou aĂ©roportuaire dont le dĂ©veloppement est inscrit au schĂ©ma rĂ©gional d'amĂ©nagement et de dĂ©veloppement du territoire ou si leurs bases de taxe additionnelle de taxe professionnelle sont supĂ©rieures Ă  350 millions d’euros ; - le dĂ©cret n° 2007-987 du 19 avril 2007 relatif aux modalitĂ©s de la tutelle exercĂ©e par l’Etat sur les Ă©tablissements du rĂ©seau des CCI a procĂ©dĂ© Ă  la dĂ©concentration de la tutelle des CCI et CRCI au niveau des prĂ©fets respectivement de dĂ©partement et de rĂ©gion, assistĂ©s des trĂ©soriers payeurs gĂ©nĂ©raux et a clarifiĂ© les rĂšgles de fonctionnement, en encadrant notamment le fonctionnement des concessions ; - la loi n° 2010-853 du 23 juillet 2010 relative aux rĂ©seaux consulaires, au commerce, Ă  l'artisanat et aux services a rĂ©organisĂ© le rĂ©seau des CCI en renforçant le niveau rĂ©gional et en confortant l’échelon national. Le rĂ©seau des CCI est dĂ©sormais organisĂ© autour des chambres de commerce et d’industrie de rĂ©gion CCIR, dont les pouvoirs de gestion et d'animation sont Ă©largis. Les chambres de commerce et d’industrie territoriales CCIT, en charge des missions de proximitĂ©, sont devenues des Ă©tablissements publics rattachĂ©s Ă  leur CCIR. Les CCIR, dont les dirigeants sont dĂ©sormais Ă©lus directement par leurs ressortissants, comme ceux des chambres locales, dĂ©finissent, en dĂ©but de mandature, la stratĂ©gie pour leur circonscription et encadrent l’action des chambres qui leur sont rattachĂ©es notamment par le biais de schĂ©mas sectoriels. Les CCIR bĂ©nĂ©ficient de la ressource fiscale, qu’elles redistribuent en partie aux CCIT, peuvent mutualiser de nombreuses fonctions de support et recrutent et gĂšrent les personnels sous statut qui leur ont Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©s le 1er janvier 2013, Ă  l’exception de ceux employĂ©s par les CCIT au sein de leurs services publics industriels et commerciaux ; - la loi n° 2014-1545 du 20 dĂ©cembre 2014 relative Ă  la simplification de la vie des entreprises et portant diverses dispositions de simplification et de clarification du droit et des procĂ©dures administratives a créé les chambres de commerce et d’industrie locales CCIL, chambres non dotĂ©es de la personnalitĂ© morale, Ă  l’instar des CCI dĂ©partementales d’Ile-de-France. Le rĂ©seau des CCI Le rĂ©seau des CCI est constituĂ© de 150 Ă©tablissements publics administratifs de l’État administrĂ©s par 4 837 dirigeants d’entreprises Ă©lus par leurs pairs, pour une durĂ©e de 5 ans. Il se compose de - CCI France, placĂ©e sous la tutelle du ministre de l’artisanat, du commerce et du tourisme, qui reprĂ©sente l’ensemble du rĂ©seau auprĂšs des pouvoirs publics et assure l’animation du rĂ©seau ; - 22 chambres de commerce et d’industrie de rĂ©gion CCIR en mĂ©tropole - 118 chambres de commerce et d’industrie territoriales CCIT en mĂ©tropole ; - 5 CCIT dans les rĂ©gions et dĂ©partements d’outre-mer, qui exercent les missions attribuĂ©es aux CCIR ; - 4 groupements inter-consulaires GIC. A la suite des fusions de chambres effectuĂ©es entre 2007 et 2010, le nombre de CCIT est passĂ© de 145 en 2007 Ă  120 en 2011. A ce jour, Ă  l’exception de la CCIT de Cognac dont la fusion avec la CCIT d’AngoulĂȘme est prĂ©vue Ă  l’issue du prochain renouvellement gĂ©nĂ©ral, toutes les CCIT remplissent les conditions juridiques pour exister et figurer au schĂ©ma directeur de leur CCIR telles que prĂ©vues Ă  l’article du code du commerce dans sa version antĂ©rieure au dĂ©cret n°2015-840 du 8 juillet 2015 la CCIT devait compter un nombre minimal de ressortissants de 4500 ou, Ă  dĂ©faut, bĂ©nĂ©ficier d’une base d’imposition supĂ©rieure Ă  350 millions d’euros ou ĂȘtre concessionnaire d’un ou plusieurs ports ou aĂ©roports ou avoir une circonscription territoriale qui correspond au dĂ©partement. En 2014, l’ensemble du rĂ©seau disposait d’un budget global de 3,271 Mds€, financĂ© Ă  hauteur de 55 % par des ressources propres. Ses recettes fiscales, issues de la taxe pour frais de chambre prĂ©vu par l’article 1600 du code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts, se sont Ă©levĂ©es Ă  1,070 Mds€. Les charges du rĂ©seau sont essentiellement 46% constituĂ©es par les frais de personnel, soit 1 576 M€. Comptes financiers du rĂ©seau des chambres de commerce et d’industrie pour 2014 CHARGES en M€ Charges de personnel en % Masse salariale en % PRODUITS en M€ Subventions exploit. en % Taxe pour frais de chambres en % RESULTAT NET en M€ CCI France 31,7 26 39 30,4 0 83 -1,3 CCIR * 965,9 ns ns 877,6 19 38 -88,3 CCIT 2 419,0 ns ns 2 362,8 12 30 -56,3 TOTAL RESEAU 3 416,6 31 46 3 270,8 14 33 -145,9 * CCIR hors DOM, et CCIT dont GIC et CCIR DOM. La distinction entre CCIR et CCIT en ce qui concerne les charges de personnel n’est pas significative puisque les CCIR portent l’essentiel des charges de personnel du rĂ©seau et les refacture ensuite aux CCIT. La structure du budget de chaque composante du rĂ©seau est particuliĂšre les CCIR reçoivent l’intĂ©gralitĂ© de la ressource fiscale et en rĂ©trocĂšdent une partie aux CCIT et Ă  la tĂȘte de rĂ©seau CCI France. Les CCIT sont financĂ©es partiellement par la taxe pour frais de chambre et les produits de leur activitĂ© propre, qu’elle soit exercĂ©e pour compte propre ou pour compte de tiers dĂ©lĂ©gations de service public, ports et aĂ©roports. Il est Ă  noter que le rĂ©sultat budgĂ©taire 2014 ne prend pas en compte le prĂ©lĂšvement de 500 M€ pour 2015 prĂ©vu par l’article 33 de la loi n°2014-1654 du 29 dĂ©cembre 2014 de finances pour 2015. Domaines d’intervention des CCI DĂ©finies Ă  l’article du code de commerce, les missions des Ă©tablissements du rĂ©seau des CCI sont particuliĂšrement diversifiĂ©es et variables d'une chambre Ă  l’autre. Ces missions s’exercent toutefois dans le cadre de prioritĂ©s dĂ©finies tant au niveau national qu’au plan rĂ©gional, en coordination avec l’ensemble des acteurs publics. Ces prioritĂ©s ont Ă©tĂ© dĂ©finies dans un contrat d’objectifs et de performance, signĂ© entre l’Etat CCI France le 28 mai 2013. Pour assurer leurs missions de conseil et d’information, les CCI disposent de 234 espaces entreprendre en France », de divers sites internet d'information et de documentation et de personnels spĂ©cialisĂ©s conseillers d’entreprises 1 000 conseillers au commerce, 600 conseillers Ă  l'industrie Ă  l’innovation et Ă  l’intelligence Ă©conomique, 400 conseillers en dĂ©veloppement international, 250 conseillers au tourisme, 200 conseillers en dĂ©veloppement durable, 250 conseillers aux services aux entreprises et aux services Ă  la personne. Les centres de formalitĂ©s des entreprises traitent chaque annĂ©e plus de 900 000 formalitĂ©s et dĂ©marches liĂ©es Ă  la vie de l'entreprise. 800 000 formalitĂ©s internationales sont effectuĂ©es auprĂšs des CCI. Le rĂ©seau des CCI est le deuxiĂšme formateur aprĂšs l'État. Les formations dispensĂ©es par les chambres concernent autant la formation initiale, du niveau CAP-BEP au niveau BAC+5 et plus, que la formation continue. Les CCI dĂ©livrent chaque annĂ©e 250 titres et diplĂŽmes. Le dispositif de formation mobilise 31 000 formateurs et un budget de plus d’un milliard d’euros. Il permet de former 400 000 stagiaires dans 188 centres consulaires de formation continue, 100 000 Ă©lĂšves dans 149 centres de formation d’apprentis CFA, 65 000 Ă©tudiants dans 150 Ă©coles supĂ©rieures, avec un taux moyen de placement Ă  6 mois de 85 %. Le rĂ©seau exerce Ă©galement une importante activitĂ© Ă  l’international, en partenariat avec Business France et avec les 107 chambres françaises de commerce et d’industrie Ă  l’étranger, associations d’entrepreneurs Ă  but non lucratif, prĂ©sentes dans 77 pays. En dĂ©pit de ces diffĂ©rents Ă©lĂ©ments, les CCIR ne peuvent pas prĂ©ciser et organiser des missions Ă  vocation rĂ©gionale Ă  travers l’adoption d’un document Ă  portĂ©e obligatoire. Elles ne disposent pas non plus des moyens suffisants pour rationaliser la carte consulaire de leur circonscription en rĂ©duisant le cas Ă©chĂ©ant le nombre des CCIT qui leur sont rattachĂ©es. RĂ©seau des chambres des mĂ©tiers et de l’artisanat Cadre juridique et organisationnel Cadre juridique StructurĂ© en "corporations" dissoutes sous la RĂ©volution par la loi Le Chapelier du 14 juin 1791, l'artisanat est restĂ© inorganisĂ© pendant plus d'un siĂšcle. Ce n'est que le 26 juillet 1925, Ă  l'initiative de Joseph Courtier, dĂ©putĂ© de la Haute-Marne, que sera votĂ©e la loi portant "crĂ©ation des chambres de mĂ©tiers" qui deviennent auprĂšs de pouvoirs publics les organes reprĂ©sentatifs des intĂ©rĂȘts professionnels et Ă©conomiques des artisans » de leur circonscription. A l'exception de la loi n° 52-1311 du 10 dĂ©cembre 1952 relative Ă  l'Ă©tablissement obligatoire d'un statut du personnel administratif des chambres d'agriculture, des chambres de commerce et des chambres de mĂ©tiers, l'essentiel des textes, y compris la loi n° 2010-853 du 23 juillet 2010 relative aux rĂ©seaux consulaires, au commerce, Ă  l’artisanat et aux services, rĂ©gissant actuellement les chambres des mĂ©tiers et de l’artisanat, a Ă©tĂ© repris dans le code de l'artisanat. Le rĂ©seau des chambres de mĂ©tiers et de l’artisanat CMA fait l’objet des principaux textes rĂ©glementaires suivants - le dĂ©cret n°64-1362 du 30 dĂ©cembre 1964 relatif aux chambres de mĂ©tiers et de l'artisanat qui prĂ©cise les rĂšgles d'organisation et de fonctionnement des CMA ; - le dĂ©cret n°66-137 du 7 mars 1966 relatif Ă  l'assemblĂ©e permanente des chambres de mĂ©tiers et de l'artisanat qui dĂ©termine les missions, l’organisation et le fonctionnement de la tĂȘte de rĂ©seau des CMA ; - le dĂ©cret n° 99-433 du 27 mai 1999 relatif Ă  la composition des chambres de mĂ©tiers et de l’artisanat de rĂ©gion et de leurs sections, des chambres rĂ©gionales de mĂ©tiers et de l'artisanat et des chambres de mĂ©tiers et de l'artisanat dĂ©partementales et Ă  l'Ă©lection de leurs membres qui explicite les modalitĂ©s d’élaboration des listes Ă©lectorales. Cadre organisationnel Le rĂ©seau des chambres de mĂ©tiers et de l’artisanat CMA est constituĂ© au 1er juillet 2015 de 97 Ă©tablissements publics administratifs de l’Etat dirigĂ©s par des Ă©lus - l’AssemblĂ©e permanente des chambres de mĂ©tiers et de l’artisanat APCMA, placĂ©e sous la tutelle directe du ministre chargĂ© de l’artisanat, qui a pour mission la reprĂ©sentation du secteur auprĂšs des pouvoirs publics, la synthĂšse des demandes Ă©manant du rĂ©seau et la mise en Ɠuvre de projets de niveau national cf. article 5-8 du code de l’artisanat1 ; - 26 chambres de mĂ©tiers et de l’artisanat de niveau rĂ©gional placĂ©es sous la tutelle des prĂ©fets de rĂ©gion. Elles assurent la reprĂ©sentation de l’artisanat au niveau rĂ©gional et la coordination des chambres dĂ©partementales de leur ressort. Ces chambres sont rĂ©parties en - 12 chambres de mĂ©tiers et de l’artisanat de rĂ©gion CMAR, dont 7 CMAR mĂ©tropolitaines Nord-Pas-de-Calais, Bourgogne, Pays de la Loire et de Franche-ComtĂ©, Aquitaine avec CMAD des Landes et des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques rattachĂ©es, Basse-Normandie avec CMAD de la Manche rattachĂ©e et PACA avec CMAD des Alpes-Maritimes rattachĂ©e, 4 CMAR ultramarines Martinique, Guadeloupe, RĂ©union et Guyane et 1 CMAR de Mayotte ; - 14 chambres rĂ©gionales de mĂ©tiers et de l’artisanat ; - 68 chambres de mĂ©tiers et de l’artisanat dĂ©partementales CMAD, Ă©galement placĂ©es sous la tutelle des prĂ©fets de rĂ©gion ; - 2 chambres de mĂ©tiers d’Alsace et de Moselle relevant du code professionnel local. AprĂšs agrĂ©gation des comptes pour 2013, le budget du rĂ©seau est de 817,2 millions d’euros de ressources, pour 813,4 millions d’euros de charges, soit un rĂ©sultat net consolidĂ© de 3,8 million d’euros. Le tableau suivant dĂ©taille les principales masses budgĂ©taires par type d’établissement. Comptes financiers du rĂ©seau des chambres de mĂ©tiers et de l’artisanat pour 2013 CHARGES en M€ Charges de personnel en % Masse salariale en % PRODUITS en M€ Subventions exploit. en % Taxe pour frais de chambres en % RESULTAT NET en M€ APCMA 18,5 48 51 20,1 13 58 1,6 CRMA 58,9 25 28 62,2 11 33 3,3 CMAR 143,5 61 63 143,4 53 20 - 0,1 CMAD 554,4 60 64 552,7 49 24 -1,7 CM d’Alsace et de Moselle 36,9 56 60 37,7 31 42 0,8 CMAR de Mayotte 1,1 55 55 1,2 77 0 0,1 TOTAL RESEAU 813,4 57 61 817,2 45 26 3,8 La structure du budget de chaque composante du rĂ©seau est particuliĂšre. Ainsi, la tĂȘte de rĂ©seau APCMA, les CRMA et les CM d’Alsace et de Moselle sont financĂ©es principalement Ă  partir de la taxe pour frais de chambres de mĂ©tiers TFCM, tandis que les CMAD ou les CMAR ont un budget constituĂ© majoritairement de subventions d’exploitation, en provenance notamment des conseils rĂ©gionaux, la taxe pour frais de chambres de mĂ©tiers Ă©tant proportionnellement relativement faible. Le budget de l’APCMA reprĂ©sente 2 % du budget total du rĂ©seau, les chambres rĂ©gionales et dĂ©partementales reprĂ©sentant quant Ă  elles respectivement 25 % et 73 % de ce budget. Les charges du rĂ©seau sont essentiellement constituĂ©es de charges de personnel 11 174 agents, dont 8 148 titulaires et 3 026 non titulaires en 2013. Outre leur fonction de reprĂ©sentation de l'artisanat auprĂšs des pouvoirs publics, les CMAD exercent des missions d’accompagnement des entreprises dans l’accomplissement de leurs formalitĂ©s administratives CFE, de formation initiale et continue auprĂšs des artisans en gĂ©rant des centres de formation d’apprentis CFA, et de contribution au dĂ©veloppement Ă©conomique des entreprises en assurant une mission de conseil. En 2013, on recensait environ 66 000 apprentis dans les 62 chambres gĂ©rant directement un CFA. Le rĂ©seau des CMA gĂšre Ă©galement, avec d’autres partenaires CCI, organisations professionnelles, 39 CFA constituĂ©s sous la forme associative. Le rĂ©gime Ă©lectoral se caractĂ©rise par un scrutin de liste proportionnel Ă  un tour avec prime majoritaire et par le principe de paritĂ© au sein des listes entre hommes et femmes2. Cependant, l’article 73 de la loi n° 2014-873 du 4 aoĂ»t 2014 pour l’égalitĂ© rĂ©elle entre les femmes et les hommes prĂ©voit un rĂ©gime dĂ©rogatoire, transitoire Ă  la paritĂ© stricte, pour les deux prochaines mandatures. L’article 5 de la loi n° 2015-991 du 7 aoĂ»t 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la RĂ©publique proroge jusqu’à la fin de l’annĂ©e 2016 les mandats en cours des Ă©lus du rĂ©seau des CMA, dans l’attente de l’organisation des Ă©lections qui doivent procĂ©der au renouvellement gĂ©nĂ©ral de l’ensemble de ces Ă©lus. Evolutions rĂ©centes La loi n° 2010-853 du 23 juillet 2010 relative aux rĂ©seaux consulaires, au commerce, Ă  l’artisanat et aux services, ainsi que ses dĂ©crets d’application, notamment le dĂ©cret n°2010-1356 du 11 novembre 2010, ont rĂ©formĂ© tant l’organisation territoriale que le financement du rĂ©seau des CMA. Les points saillants de cette rĂ©forme sont les suivants - renforcement du niveau rĂ©gional qui se traduit Ă  la fois par une lĂ©gitimitĂ© accrue des Ă©lus, dĂ©sormais directement Ă©lus par leurs ressortissants, et par le rattachement des chambres dĂ©partementales Ă  une chambre de niveau rĂ©gional. Dans ce cadre, les chambres peuvent choisir entre deux modalitĂ©s d’organisation rĂ©gionale - si la majoritĂ© des CMA de la rĂ©gion opte pour le regroupement 3, il y a crĂ©ation d’une chambre de mĂ©tiers et de l’artisanat de rĂ©gion CMAR, issue de la fusion de la CRMA et des CMA volontaires, transformĂ©es en sections » de la CMAR, les autres CMA devenant des CMAD rattachĂ©es » Ă  la CMAR ; - en revanche, si la majoritĂ© des CMA d’une rĂ©gion se prononce contre le regroupement, il y a maintien de la chambre rĂ©gionale de mĂ©tiers et de l’artisanat CRMA, les CMA dĂ©partementales juridiquement autonomes Ă©tant rattachĂ©es » Ă  la CRMA. - mutualisation des fonctions administratives exercĂ©es au niveau rĂ©gional communication, paye, passation des marchĂ©s, logistique informatique, GRH, s’accompagnant du transfert des personnels concernĂ©s du niveau dĂ©partemental au niveau rĂ©gional dĂšs le 1er janvier 20114. - suppression des CMA infra-dĂ©partementales CĂŽtes d’Armor, DrĂŽme, IsĂšre, Loire, Seine-et-Marne. - perception des ressources taxe pour frais de chambre des mĂ©tiers par le niveau rĂ©gional CMAR ou CRMA, puis le versement par la chambre de niveau rĂ©gional, aprĂšs dĂ©duction de sa quote-part, d’une dotation de fonctionnement aux sections dĂ©partementales ou, le cas Ă©chĂ©ant, aux CMAD. De nombreux rapports ont mis en Ă©vidence, les forces et faiblesses du rĂ©seau des chambres de mĂ©tiers et de l’artisanat, en proposant des pistes de rĂ©forme notamment la suppression des chambres de mĂ©tiers et de l’artisanat de rĂ©gion CMAR dites partielles » - rapport sur le cadre d’action et de financement des CCI et des CMA de l’Inspection gĂ©nĂ©rale des finances, du Conseil gĂ©nĂ©ral de l’économie, de l’industrie, de l’énergie et des technologies CGEIET et de l’Inspection gĂ©nĂ©rale des affaires sociales IGAS du 3 juin 2014 ce rapport prĂ©conise, pour chaque rĂ©seau, de fusionner les chambres consulaires en un seul Ă©tablissement public par rĂ©gion et d’approfondir les mutualisations des fonctions support et opĂ©rationnelles ; - note du service du contrĂŽle gĂ©nĂ©ral Ă©conomique et financier CGEFI du 6 juin 2014 qui relĂšve la taille insuffisante de nombreuses CMA, rendant indispensable un regroupement rĂ©gional ; - rapport de la Cour des Comptes sur la tutelle de l’APCMA du 19 septembre 2014 sur les comptes et la gestion entre 2006 et 2012 » qui prĂ©conise notamment de finaliser l’organisation territoriale des CMA fondĂ©e sur le niveau rĂ©gional, en particulier en mettant fin aux chambres de rĂ©gion partielles ; - rapport d’information dĂ©posĂ© par la commission des finances, de l’économie gĂ©nĂ©rale et du contrĂŽle budgĂ©taire, en conclusion des travaux de la Mission d’évaluation et de contrĂŽle MEC sur les chambres consulaires, leurs missions et leurs financements du 16 septembre 2015. Les recommandations de ces organismes de contrĂŽle ont Ă©tĂ© prises en considĂ©ration dans le prĂ©sent projet de loi. II - Description des objectifs poursuivis La nouvelle carte territoriale dĂ©finie par la loi n° 2015-29 du 16 janvier 2015 relative Ă  la dĂ©limitation des rĂ©gions, aux Ă©lections rĂ©gionales et dĂ©partementales et modifiant le calendrier Ă©lectoral implique une adaptation des deux rĂ©seaux consulaires, notamment une rĂ©organisation de l’ensemble des rĂ©seaux au niveau rĂ©gional et infra-rĂ©gional. RĂ©seau des chambres de commerce et d’industrie Le projet de loi vise Ă  renforcer l’échelon rĂ©gional en permettant aux CCIR de rationaliser la carte de leur circonscription en levant les obstacles Ă  la fusion de chambres et d’organiser des missions Ă  vocation rĂ©gionale. Pour ce faire, il institue un schĂ©ma rĂ©gional d’organisation des missions dans chaque CCIR leur permettant de prĂ©ciser et d’organiser clairement les missions d’intĂ©rĂȘt rĂ©gional qui s’imposera Ă  toutes les chambres rattachĂ©es Ă  une mĂȘme CCIR. Ce schĂ©ma dĂ©terminera les mutualisations mises en Ɠuvre, les Ă©conomies escomptĂ©es et les conditions d’exercice de la mission, en gestion directe ou en dĂ©lĂ©gation. Le projet de loi prĂ©voit Ă©galement de confĂ©rer au schĂ©ma directeur adoptĂ© par chaque CCIR, qui fixe la carte consulaire rĂ©gionale, une portĂ©e obligatoire et prescriptive. Il assure enfin une reprĂ©sentation des CCIT au sein de leur CCIR de rattachement conforme Ă  leur poids Ă©conomique. RĂ©seau des chambres de mĂ©tiers et de l’artisanat Les modalitĂ©s d’adaptation du rĂ©seau des CMA Ă  la nouvelle carte territoriale dĂ©finie par la loi n°2015-29 du 16 janvier 2015 relative Ă  la dĂ©limitation des rĂ©gions, aux Ă©lections rĂ©gionales et dĂ©partementales et modifiant le calendrier Ă©lectoral seront prĂ©vues par une ordonnance prise en application de l’article 136 de la loi n°2015-991 du 7 aoĂ»t 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la RĂ©publique. Elles tiennent compte de la dĂ©cision n° 2015-715 DC du 5 aoĂ»t 2015 du Conseil constitutionnel qui a annulĂ© les dispositions des articles 305, 306 et 307 de la loi pour la croissance, l’activitĂ© et l’égalitĂ© des chances Ă©conomiques, prĂ©voyant l’ensemble des mesures nĂ©cessaires Ă  l’adaptation territoriale des CMA. La loi pour la croissance, l’activitĂ© et l’égalitĂ© des chances Ă©conomiques contenait Ă©galement des dispositions allant au-delĂ  des strictes mesures d’adaptation du rĂ©seau Ă  la carte territoriale mais qui non pas pu ĂȘtre reprises dans l’ordonnance prĂ©citĂ©e en raison du caractĂšre restreint de l’habilitation lĂ©gislative votĂ©e dans la loi n°2015-991 du 7 aoĂ»t 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la RĂ©publique. L’objet du prĂ©sent projet de loi consiste donc Ă  reprendre les dispositions de la loi pour la croissance, l’activitĂ© et l’égalitĂ© des chances Ă©conomiques qui ont Ă©tĂ© annulĂ©es par le Conseil constitutionnel ainsi que celles non prĂ©vues par l’ordonnance prĂ©citĂ©e afin de parfaire l’organisation du rĂ©seau des CMA Ainsi, le projet de loi modifie le code de l’artisanat pour y instituer les chambres de mĂ©tiers et de l’artisanat interdĂ©partementales CMAI et rendre possible les regroupements de chambres dĂ©partementales en CMAI. Ce texte prĂ©voit le rattachement des chambres de mĂ©tiers et de l’artisanat dĂ©partementales CMAD ou des chambres de mĂ©tiers et de l’artisanat interdĂ©partementales CMAI aux chambres rĂ©gionales de mĂ©tiers et de l’artisanat CRMA. Il prĂ©voit Ă©galement que la circonscription des chambres de mĂ©tiers et de l’artisanat de rĂ©gion CMAR couvre toute la rĂ©gion, sans qu’y soient rattachĂ©es des chambres de niveau infĂ©rieur dĂ©partemental ou interdĂ©partemental. ConformĂ©ment aux prĂ©conisations des rapports prĂ©cĂ©demment citĂ©s, le projet de loi met donc un terme Ă  la possibilitĂ© pour des chambres de mĂ©tiers et de l'artisanat dĂ©partementales d’ĂȘtre rattachĂ©es Ă  des chambres de mĂ©tiers et de l'artisanat de rĂ©gion CMAR dite partielle, c’est-Ă -dire Ă  laquelle sont rattachĂ©es des sections et au moins une chambre dĂ©partementale, favorisant ainsi la rationalisation du rĂ©seau des chambres de mĂ©tiers et de l'artisanat autour de deux modĂšles cohĂ©rents - 1er modĂšle la chambre rĂ©gionale des mĂ©tiers et de l'artisanat Ă  laquelle seront rattachĂ©es des chambres dĂ©partementales et, le cas Ă©chĂ©ant, des chambres interdĂ©partementales ; - 2nd modĂšle la chambre de mĂ©tiers et de l'artisanat de rĂ©gion Ă  laquelle ne seront rattachĂ©es que des dĂ©lĂ©gations dĂ©partementales dĂ©pourvues de personnalitĂ© juridique. Le projet de loi dispose que les CMAI et les CMAR sont composĂ©es d’autant de dĂ©lĂ©gations dĂ©partementales sans personnalitĂ© juridique que de dĂ©partements couverts. Il procĂšde Ă  un Ă©largissement des actions de mutualisation des fonctions support au niveau rĂ©gional en ne les limitant plus aux seules fonctions administratives. Ces mutualisations ont rĂ©cemment fait l’objet d’un dĂ©cret en Conseil d’Etat modifiant le code de l’artisanat afin de les renforcer pour rĂ©duire les coĂ»ts au bĂ©nĂ©fice de l’entreprise artisanale. Ainsi, ces dispositions favorisent la rĂ©duction du nombre d’établissements du rĂ©seau, les Ă©conomies d’échelle et les mutualisations, tout en respectant le libre choix des Ă©lus consulaires et en maintenant des services de proximitĂ© adaptĂ©s aux entreprises. III - Options possibles et nĂ©cessitĂ© de lĂ©gifĂ©rer RĂ©seau des chambres de commerce et d’industrie Le renforcement de l’échelon rĂ©gional et la rationalisation du rĂ©seau passent par une Ă©volution des missions des CCIR et des instruments dont elles disposent pour Ă©tablir la carte de leur circonscription. Seule la voie lĂ©gislative permet dĂ©sormais de poursuivre cette dĂ©marche, la dĂ©finition des missions des CCIR relevant pour l’essentiel du domaine de la loi, alors que des dispositions du projet de loi pour la croissance, l’activitĂ© et l’égalitĂ© des chances prĂ©voyant l’adaptation du rĂ©seau ont Ă©tĂ© censurĂ©es par le Conseil constitutionnel dans sa dĂ©cision n° 2015-715 du 5 aoĂ»t 2015. RĂ©seau des chambres des mĂ©tiers et de l’artisanat La nouvelle dĂ©limitation des rĂ©gions et la rĂ©forme de l’organisation territoriale imposent une adaptation du rĂ©seau des chambres de mĂ©tiers et de l’artisanat. Cette adaptation nĂ©cessite l’intervention du lĂ©gislateur sur un certain nombre de points relevant de sa compĂ©tence crĂ©ation dans le code de l’artisanat des chambres de mĂ©tiers et de l’artisanat interdĂ©partementales, dĂ©termination des modalitĂ©s de choix de la forme juridique des Ă©tablissements de niveau rĂ©gional, renforcement des mutualisations et suppression de la possibilitĂ© de rattacher des chambres dĂ©partementales Ă  des chambres de mĂ©tiers et de l’artisanat de rĂ©gion. Le rattachement souhaitĂ© d’établissements publics Ă  d’autres Ă©tablissements publics crĂ©e une nouvelle catĂ©gorie d’établissements publics au sens de l’article 34 de la Constitution et impose le recours Ă  la voie lĂ©gislative. Pour sa part, le pouvoir rĂ©glementaire a compĂ©tence pour prĂ©ciser les conditions d’application et les modalitĂ©s de mise en Ɠuvre de ces missions. IV - Analyse des impacts des dispositions envisagĂ©es RĂ©seau des chambres de commerce et d’industrie Impacts sur les entreprises Le renforcement de la rĂ©gionalisation, la mutualisation de certaines fonctions et la rationalisation du rĂ©seau consulaire doivent permettre de rĂ©aliser des Ă©conomies qui pourraient ĂȘtre rĂ©percutĂ©es sur la taxe pour frais de chambre Ă  laquelle sont assujetties les entreprises. Impacts administratifs D’une part, le projet de loi emporte des consĂ©quences pour les services dĂ©concentrĂ©s de l’Etat, essentiellement sur l’exercice de la tutelle assurĂ©e par le prĂ©fet de rĂ©gion assistĂ©e de la direction rĂ©gionale des finances publiques. Les actes de contrĂŽle, qui concernent principalement l’approbation des budgets et des comptes, l’autorisation des emprunts et l’approbation des rĂšglements intĂ©rieurs, devraient en effet diminuer avec la rationalisation du rĂ©seau et la diminution du nombre de chambres. D’autre part, s’agissant des chambres de commerce et d’industrie, le projet de loi doit contribuer Ă  la rationalisation du rĂ©seau en favorisant les fusions et en renforçant l’échelon rĂ©gional. A titre d’exemple de rationalisation, le plan CAP 2015 pour l’ancienne CCI de Paris et la rĂ©organisation de l’ancienne CCI de Versailles, initiĂ©s en 2010, ont conduit Ă  des opĂ©rations de mutualisations des fonctions supports et de certaines activitĂ©s opĂ©rationnelles gestion de la paye, formalitĂ©s internationales, contrĂŽles de gestion, fonction achat, services informatiques. Ces rĂ©organisations, poursuivies Ă  partir de 2013 dans le cadre de la nouvelle CCIR Paris-Ile-de-France, ont permis de limiter la progression de la masse salariale ainsi que des charges de fonctionnement. Impact social Les gains de productivitĂ© rĂ©alisĂ©s par le renforcement des CCIR, la rationalisation du rĂ©seau et la mutualisation de certaines missions au niveau rĂ©gional se traduiront, Ă  terme, par une baisse des dĂ©penses de personnel qui devrait conduire au non remplacement de certains dĂ©parts en retraite. A titre d’exemple, en Ile-de-France, les effectifs ont Ă©tĂ© rĂ©duits de 235 Ă©quivalents temps plein Ă  la suite des rĂ©organisations susmentionnĂ©es. Dans la rĂ©gion Nord-Pas-de-Calais, les mutualisations rĂ©alisĂ©es ont entrainĂ© la suppression de 130 postes. Impacts juridiques Les mesures envisagĂ©es permettent aux CCIR d’adopter des documents relatifs Ă  l’organisation de leur circonscription qui s’imposent aux chambres qui leur sont rattachĂ©es schĂ©ma d’organisation des missions et schĂ©ma directeur. RĂ©seau des chambres des mĂ©tiers et de l’artisanat Impacts pour les particuliers et les entreprises La rĂ©gionalisation et la mutualisation des fonctions support doivent permettre de rĂ©aliser des Ă©conomies permettant in fine d’amĂ©liorer les services rendus aux entreprises artisanales. En outre, la rationalisation du rĂ©seau des CMA autour de deux modĂšles amĂ©liorera la lisibilitĂ© des structures chargĂ©es de reprĂ©senter les intĂ©rĂȘts gĂ©nĂ©raux de l’artisanat. Impacts administratifs D’une part, les dispositions du prĂ©sent projet de loi, combinĂ©es Ă  celles du projet d’ordonnance relative Ă  l’adaptation territoriale des rĂ©seaux des CCI et des CMA, conduisent Ă  une rĂ©duction du nombre d’établissements publics composant le rĂ©seau des CMA notamment en raison de la possibilitĂ© de regroupement en chambres de mĂ©tiers et de l’artisanat interdĂ©partementales et de la suppression de la possibilitĂ© de rattacher des CMAD Ă  des CMAR. Il est toutefois difficile d’évaluer l’ampleur de ces regroupements dans la mesure oĂč, s’agissant des chambres de mĂ©tiers et de l’artisanat interdĂ©partementales, ils sont laissĂ©s au libre choix des Ă©lus consulaires. Cependant, la rĂ©duction du nombre d’établissements se traduira automatiquement par des Ă©conomies de structure et des gains de productivitĂ©, notamment en ce qui concerne la rationalisation des chambres de niveau rĂ©gional et la diminution du nombre d’élus. D’autre part, le projet de loi emporte des consĂ©quences pour les services dĂ©concentrĂ©s de l’Etat et, en particulier, sur les modalitĂ©s d’exercice de la tutelle. La tutelle des prĂ©fets sur les chambres de mĂ©tiers et de l’artisanat, consistant principalement Ă  approuver les budgets et les comptes, Ă  autoriser les dĂ©passements de droit additionnel et les emprunts ainsi qu’à approuver les rĂšglements intĂ©rieurs, devrait ĂȘtre renforcĂ©e au niveau des prĂ©fets de rĂ©gion tutelle sur les chambres rĂ©gionales de mĂ©tiers et de l’artisanat ou les chambres de mĂ©tiers et de l’artisanat de rĂ©gion au fur et Ă  mesure de la crĂ©ation des chambres de niveau rĂ©gional. Le prĂ©fet de rĂ©gion sera l’autoritĂ© de tutelle de toutes les chambres situĂ©es dans la nouvelle circonscription rĂ©gionale article 27 du code de l’artisanat. Les conventions de gestion des centres de formation d’apprentis gĂ©rĂ©s directement par les chambres seront nĂ©gociĂ©es avec le conseil rĂ©gional. Il s’ensuivra une meilleure cohĂ©rence entre la dĂ©concentration de l’Etat au niveau rĂ©gional et la structure du rĂ©seau des chambres de mĂ©tiers et de l’artisanat. Impacts juridiques S’agissant des chambres de mĂ©tiers et de l’artisanat qui seront regroupĂ©es, des dĂ©crets seront nĂ©cessaires pour assurer le transfert des biens immobiliers et mobiliers ainsi que des crĂ©ances, droits et obligations aux nouvelles chambres issues des fusions. De mĂȘme, le personnel des chambres amenĂ©es Ă  fusionner doit ĂȘtre transfĂ©rĂ© aux nouvelles chambres rĂ©gionales ou aux chambres interdĂ©partementales. En ce qui concerne les dĂ©partements d’Alsace et de la Moselle, l’artisanat est rĂ©gi par le code local des professions et un corpus de dispositions particuliĂšres, qui dĂ©terminent notamment le statut des chambres, leurs compĂ©tences et leur mode de financement. L’intention du Gouvernement est de conserver ces dispositions et le prĂ©sent projet de loi ne modifie pas le code local des professions. Toutefois, le rattachement des chambres d’Alsace Ă  la nouvelle rĂ©gion devra se traduire par une harmonisation des modalitĂ©s de contribution financiĂšre des chambres rĂ©gies par le droit local au fonctionnement de la chambre rĂ©gionale ainsi que du conseil de la formation, harmonisation relevant du champ de compĂ©tence de la loi de finances. V - Textes d’application et outre-mer RĂ©seau des chambres de commerce et d’industrie Le projet de loi prĂ©voit que les fonctions d’appui et de soutien ainsi que toutes autres missions mutualisĂ©es figurant dans le schĂ©ma d’organisation des missions sont assurĂ©es par les CCIR dans des conditions et des domaines prĂ©cisĂ©es par dĂ©cret en Conseil d’Etat. Il prĂ©voit Ă©galement que lorsque le nombre de chambres de commerce et d’industrie territoriales, de chambres de commerce et d’industrie locales ou dĂ©partementales d’Ile-de-France rattachĂ©es Ă  une mĂȘme CCIR est Ă©gal Ă  deux, il peut ĂȘtre dĂ©rogĂ© par dĂ©cret Ă  la rĂšgle de reprĂ©sentation Ă  due proportion du poids Ă©conomique au sein de la CCIR. S’agissant de l’outre-mer, les dispositions du projet de loi ne s’y appliquent pas car chacune des rĂ©gions d’outre-mer comporte une chambre unique qui assure les missions d’une CCIT et d’une CCIR. RĂ©seau des chambres de mĂ©tiers et de l’artisanat Chaque rĂ©gion ou collectivitĂ© d’outre-mer ne comportant qu’une seule chambre du rĂ©seau des CMA, la procĂ©dure de regroupement de chambres, objet de la prĂ©sente loi, n’y est pas applicable. Tableau synoptique des mesures d’application du projet de loi Article du projet de loi Type de texte Objet du texte rĂ©glementaire Date d'entrĂ©e en vigueur Direction 1er DCE SchĂ©ma d’organisation des missions dans chaque chambre du commerce et de l’industrie DGE 1er DCE Seuil de reprĂ©sentation d’une CCI au sein d’une CCIR et nombre de membres d’une CCIR art. Ă  modifier DGE 1 Article 5-8 CA L'assemblĂ©e permanente des chambres de mĂ©tiers et de l'artisanat assure l'animation de l'ensemble du rĂ©seau des chambres de mĂ©tiers et de l'artisanat. Elle veille au bon fonctionnement du rĂ©seau. A ce titre 1° Elle Ă©labore la stratĂ©gie nationale du rĂ©seau des chambres de mĂ©tiers et de l'artisanat ; 2° Elle dĂ©finit des normes d'intervention pour les Ă©tablissements membres du rĂ©seau et s'assure du respect de ces normes ; 3° Elle gĂšre les projets nationaux du rĂ©seau et elle peut en confier la maĂźtrise d'ouvrage Ă  un autre Ă©tablissement du rĂ©seau ; 4° Elle dĂ©finit et suit la mise en Ɠuvre de la politique gĂ©nĂ©rale du rĂ©seau en matiĂšre de gestion des personnels des chambres, nĂ©gocie et signe les accords nationaux en matiĂšre sociale applicables aux personnels des chambres qui sont soumis Ă  un agrĂ©ment prĂ©vu par dĂ©cret en Conseil d'Etat s'ils ont un impact sur les rĂ©munĂ©rations ; 5° Elle dĂ©cide en assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale des marchĂ©s ou accords-cadres relatifs aux achats de fournitures ou de prestations de services qu'elle passe au nom et pour le compte des Ă©tablissements du rĂ©seau des chambres de mĂ©tiers et de l'artisanat. Ces dĂ©cisions s'imposent aux Ă©tablissements du rĂ©seau qui ne sont pas, Ă  la date Ă  laquelle ces dĂ©cisions sont prises, dĂ©jĂ  engagĂ©s dans un marchĂ© ou un accord-cadre portant sur les mĂȘmes achats. Les modalitĂ©s de mise en Ɠuvre du prĂ©sent 5° sont fixĂ©es par dĂ©cret ; 6° Elle gĂšre, dans des conditions dĂ©finies par dĂ©cret en Conseil d'Etat, le fonds de financement et d'accompagnement du rĂ©seau des chambres de mĂ©tiers et de l'artisanat. Ce fonds est destinĂ© Ă  fournir aux chambres de mĂ©tiers et de l'artisanat une ressource collective pour la mise en Ɠuvre des mutualisations et restructurations obligatoires ou dĂ©cidĂ©es par son assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale. Le fonds est alimentĂ© par une contribution obligatoire de chaque Ă©tablissement du rĂ©seau des chambres de mĂ©tiers et de l'artisanat. Le montant global annuel de la dotation et son affectation sont dĂ©finis chaque annĂ©e par l'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale de l'AssemblĂ©e permanente des chambres de mĂ©tiers et de l'artisanat. 2 Les derniĂšres Ă©lections datent de 2010 3 750 Ă©lus dont 443 femmes. 3 Cf. article 5-2 du code de l’artisanat. 4 Cf. articles 23, 23-1 et 23-2 sur les missions respectivement des CMAR, des CRMA et des CMAD. © AssemblĂ©e nationale VousĂȘtes Ă  la recherche d'un emploi : Chambre Des Metiers Et Artisanat ? Il y en a 28 disponibles sur Indeed.com, le plus grand site d'emploi mondial. Date 15 novembre 2021 433 vues L’assemblée générale de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Mayotte s’est réunie le 12 novembre 2021 pour élire son bureau. Conformément aux différents textes applicables en la matière, les nouveaux élus de la CMA Mayotte ont désigné le 12 novembre 2021 les membres du bureau Présidente Radhia OumariListe Agir pour les artisans Darkaoui Madi Alimentation – Pizzeria / M’tsangamouji 1er Vice-Président Mohamed MzeListe Agir pour les artisans Darkaoui Madi Fabrication – Menuisier / Tsingoni Secrétaire Marlène FraytagListe Avenir des artisans de Mayotte Mansour Kamardine Fabrication – artisan d’art tourneuse sur bois / Tsingoni Secrétaire adjoint Abdillah Nassoro Liste Ji Moja Madi BacoBâtiment / Mamoudzou Trésorier Saindou AboutoihiListe Avenir des artisans de Mayotte Mansour Kamardine Alimentation – boulanger / Bandraboua Trésorière Adjointe Hafissoiti AllaouiListe Avenir des artisans de Mayotte Mansour Kamardine Services – Taxi / Sada 2tHuzA.
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