En2022, le cours du de l'or fluctue entre 0.45⏠/g et 0.65⏠/genviron. Vous trouverez ci-dessous le prix de l'argent au gramme, au cours du jour (Silver = Argent) : Il faut cependant savoir que le prix en euros au gramme (âŹ/g) n'est pas l'unitĂ© de mesure internationale du cours de l'argent. Le cours de l'argent est le plus souvent
L'URSS et la manipulation de la croissance Le plus fort d'entre eux, lâex-URSS. Pour donner le change aux pays occidentaux, Etats-Unis en tĂȘte, la surestimation des chiffres de croissance devient une entreprise dâEtat Ă part entiĂšre. Avec un paroxysme Ă la veille de la grande chute finale du systĂšme. Les donnĂ©es du CSU, lâoffice central de la statistique de lâUnion soviĂ©tique, montrent bien un ralentissement de la croissance au cours des annĂ©es 80. Rien de trĂšs alarmant aprĂšs des annĂ©es dâavance rapide 18% de hausse du revenu national sur la pĂ©riode 1981-1985, ce nâest finalement pas si mal. Toutefois, les calculs de lâĂ©conomiste russe Grigory Isaakovich Hanin donnent une toute autre vision lâinflexion est la mĂȘme mais pas les rythmes, avec en fin de pĂ©riode une croissance qui sâest rĂ©duite comme peau de chagrin. En cause, un effondrement de la productivitĂ© au milieu des annĂ©es 70 et donc de lâefficacitĂ© mĂȘme du systĂšme qui conduira Ă sa perte. La GrĂšce et le maquillage de son dĂ©ficit public Pour ĂȘtre Ă©ligible Ă lâeuro, il lui faut alors respecter les critĂšres de Maastricht dont le fameux 3% de dĂ©ficit public. Que faire quand ce nâest pas le cas ? Afficher vaillamment le contraire. Et, miracle, le dĂ©ficit public en cinq ans est ramenĂ© de plus de 10% Ă 1,3% du PIB en 2000. La GrĂšce rejoint la zone euro le 1er janvier 2001 et, en trĂšs bonne Ă©lĂšve, ne dĂ©passe jamais 2% de dĂ©ficit jusquâen 2003. La rĂ©alitĂ© est bien diffĂ©rente. En fait, Ă aucun moment la GrĂšce nâa cassĂ© la barre des 3% et la situation se dĂ©grade trĂšs vite Ă partir de 2001. Pour bien comprendre, il faut remonter au moment oĂč le gouvernement grec a basculĂ© dans la fuite en avant. Tout commence avec le 3Ăšme gouvernement Simitis qui inaugure les premiers maquillages "lĂ©gaux" des comptes avec la complicitĂ© de Goldman Sachs. Enfin⊠lĂ©gaux, pas totalement dĂšs lors que les comptes sont prĂ©sentĂ©s comme sincĂšres. Sans entrer dans les dĂ©tails, cela a notamment permis Ă lâEtat grec de considĂ©rablement allĂ©ger le service de la dette, câest-Ă -dire les intĂ©rĂȘts versĂ©s. LâidĂ©e dâune manipulation sâĂ©bruite dĂšs 2004, ce qui ne va pas empĂȘcher AthĂšnes de transfĂ©rer une partie de la dette sur une banque privĂ©e en 2005. Le pot aux roses est dĂ©couvert fin 2009. L'Argentine et son Ă©trange inflation Parmi les grandes escroqueries statistiques, lâinflation en Argentine est entrĂ©e aussi dans les annales. Lâinflation devient galopante en 2006, consĂ©quence dâune politique monĂ©taire particuliĂšrement expansionniste. Or, lâindice des prix sert dâĂ©talon pour revaloriser les pensions de retraites ou les salaires. Pour la contrĂŽler, le gouvernement subventionne alors certains produits et encadre lâĂ©volution des prix dâautres produits. Mais rien nây fait, lâinflation flirte avec les 12% courant 2006. Câest alors que la solution est trouvĂ©e la prise de contrĂŽle de l'INDEC l'Ă©quivalent de l'INSEE, le licenciement des personnes en charge du calcul et de la publication de lâinflation, et la modification de la mĂ©thode de calcul. Le taux dâinflation repart alors Ă la baisse pour passer trĂšs vite sous les 10%. Mais cela exaspĂšre la population et les Ă©conomistes indĂ©pendants⊠qui publient leur propre indice. Et lĂ , pas de miracle lâinflation double. La rĂ©plique ne tarde pas en fĂ©vrier 2011, les Ă©conomistes et les institutions publiant leurs propres estimations de l'inflation sont menacĂ©s de sanctions financiĂšres, voire de peines de prison. Lâhistoire prend fin quand le FMI menace Ă son tour lâArgentine dâexclusion de lâinstitution, une premiĂšre. Un nouvel indice des prix est calculĂ©, Ă©trangement plus proche de lâofficieux que de lâofficiel. Xerfi Canal pour Challenges article publiĂ© Ă l'origine ici >> L'analyse complĂšte en vidĂ©o d'Alexandre Mirlicourtois et retrouvez toutes les Ă©tudes de Xerfi sur cette page. EnfĂ©vrier 2019, le prix moyen du mÂČ (Sicile) se situe entre 1 224 EUR et 1 398 EUR. Pour les appartements le prix de l'immobilier est en moyenne de 1 385 EUR par mÂČ tandis que pour les maisons le prix du mÂČ est estimĂ© Ă 1 128 EUR. Le prix moyen est calculĂ© Ă partir des annonces immobiliĂšres (Sicile) sur une pĂ©riode mensuelle. 75 % des Françaisutilisent leboncoin pour leur projet immobilierExplorer les tendances du marchĂ©Carte des prixDĂ©couvrez les prix au mÂČ moyen des annonces immobiliĂšres dans votre de la tension immobiliĂšre en FranceDĂ©couvrez l'Ă©volution de la tension ImmobiliĂšre dans votre dĂ©partement ou communeFocus de nos experts69 kmJusqu'oĂč dĂ©mĂ©nage-t-on ?69 km, c'est la distance mĂ©diane qui sĂ©pare le lieu de vie actuel du bien immobilier repĂ©rĂ© sur information disponible pour les filtres d'espace ?On remarque que les tendances de recherches de maisons avec espace, les envies de nature et de rĂ©novation sont en baisse par rapport Ă l'annĂ©e derniĂšre mĂȘme si toujours un peu plus haut que la pĂ©riode prĂ©-covid.Aucune information disponible pour les filtres la recherche au contactLes Français consacrent en moyenne 58 jours Ă la recherche d'un bien immobilier. 58 % d'entre eux rĂ©alisent un premier contact dĂšs la premiĂšre semaine de recherche. Entre2014-2015 et 2017-2018, dans un contexte de hausse des prix de lâimmobilier dans la zone euro, la valeur des rĂ©sidences principales a augmentĂ© dans la majoritĂ© des pays , parfois trĂšs fortement (+ 60 % en Irlande, + 40 % en Slovaquie, en moyenne, en euros courants), mais moins vivement en Allemagne (+ 12 %) et plus modĂ©rĂ©ment en France (+ 4 %). Seules laAchat dâun bien ancien, construction nouvelle, investissement locatif, dĂ©fiscalisation⊠lâimmobilier est souvent prĂ©sentĂ© comme un refuge et suscite un intĂ©rĂȘt constant auprĂšs des primo-accĂ©dant et des investisseurs. Toutefois, le marchĂ© de lâimmobilier se rĂ©vĂšle parfois volatile. Lancer son projet immobilier, est-ce le bon moment ? Quelle prĂ©diction pour lâimmobilier en 2023 ? Les tendances se dessinent⊠Sommaire1 Taux dâintĂ©rĂȘt des crĂ©dits immobiliers une hausse notable2 Le retour dâun marchĂ© immobilier plus stable en 20233 LâĂ©volution des tarifs de lâimmobilier en 2023 Taux dâintĂ©rĂȘt des crĂ©dits immobiliers une hausse notable Le marchĂ© immobilier a connu un nombre de transactions consĂ©quentes ces derniers temps, portĂ© par les taux historiquement bas des prĂȘts immo. Câest que grĂące Ă ces taux dâintĂ©rĂȘt Ă leur plus bas niveau, plus de mĂ©nages ont pu remplir les conditions imposĂ©es par les banques, assurances et autres organismes de crĂ©dits et accĂ©der Ă lâemprunt pour mener Ă bien leur achat immobilier. Ce faible coĂ»t de revient de lâemprunt a aussi rendu le marchĂ© plus attractif et des investisseurs en ont profitĂ© pour saisir des opportunitĂ©s et/ou avancer leurs projets immobiliers. On note toutefois que les taux dâintĂ©rĂȘt des prĂȘts immobiliers repartent Ă la hausse. DĂ©but 2023, le taux moyen estimĂ© est Ă 2,5 %. Ce mĂ©canisme va augmenter le coĂ»t des crĂ©dits immo et rĂ©duire leur attrait. Avec un impact sensible sur la demande de biens. Le retour dâun marchĂ© immobilier plus stable en 2023 JusquâĂ mi-2022, le marchĂ© immobilier Ă©tait caractĂ©risĂ© par des taux dâintĂ©rĂȘt bas et des prix hauts, en rĂ©ponse Ă une forte demande. Cette tendance devrait sâinverser en 2023, avec un marchĂ© immobilier qui ralentit jusquâĂ retrouver un certain Ă©quilibre. Car mĂ©caniquement, la revalorisation des taux dâintĂ©rĂȘt va sâaccompagner dâune baisse de la demande. Qui dit taux dâintĂ©rĂȘt haut dit coĂ»t total du crĂ©dit plus Ă©levĂ©. Ce qui se traduit aussi par des mensualitĂ©s plus Ă©levĂ©es, des durĂ©es de remboursement allongĂ©es, des montants empruntables moindres. Certains mĂ©nages pourraient donc faire le choix de reporter leur projet immobilier. Dans le mĂȘme temps, avec ce contexte sur fond dâinflation, les capacitĂ©s dâemprunt de certains mĂ©nages ne seront plus suffisantes pour rĂ©pondre aux exigences des prĂȘteurs, bloquant ainsi leur aspiration Ă acquĂ©rir un bien. Les refus de financement connaissent dĂ©jĂ une hausse, et ils devraient se renforcer jusquâĂ lâannĂ©e prochaine. Les nouveaux taux dâintĂ©rĂȘt ne dĂ©courageront pas tous les acheteurs, mais le nombre de transactions devraient ĂȘtre moins soutenu. Les professionnels du secteur lâestiment Ă environ un million par an, contre environ 1,2 millions ces derniĂšres annĂ©es. Pour les candidats au crĂ©dit, calculer prĂ©cisĂ©ment le montant empruntable, la capacitĂ© dâendettement, Ă©valuer les mensualitĂ©s, est plus que jamais indispensable. Un calcul de mensualitĂ©s prĂ©cis devra ĂȘtre fait pour vĂ©rifier au prĂ©alable la viabilitĂ© des projets. La configuration est telle, que rien ne peut ĂȘtre laissĂ© au hasard et les prĂȘteurs sont trĂšs rigoureux dans lâĂ©tude des dossiers. Lâemprunteur doit savoir Ă quoi sâen tenir. Mettre en concurrence les organismes bancaires et de crĂ©dit, profiter de prĂȘts aidĂ©s 1% logement, CAF, PTZâŠ, jouer sur son apport personnel⊠sont des leviers sur lesquels peuvent continuer de sâappuyer les acheteurs potentiels. LâĂ©volution des tarifs de lâimmobilier en 2023 Un autre facteur dĂ©cisif pour lâĂ©tat du marchĂ© immobilier est lâĂ©volution des prix des biens immobiliers. Lâeffet des pĂ©riodes de confinement nâa pas Ă©tĂ© neutre. De nouvelles aspirations fonciĂšres sont nĂ©es chez beaucoup de mĂ©nages. Les mouvements, dĂ©mĂ©nagements et volontĂ© dâaccĂ©der Ă la propriĂ©tĂ© Ă court, moyen ou long terme reste vifs. Ce qui a portĂ© les prix des biens immobiliers Ă la hausse. En particulier sur le secteur des maisons et des biens avec espace extĂ©rieur. Des biens devenus rares, et qui sâarrachent Ă prix dâor et en un temps record. Câest bel et bien lâĂ©volution des taux dâintĂ©rĂȘt qui va dĂ©clencher le nivĂšlement du secteur dâici 2023. Un phĂ©nomĂšne que lâoffre de biens immobiliers infĂ©rieure Ă la demande ne saurait annihiler. Si la demande baisse, les prix de lâimmobilier devraient chuter eux-aussi. Lâattrait que cette diminution de tarifs peut prĂ©senter pour certains ne compensera pas forcĂ©ment cette tendance les vendeurs dont les biens se vendent moins chers voient leurs capacitĂ©s dâautofinancement sâamoindrir, et cherchent donc Ă racheter moins chers. Pour les investisseurs, la crise inflationniste et le plafonnement des loyers donnent la perspective de rentabilitĂ© ralentie. Avec un amortissement plus lent et un bĂ©nĂ©fice moindre, une certaine frilositĂ© peut se manifester, avec des investissements ajournĂ©s ou mĂȘme annulĂ©s. Ceux qui ont dĂ©jĂ investis dans la pierre peuvent toutefois miser sur leurs rentrĂ©es locatives, Ă la hausse malgrĂ© le probable plafonnement. AprĂšs sa tendance haussiĂšre, le marchĂ© immobilier en 2023 devrait donc ralentir puis sâĂ©quilibrer. Un prĂ©sage que les professionnels du secteur voient plutĂŽt dâun bon Ćil, et quâils Ă©voquent comme une rĂ©gulation, et non un effondrement. LâannĂ©e immobiliĂšre 2023 devrait sâapparenter Ă une pĂ©riode de calme, dâassainissement, face Ă un emballement rĂ©el et devenu difficilement contrĂŽlable. Un souffle nouveau pour probablement mieux repartir les annĂ©es suivantes. 2023 rĂ©servera donc encore de belles opportunitĂ©s pour qui sait rester Ă lâĂ©coute du marchĂ© et sây montrer rĂ©actif.
ActualisĂ© le 14/01/2021 On prĂ©sente ici cinq graphiques commentĂ©s qui rĂ©sument lâĂ©tat du marchĂ© du logement et son Ă©volution. Economiquement lâĂ©tat du marchĂ© du logement peut sâapprĂ©cier par les prix et par les volumes. Ceux-ci concernent les logements existants, le stock de logements, la production de logements, le foncier et enfin les cycles immobiliers. 1 Prix et loyers Source donnĂ©es INSEE et SDES Le graphique 1 donne lâĂ©volution des prix des logements anciens, inflation dĂ©duite, ainsi que celle du prix des loyers. Il apparaĂźt que les prix ont doublĂ© depuis la fin des annĂ©es 1990. Puis ils ont connu une contraction sensible en 2008-2009 avant de revenir Ă peu prĂšs au niveau de leur pic de 2005. Ils connaissent de 2011 Ă 2015 une Ă©rosion lente mais continue. Depuis 2015 les prix se redressent. En dĂ©finitive ils sont Ă un niveau trĂšs supĂ©rieur Ă celui de la fin des annĂ©es 90. Cette Ă©volution et le niveau actuel des prix pourrait faire croire Ă une tension sur le marchĂ© du logement, indice dâun dĂ©ficit entre lâoffre et la demande. LâĂ©volution des loyers conduit Ă rejeter cette interprĂ©tation. En effet, on nâest pas obligĂ© dâacheter un logement pour se loger, on peut louer. Si le doublement des prix Ă©tait le rĂ©sultat dâune tension sur le marchĂ©, cette tension se serait manifestĂ©e par une augmentation comparable des loyers. Le graphique montre quâil nâen est rien. Le niveau des loyers a Ă©voluĂ© comme lâinflation et mĂȘme moins que lâinflation ces deux derniĂšres annĂ©es. Le fait majeur de ces 15 derniĂšres annĂ©es est donc la distorsion entre les prix et les loyers. Celle-ci sâexplique par lâĂ©volution des variables financiĂšres. La thĂ©orie Ă©conomique expose que le prix des logements est dĂ©terminĂ© par le prix des loyers divisĂ© par le taux de rendement de lâimmobilier. Ce taux sâaligne en fin de compte sur les taux dâintĂ©rĂȘt, eux-mĂȘmes dĂ©terminĂ©s par les banques centrales. Câest donc la baisse de moitiĂ© des taux dâintĂ©rĂȘt et des taux de rendement qui est responsable du doublement des prix et non une tension sur le marchĂ© du logement. Le redressement rĂ©cent des prix est imputable Ă la baisse des taux directeurs de la BCE. Quand les taux dâintĂ©rĂȘt redeviendront plus normaux, les prix reprendront leur baisse. 2 La construction et la vacance Source donnĂ©es INSEE et SDES Le graphique 2 donne les volumes de construction depuis 1980 et la variation du nombre de logements vacants, positive ou nĂ©gative. Le volume de construction fait apparaĂźtre une tendance constante de prĂšs de 330000 logements neufs par an. Quant au nombre des logements vacants il ne sâaccroĂźt pratiquement pas du milieu des annĂ©es 80 Ă 2005. Depuis cette date ce nombre sâaccroĂźt en moyenne de 80000 logements par an. Autrement dit un quart des logements construits vide des logements existants. Câest bien la manifestation dâune grande dĂ©tente du marchĂ© du logement. Autre rĂ©fĂ©rence, le nombre de logements construits est Ă peu prĂšs celui dont sâaccroit la population vivant en France. Autrement dit on construit un logement pour chaque nouveau-nĂ© et chaque immigrant. MĂȘme en tenant compte des besoins de renouvellement du parc, ce nombre est trĂšs largement suffisant, conforme aux besoins estimĂ©s. Par ailleurs le maintien de la qualitĂ© de prestation du parc est aussi assurĂ© par les travaux dâamĂ©lioration entretien qui reprĂ©sentent en valeur de construction autant que les logements neufs. LâĂ©volution annuelle est toutefois fluctuante autour de la tendance, comme lâest de maniĂšre gĂ©nĂ©rale lâinvestissement par rapport Ă la production. Il y a donc alternance de phases de construction supĂ©rieure et infĂ©rieure Ă la tendance. De 2012 Ă 2016 on est repassĂ© en dessous du volume moyen mais aprĂšs des annĂ©es de dĂ©passement important, jusquâĂ 450000 logements lors du pic du cycle. Le rythme de construction actuel est Ă nouveau au dessus de lâĂ©volution tendancielle. 3 Population et nombre de mĂ©nages Le graphique 3 prĂ©sente lâĂ©volution de la population en France et celle du nombre de mĂ©nages. Sachant quâun mĂ©nage est lâensemble des personnes habitant un mĂȘme logement, le nombre de mĂ©nages ordinaires est Ă©gal au nombre de logements ordinaires. Depuis presque quarante ans, la population française a augmentĂ© de plus de 20% alors que le nombre de mĂ©nages-logements a augmentĂ© de prĂšs de 60%. En taux annuel, la population a crĂ» au taux moyen de 0,5% par an. Le nombre de mĂ©nages-logements a crĂ» Ă un taux deux fois supĂ©rieur, 1% par an. Lâaccroissement plus rapide du parc de logements que de la population permet donc un desserrement de la population dans les logements. La taille moyenne des mĂ©nages qui est Ă©gale au nombre moyen de personnes par logement diminue de maniĂšre continue. Autrement dit, le nombre de piĂšces de logement par mĂ©nage ne cesse dâaugmenter, comme la surface de logement par personne. Ceci contredit aussi lâidĂ©e dâune tension accrue sur le marchĂ© du logement. Par ailleurs la mĂȘme Ă©volution sâobserve sur la qualitĂ© des logements, le pourcentage de logements insatisfaisants ne cessant de diminuer. Le marchĂ© du logement est donc plutĂŽt dĂ©tendu. Mais les logements sont tous diffĂ©rents. De ce fait les mĂ©nages sont plus sĂ©lectifs. Les logements les plus attractifs sont toujours en situation de pĂ©nurie. Ce fait est sans doute gĂ©nĂ©rateur de frustrations et peut donner lâimpression dâune crise. Mais cette pĂ©nurie rĂ©sulte de la nature hĂ©tĂ©rogĂšne des logements et ne peut pas ĂȘtre comblĂ©e. 4 Prix des logements et prix du sol Le graphique 4 montre lâĂ©volution de la valeur courante du patrimoine immobilier depuis 1978 dâaprĂšs les comptes de patrimoine de lâINSEE. Il donne aussi lâĂ©volution respective de la composante construction et de la composante fonciĂšre dans la valeur du patrimoine immobilier. On constate quâaprĂšs une croissance modĂ©rĂ©e mais rĂ©guliĂšre du patrimoine, sa valeur connaĂźt une croissance accĂ©lĂ©rĂ©e Ă partir de la fin des annĂ©es 90. Cette accĂ©lĂ©ration sâexplique pour la plus grande part par le doublement des prix. Comment se rĂ©partit lâĂ©volution des prix entre lâĂ©volution de la valeur de la construction et la valeur fonciĂšre ? On constate que la valeur de la construction augmente rĂ©guliĂšrement Ă un rythme qui est celui de lâaccroissement et de lâamĂ©lioration du parc de logements. En revanche la composante fonciĂšre augmente dans des proportions beaucoup plus importantes que le seul accroissement des terrains construits. Autrement dit, dans le gonflement de la valeur du patrimoine immobilier, câest la composante fonciĂšre qui a absorbĂ© lâessentiel de la hausse. Ainsi, il y a quinze ans le patrimoine immobilier valait 100. Sa valeur se dĂ©composait en une valeur fonciĂšre de 20 et une valeur de construction de 80. Actuellement le patrimoine vaut 300. La valeur courante de la construction a doublĂ© et la valeur fonciĂšre a Ă©tĂ© multipliĂ©e par 6,75. 5 Les cycles immobiliers Source donnĂ©es Notaires INSEE Le graphique 5 reprĂ©sente les prix et les volumes de transactions sur le marchĂ© des appartements anciens Ă Paris. Il a Ă©tĂ© reprĂ©sentĂ© pour la premiĂšre fois par Joseph Comby. Ce graphique montre les cycles quâa connus le marchĂ© parisien depuis 1979. Trois cycles apparaissent nettement un cycle de faible ampleur de 1980 Ă 1985, un cycle trĂšs accentuĂ© de 1985 Ă 1998 et le cycle actuel depuis 1998. Lâallure gĂ©nĂ©rale diffĂ©rente des deux premiers cycles et du cycle actuel montre que leur origine est nĂ©cessairement diffĂ©rente. Le cycle actuel manifeste une Ă©volution purement nominale, câest-Ă -dire des seuls prix, sans effet sur les volumes. Ceci rĂ©sulte du fait que le cycle est dĂ» Ă une solvabilisation accrue des acquĂ©reurs par lâamĂ©lioration des conditions de financement. Autrement dit, ce cycle rĂ©sulte dâun choc de crĂ©dit, rĂ©sultant de la politique monĂ©taire des banques centrales. Les prix reviendront Ă la normale quand les conditions de crĂ©dit redeviendront Ă©galement normales.sbW0.