Dèsson arrivée le jeune homme (il n’y a pas de femmes à la Légion étrangère) devra effectuer une série de trois tractions complètes. Les jours suivants, chaque candidat effectue 25 mètres de natation (les non-nageurs sont exclus d’office) et un test de luc léger avec pour objectif palier 5 minimum ce qui correspond à 2 500 mètres de course en moins de 12 minutes.
SPORTS EVALUATIONS Complete overhand pull-ups with an outstretched arm start, in a low position between each pull Light Luc endurance test measures "maximum aerobic speed" VO2max The goal is to reach the highest level, at least level 5 corresponding to 2500 m in the COOPER test PLEASE NOTE IT IS STRONGLY RECOMMENDED TO BE ABLE TO SWIM 25 M MINIMUM WITHOUT MATERIAL ASSISTANCE
BONSOIR. la Légion s'en fout de votre visa, mais seulement si vous les intéressé , le plus important pour la Légion , c'est de prendre les meilleurs d'entre vous ,c'est cela l'impératif . et dite vous bien que ,pour une place de libre, il y a 10 volontaires ici ,sur place par contre les refusés sans visa auront la police aux fesses carSOUVENIRSQUI PASSENT........... Engagez vous vous verrez du pays ! Afin que les plus jeunes aient des éléments de comparaison. Les époques et les gens changent mais le fond demeure le dans notre existence tout semble aller de travers s’offrent à nousun certains nombres de solutions dont celle de rompre totalement avec notre vieprécédente surtout lorsque l’âge n’est pas trop avancé. A quelques mois de mes22 ans, en novembre 1967, je me présente au Poste de Recrutement de la Légion Etrangère dela PART DIEU à LYON. Le poste se trouvait à l’époque à l’intérieur de l’enceinte de la caserne et secomposait d’une baraque relativement grande peinte, comme il se doit, en Vertet Rouge. Une petite barrière de bois la séparait du terrain au bord duquelelle trônait. Je fus accueilli par un légionnaire d’origine suédoise et présenté au chef de poste. J’avais eul’opportunité de rencontrer des légionnaires à l’occasion de mon servicemilitaire qui m’amena au mess de garnison officiers/sous officiers de la PartDieu, après avoir effectué mes classes au Centre d’Instruction au Service duMatériel CISM n°2 de LUNEVILLE et être passé par un bataillon de réserve dela même arme à VENISSIEUX Rhône. Sans doute ne savait on que faire de moiaussi je fus affecté au mess de garnison. Je devais y passer le restant de monservice soit environ 14 mois sur les 16 qu’il comportait à l’époque. Bref, unjour je fus chargé de porter le repas de midi au sous officier de Légion quiétait de permanence. L’impression que j’ai gardé de cette première visite estcelle de m’être trouvé hors du temps au milieu de militaires totalementdifférents de ceux que j’avais pu rencontrer jusque là et qui bien évidemmentme proposèrent de m’engager. Je me souviens avoir décliné l’offre tant elle mesemblait inappropriée. MARSEILLEet le Bas Fort Saint NICOLAS Après quelques jours passés sur placeau cours desquels je signais mon engagement devant l’Intendant militaire je fusdirigé un soir sur MARSEILLE. Mon compagnon de voyage et d’engagement étaitespagnol et je fis mon premier apprentissage de la langue de CERVANTES durantle voyage bien moins rapide que dans un TGV ! De la gare St CHARLES deMARSEILLE nous fûmes dirigés au bas Fort St NICOLAS où s’effectuaient àl’époque toutes les opérations nécessaires à l’engagement du candidat. Ilconvient de rappeler que le quartier VIENOT était en chantier et que les seulspassages que nous y fîmes furent pour percevoir notrepaquetage, pour passer la visite médicale et la veille de notre départ pour dormir àla CAPLE. Pour la première fois de ma vie je dormis dans un “sac àviande” ! La chambrée du bas Fort St NICOLAS était remarquable en ce sensque les lits étaient superposés sur quatre étages ! Le somnambule perchéau dernier avait intérêt à faire gaffe où il posait les pieds ! Le soir laporte d’accès était fermée à clef et un élève engagé montait la garde avec ungoumi ! Véridique ! Nous pouvions, entre nos diverses occupations,monter sur la terrasse pour regarder leVieux Port et laisser notre imagination prendre le large. Le foyer se trouvaitsur cette terrasse. Dans le réfectoire trônait en bonne place une peinture ducombat de tests psychotechniques révélèrentma personnalité et aussi mon inaptitude au pilotage de missiles MILAN avec unmatériel qui ressemblait à une manette de jeu d’enfant telle que l’on peut entrouver de nos jours, le missile étant filoguidé. L’officier du Bureau deSécurité Légion Etrangère BSLE me demanda de lui raconter ma vie quepersonnellement je ne trouvais pas extraordinaire. En fin de compte je fusconvoqué et l’adjudant qui me reçut me demanda ce que je venais faire à laLégion compte tenu de mon profil quelque peu atypique pour un futur légionnaire !Il me proposa de réfléchir quelques instants afin que je sois sûr de mon choixet après lui avoir répondu que je souhaitais continuer il me déclara que jeserais peut être amené à le regretter. Je lui signifiais que mon choix étaitfait et nous en restâmes là. LeGroupement d’Instruction de Légion EtrangèreGILE de BONIFACIOAprès environ 2 semaines passées auBas Fort nous fîmes mouvement vers AUBAGNE d’où nous partîmes prendre l’avion àHYERES. Un vieux Nord Atlas effectuait alors la liaison avec AJACCIO où nousatterrîmes. Le restant du voyage jusqu’à BONIFACIO s’effectua en GMC et futpénible tant les routes de Corse sont sinueuses et le trajet long. Aprèsl’appel sur la place d’armes nous fûmes répartis dans les compagnies. Pour mapart j’héritais de la 1ère et fus affecté à la section du souslieutenant SAPET il finira sa carrière comme lieutenant colonel. Lachambrée se trouvait au second étage du bâtiment et regroupait une bonnetrentaine d’engagés volontaires. Elle comportait deux dortoirs de litssuperposés avec leurs armoires. Dans chaque dortoir un caporal étaitresponsable et logeait derrière un rideau constitué de ces mêmes armoires. PRISEEN MAINSParfois nous sommes amenés à nousposer des questions sur la santé mentale des gradés qui manifestement prennentun malin plaisir à nous houspiller ou nous faire faire des exercices dont nousne percevons pas l’utilité. Ainsi monter et descendre deux étages pour serassembler au pied du lavoir derrière le bâtiment le plus rapidement possibleavec à chaque fois, bien entendu, un record à battre. Ce fut ensuite le grandnettoyage des chambrées. Lavées puis cirées. Le béton gaufré avait fièreallure. Traçage des lignes blanches passant au ras des pieds arrières des litset séparant si j’ose dire la partie commune destinée aux gradés de la partiedestinée aux engagés volontaires. Et là, les ménagères vont apprécier, noushéritâmes chacun d’une paire de patin en feutre. A l’origine ce feutregarnissait l’intérieur des caisses de grenades. Désormais tout déplacement dansla chambrée s’effectuait en patins et le lustre du béton était savammententretenu avec la brosse à chaussures pendant les temps morts notamment entrela fin des repas et la reprise de l’instruction. Pas question de nous laisserinoccupés ! Puis ce fut l’apprentissage de la couture avecles étiquettes à coudre sur l’isolateur, le matelas et les couvertures. Ainsiceux qui avaient des problèmes d’incontinence ne pouvaient pas aisémentéchanger ces au carré du paquetage dansl’armoire après, bien entendu, une revue de détails destinée à vérifier que cepaquetage était bien complet. La revue eut lieu à l’extérieur sur la demi-toile de tente ! Leschaussures furent alignées aux pieds de chaque double lits avec pour lesrangers, les brodequins et les chaussures de ville les semelles cirées ! Anoter que chaque engagé recevait une paire de rangers et une paire de brodequinsavec une paire de guêtres US. Rangers neuves et brodequins usagés maisressemelés. Les rangers ne devaient servir qu’aux prises d’armes et momentsofficiels. Les brodequins servaient au quotidien. Nous eûmes droit à quelquesrassemblements tors nus et en BONIFACIO c’est la Corse maisau mois de décembre la partie nord de l’île est un peu “fraîche” même si lajournée la chaleur est supportable. Le vent est omni présent tout au long del’année. A cela il convient d’ajouter les corvées de compagnies. J’héritaisd’une sorte de lustreur constitué d’un assemblage de brosses à chaussures surlequel était posé un poids afin d’obtenir une bonne adhérence au sol. Le toutétait fixé après un manche à balai et actionné par le volontaire. Le béton dansles parties communes était également ciré et il fallait qu’il brille ! Parcontre dans ces parties du bâtiment pas de patins ! Bref entre ce travaildans les courants d’air du rez de chaussée de la compagnie et lesrassemblements torse nu je tombais malade. Les paroles de l’adjudant du BasFort St NICOLAS me revinrent en mémoire car il faut bien le reconnaître monmoral accusa une baisse vertigineuse. Je ne me fis pas porter pâle afin de nepas me faire remarquer et éviter de devenir par la suite une tête de turc pourles caporaux. C’est un camarade qui alerta le caporal sur mon état de santé etje me retrouvais à l’infirmerie avec un début de pleurésie ! Piqûres etautres potions me rendirent à la section assez rapidement. Cette infirmerie jedevais la revoir notamment pour recevoir les piqûres réglementaires etautres contre visites visite TAP et pour une chose dont je parlerai repas étaient pris au réfectoireoù nous nous rendions d’abord en silence puis en chantant lorsque nous eûmes apprisquelques chants et à marcher au pas. Il en était de même pour sortir ou entrerdans la citadelle MONTLAURE. Toujours en chantant avec la sempiternelleremarque du gradé “ plus fort j’entend rien”. Il faut croire pourtant que la sectionchantait bien puisqu’un jour AUBAGNE envoya quelqu’un pour enregistrer un chant. Je suppose que c’étaitdestiné à compléter une cassette audio. En tout cas pas de droit d’interprètepour les chanteurs ! La SACEM n’a jamais du mettre les pieds dans unquartier Légion !La mise en jambes fut pour moi un peudifficile avec un cross régulier, des marches autour de la ville pour nousmettre en appétit et même jusqu’au champ de tir. Le parcours du combattant avectoujours un record à battre et sa fosse dont nombre n’arrivait pas à s’extrairefaute d’avoir de la force dans les bras. La planche “irlandaise” elle aussiétait un obstacle quasi insurmontable pour beaucoup. J’avais appris latechnique à la régulière et me sorti très bien de ce handicap ! Leparcours du risque avec sa roulette qui faisait peur à certains. Les mains unefois accrochées après la poignée une poussée dans le dos et roule !Personnellement j’ai toujours eu cette réflexion devant un exercice sortant del’ordinaire “d’autres l’on fait avant toi et tu n’es pas plusc.. !”. Enfin le parcours “grenade” sur lequel le futur légionnairetrouvait un certain nombre de situations et d’obstacles où jeter une grenade. Jeserrai les dents et le physique se mis progressivement en place au bout d’une bonnequinzaine de jours. Après tout je n’avais que 22 ans. Une partie de l’instruction sedéroulait également à l’intérieur de la citadelle MONTLAURE au lieu dit “ lecaveau “ Une petite place dominait le cimetière communal d’où le lieu tiraitson nom. Je me souviens de mémorables parties de coucher, ramper, debout,courez ! Il y avait même un stand de tir au fusil. Les cartouchesutilisées en ce lieu avaient une balle en plastique. Pour le tir avec balleschemisées laiton nous nous rendions au champ de tir extérieur à quelqueskilomètres de BONIFACIO où la plagen’était pas très loin et où nous eûmes droit un jour à une baignade, évidementà poils, dans une eau dont la température ne devait pas dépasser 15° ! De nos jours l’apprentissage, dufrançais, est devenu une affaire de camaraderie avec un francophone encadrantdeux non francophones. Le premier est responsable des progrès des seconds lesquelssont mis sous pression par leur professeur ! J’ai le souvenir d’un coursde français au caveau. Le caporal brandissait au dessus de sa tête un fusil MAS36 et répétait “ceci est un fusil”. Chaque engagé devait répéter ce de problème pour les francophones mais le premier étranger à répéter, unallemand, prononça le mot “gewehr” fusil. En guise d’encouragement il reçu le fusil enpleine figure et le choc lui fit faire quelques pas en arrière. Malheureusementpour lui il bascula dans le fossé qui séparait la placette du cimetière etroula au fond de celui-ci contre le mur du boulevard des allongés ! Latête un peu chiffonnée il remonta et au second tour de présentation du caporal il prononça certes en mauvaisfrançais, mais en français tout de même le mot attendu. Finalement au bout de 4mois l’apprentissage du français avait fait du progrès chez nombre de mes camaradesétrangers. Disons que la méthode “ assimil” est moins percutante mais les ordres doivent êtrecompris rapidement. Pour cela chaque ordre donné était répété par l’engagé. Revued’armementQui se souvient des revues d’armesaprès le tir. Bien entendu tous les engagés volontaires et ont entendu parler de revues d’armes en gants blancs mais ne l’on pasvécue ! Moi si ! Retour du champ de tir dans le milieu de l’aprèsmidi. Nous devons nettoyer nos armes avant qu’elles ne soient reversées aumagasin d’armement. Le sous officier adjoint nous indique l’heure de la revueet tout le monde s’active à rendre propre son fusil. Certains ont l’audace denettoyer leur arme avec de l’eau chaude et du savon, d’autre passent du papieraluminium papier de chewing- gum dans le canon pour le faire briller !Véridique. Bref nous lustrons notre flingue et arrive le moment de la revue. Lesous lieutenant entre dans la salle dont les hommes sont figés au garde à du sous officier adjoint. Le sous lieutenant sort et enfile unepaire de gants blancs. Inutile de dire la tête que font les engagés volontairesqui se doutent bien que cette revue d’armes prend une tournure de jeu avec desdés pipés ! Après une dizaine d’armes manipulées les gants sont bons àjeter! Le sous lieutenant nous annonce une marche de nuit pour le soir même. Jepourrai un jour raconter cela à mon petit fils mais comme il n’y a plus deservice national et donc plus de manipulation de fusil et de revue d’armes je doutequ’il puisse apprécier l’histoire ! Orandumest ut sit mens sana in corpore sano JUVENAL-satiresPas besoin de prier à la Légion pourobtenir un esprit sain dans un corps sain. L’encadrement se charge de voustrouver les prières chansons de marche ou de bivouacs, les rappels à ladiscipline et les mortifications exercices physiques et privations pourobtenir un corps d’athlète avec une tête dont sont absents interrogations et questionnements!C’est un ami du général ROLLET qui comparait la Légion à un cloître. Je supposeque les légionnaires étaient à ses yeux des moines soldats ! Encore quesur le chapitre de l’abstinence le général n’était pas un modèle contrairementaux engagés volontaires privés d’une hypothétique rencontre par privation depermission ! De toute façon en CORSE faire une rencontre féminine étaitaussi improbable que d’être invité à un dîner aux chandelles à la Préfecture!Après tout la CORSE a été occupée, entre autre par les Sarrasins, et leshabitudes ont la vie dure !Le matin réveil vers 6h au son del’hymne national monégasque diffusé par la station RMC sur la radio du caporalde chambrée lequel voulait sans doute connaître les premières nouvelles du jour. J’ai ainsi appris l’air de l’hymnenational de mon pays d’adoption bien que je n’ai jamais posé un pied sur sonsol. Lorsque l’on raconte des souvenirs il faut faire attention à précisercertaines choses. Ainsi j’avais racontée cette anecdote à mes garçons omettantde leur dire que l’hymne était transmis par la radio monégasque. Ilsconsultèrent leur manuel de géographie et trouvèrent que la Principauté deMONACO était tout de même assez éloignée de BONIFACIO et qu’il était doncimpossible que j’ai pu entendre quelqu’un jouer du clairon depuis ce petit vrai qu’il aurait fallut souffler relativement fort ! A 22hextinction des feux avec parfois un réveil brutal pour un exercice denuit ! Le réveil et le coucher étaient signalés par les sonneries d’unclairon! Rationou ratio ?Moment privilégié que l’instruction auchamp de tir car il y avait toujours un marchand de sandwichs à l’affût et nousne mégotions pas sur ce genre de dépense. Ce n’était pas la boite de pâté ou desardines pour trois avec quignon de pain qui pouvaient combler notre faim lematin après le petit déjeuner et la marche. En effet l’intendance militaire,toujours près de ses sous, prévoit des rations journalières équilibrées pour unrond de cuir mais pour un jeune homme qui fait beaucoup d’exercices physiquescette ration s’avérait trop juste et pour tout dire insuffisante et nous crevions un peu de faim. Dès la premièredistribution de boite de ration j’ai fait en sorte de toujours avoir au fond demes poches des biscuits de ration dit biscuits de guerre ! Certes ils sontdurs à croquer mais ils tiennent au ventre ! A la cuisine les cuistots nese posaient sans doute pas beaucoup de questions sur la présentation des mets et les gamelles étaient toujours vides aprèsl’appel au rabiot! Il faut avoir vu la ruée vers le rab, chaque table envoyantson représentant et comme d’habitude les premiers arrivés sont les premiersservis dans une bousculade incroyable qui devait faire marrer l’encadrement carrégulièrement revenait la remarque “tu t’es engagé pour lagamelle ?” manière de dire que sur ce chapitre on ne pouvait être quedéçu !Chaque jour l’adjoint au chef desection nous passait en revue, inspectant le rasage, les mains la ce temps les caporaux furetaient soulevant ici et là les matelas pourdénicher le linge sale. Gare à celui qui avait négligé de descendre laver sonlinge au lavoir à l’eau froide bien entendu et qui se faisait était salée ! Un de mes camarades se retrouva à poilencore ! au mois de février sous une citerne d’eau en pleine campagneavec une brosse en racine. Le soir avantl’appel nous devions remettre le paquetage au carré et nous devions descendrecirer nos rangers et brodequins et remonter fissa ! Pour pouvoir grillertranquillement une cigarette j’ai quelque peu joué à la roulette russe en necirant dessous qu’une semelle sur deux. J’avais remarqué que le sergent desemaine soulevait, au hasard, un brodequin et généralement c’était celui dupied gauche. Il faut vivre un peu dangereusement parfois pour garder un espacede liberté ! Le lavage du linges’effectuait au lavoir le samedi après midi et le dimanche c’était le fer pour toute la section. Attendre son tour avec parfois un treillis malrepassé à la sortie, sujet aux critiques de l’adjoint au chef de section lorsdu rassemblement ! Les exercices de défilés sedéroulaient le samedi matin dans la cour du quartier au son du Boudin diffusépar un haut parleur. Je suppose que les corses alentour devaient après tout ils étaient contents de récupérer une partie des soldes dessous officiers et officiers. Il n’y a pas de Yang sans Yin. Et puis BONIFACIOavait récupéré le monument aux morts de SAÎDA rapporté par l’unité de Légion engarnison dans cette ville en 1962. Ce monument était dédié à tous les morts desunités ayant participé à la conquête de l’Algérie. La Légion en fit don à laville de BONIFACIO lorsque la décision fut prise d’installer la LégionEtrangère en apprîmes l’art du ratissage. Semettre en ligne et conserver celle-ci tout en nous déplaçant vers l’avant. Pasquestion“ pour les gradés” de contourner un obstacle. C’est ainsi que le radiodisparu dans une cavité naturelle recouverte d’arbustes et de buissons et quec’est grâce à l’antenne fouet de son poste SCR 300 que nous le retrouvâmes. Endébut d’année 1968 nous participons à des manœuvres avec des unités américainesen route pour le VIETNAM. Des anglais sont aussi présents ainsi que des unitésde fusiliers marins commandos français. Durant trois jours le temps futexécrable avec de la pluie. Nos couchages étaient trempés et nous n’avions riende sec sur nous. Les trous individuels auraient pu servir de baignoire. J’aigardé le souvenir du débarquement américain dans une petite baie. Nous étions installés sur une colline, qui avait connue récemmentle feu, au milieu d’une forêt de squelettes noircis. Le soleil avait fait sonapparition et en attendant que les “hostilités” débutent nous piquions pour cequi me concerne un roupillon au sec le dos calé sur un rocher bien chaud. Nousvîmes progresser les éléments de tête colonne par un et ceux ci curieusement nerespectaient pas les distances que nous inculquaient, parfois à coup de piedsau cul et grands renforts de coups de gueule, nos instructeurs. Les “ricains” essuyèrent une charged’un peloton d’élèves gradés Légion qui arrivèrent au contact. Le moment venu,le sous lieutenant jugeant la distance de tir correct, nous ouvrîmes le feuavec nos MAS 36, AA 52, et pistolets mitrailleurs pour les gradés. Lesmunitions que nous utilisions étaient en plastiques et trop souvent lacartouche, au départ du coup, fondait sous l’effet de la chaleur et collait àla chambre de tir perturbant le tir automatique notamment. Fort heureusementnous avions été pourvu d’un petit couteau je m’en veux de l’avoir perdu etnous fourgonnions pour sortir l’étui de la chambre. Bref au premier coup de feules américains tombent au sol et s’organisent pour monter à l’assaut de notreposition. Rapidement nous sommes à court de munitions et le sous lieutenantnous harangue et nous dit que nous allons faire CAMERONE ! Ordre que nousexécutons bien volontiers nous est donné de défendre la position à coup de parpaings. Les GI devaient s’attendre àtout mais pas à ça. Ils continuent leur progression vers le sommet sous unepluie de pierres en nous lançant, je suppose, des noms d’oiseaux et autresinsultes que personnellement je ne comprends pas. Le premier américain que jerencontre est d’origine hispanique. Il s’appelle MARTINEZ. J’ai retenu son nominscrit sur son treillis. En descendant je note que les étuis de balle à blanc desGI sont en cuivre ou laiton. Une armée de riches quoi ! En tout cas il nefaisait aucun doute que dans la réalité nous n’aurions pu défendre une positioncomme celle où nous nous trouvions. Entre l’aviation, les canons des bateaux,éventuellement le soutien mortier nous aurions été laminés et les GI n’auraienteu qu’à prendre possession de la colline. Les gradés nous lancèrent à larecherche des paquetages que les commandos de marine déposaient, en sureté,afin d’être plus mobiles. Une fois ceux-ci découverts ils firent en sorte queles marins gardent la taille mannequin ou se démerdent pour trouver de quoimanger ! Taquins les légionnaires ! Toutefois je garde également unmauvais souvenir de ces manœuvres. C’est le geste d’un sous officier de lasection à l’encontre des engagés volontaires. Sans doute mécontent de notretravail au cours d’une journée il nous fit aligner et passant devant chaqueengagé il balança la crosse de son PM dans la figure de chacun. Bien évidemmentmême au garde à vous, voyant ce qui se passait je me protégeais de l’impact avec la crosse de mon fusil. Le chocm’envoya valdinguer et dans l’affaire je perdis mon béret et du finir la manœuvreavec mon tour de cou sur la tête ! Ce type était l’illustration du parfaitpsychopathe. Sans doute n’avait il pas lu SUN TZU qui dit qu’un chef gouvernepar l’exemple pas par la force. Si la section manœuvrait mal la faute enrevenait à l’encadrement qui sans doute n’avait pas su faire comprendre sesordres car nous étions tous plein de bonne volonté ! Suiveznous sur les réseaux sociaux :INSTAGRAM : : https://www.facebook.com/LegionetrangereO Pour devenir Fusilier de l'Air ou Commando Parachutiste de l'Air, vous aurez différents tests à passer pour vérifier que votre profil correspond bien à votre projet. Ces tests permettent de déterminer 3 types de capacités aptitude verbale, aptitude au raisonnement logique, aptitude de traitement. Ces tests sont adaptés selon le niveau hiérarchique visé. Ils se déroulent sur ordinateur et comportent un test de raisonnement un test spatial un test arithmétique un test verbal un test d’attention un test de vitesse de codage Pour ces épreuves, il n’existe pas de support d’entraînement spécifique mais vous pouvez vous préparer en cliquant ici. Pour évaluer votre aptitude à pratiquer l’Anglais, vous passez le test de Chambéry » qui porte essentiellement sur la compréhension écrite. Ce test dure 55 minutes et se présente sous la forme d’un questionnaire informatisé composé de 150 questions à 8 choix multiples. Pour vous préparer à cette épreuve, cliquez ici Cette évaluation est composée de 3 épreuves L’épreuve de Luc Léger * une course progressive de 20 mètres séquencée par paliers d’une minute pour évaluer votre endurance. Consultez le barème ici Pour intégrer un escadron de protection en tant militaire du rang, vous devez à minima obtenir les résultats suivants Pour les hommes Palier 6 +45"s Pour les femmes Palier 4 +45"s Pour intégrer un escadron de protection en tant que sous-officier ou CPA Pour les hommes Palier 7+45"s Pour les femmes Palier 5 +30"s Les épreuves de tractions, poulie et pompes à la suite d’un parcours d’obstacles, cette épreuve est destinée à tester votre force musculaire par des tractions à la barre fixe pour les hommes et à la poulie haute pour les femmes.Consultez le barème ici Pour intégrer un escadron de protection en tant militaire du rang, vous devez à minima obtenir les résultats suivants Pour les hommes tractions 4 tractions minium Pour les femmes tirage poulie 21 répétitions à 30kgs minimum Pour intégrer un escadron de protection en tant que sous-officier ou CPA Pour les hommes tractions 9 tractions minimums Pour les femmes 34 répétitions à 30kgs minimum L’épreuve des squats* un test consistant à réaliser le plus de squats possibles en une minute. Pour vous préparer, Consulter le barème ici Pour intégrer un escadron de protection en tant militaire du rang, vous devez à minima réaliser 40 répétitions. Pour intégrer un escadron de protection en tant que sous-officier ou CPA, vous devez à minima réaliser 45 répétitions. Si vous candidatez en tant que CPA, vous devrez passer un entretien avec un psychologue. Cet entretien permettra de déterminer votre aptitude au métier de commando parachutiste de l'Air. L'entretien de motivation avec des professionnels du métier ou du poste auquel vous prétendez se déroule en plusieurs phases une phase de présentation, l'adéquation entre votre profil et votre CV, des questions simples sur l'aéronautique et le monde militaire ainsi que des questions sur votre motivation pour rejoindre la communauté des Aviateurs.
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