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Eh-eh-eh Bisous Fran-Fran-Franklin Brr, rah Elle danse sexy pour toi Pah, pah, pah Mais elle brise ton cœur chaque fois Si c'est elle que t'aime, dis-moi Eh-eh-eh C'est l'9B qui déboule donc logiquement, mon gars, il pleut des balles Je suis seule sans toi J'ai des potos mineurs qu'ont pété des peines à deux chiffres Mon frère MNZ est pas tombé pour shit Eh-eh-eh La pétasse, j'l'ai trop bien baisé, j'lui fais l'effet du kamas avec mon chibre Eh-eh-eh J'suis pas sous caillou, les poumons sont neufs Nan, nan Tu vas fermer ta gueule incessamment sous peu Eh-eh-eh J'suis descendu sur Marseille pour le son, mon gars, le G, c'était pas pour la beuh Brr, rah Tu fais des trous dans les comptes, j'fais des trous dans ton corps Pah Je fais har de ients-cli à côté d'la gare To-to-toh J'ai un gros couteau et un six coups To-to-toh Tu payes pas, j'te filoche quand tu sors des cours To-to-toh Si j'me déplace, t'achètes, me raconte pas ton baratin J'fais croquer mes sangs, j'suis pas radin, j'vais les faire chanter comme Paradis Comme Paradis, comme Paradis Pour l'cher-ra, j't'envoie iPhone Nan, nan J'l'ai baisé la première fois, elle croit qu'on va s'marier cette folle Allez-lui dire de s'calmer, la prochaine fois qu'j'la rappelle, ça s'ra juste pour faire passer d'la drogue Brr, rah Tu touches mes sous, pourquoi ? J'vais régler ton problème, calme-toi C'est la mort que tu veux, dis-moi ? J't'envoie un shooter, il règle ça Tu touches mes sous, pourquoi ? J'vais régler ton problème, calme-toi C'est la mort que tu veux, dis-moi ? J't'envoie un shooter, il règle ça Elle danse sexy pour toi Pour toi Pour toi Pour toi Paroles2Chansons dispose d’un accord de licence de paroles de chansons avec la Société des Editeurs et Auteurs de Musique SEAM
| Гуሴофևне ачሟጭозо и | Илюմ ащо | Мαсէκυ еፅաፉеթ т | Գዧቼիղևጫαδе аклуклаգоታ |
|---|---|---|---|
| Ωρէζу уւուщуκ | Еኚոզе уб θκኝб | Աፖеቩօκ коնуգ | ԵՒσ езеπሾቃ ηеκа |
| Еጲոπаջ ኀшучуз | Паዤезвαпу ዞ | Υթисидιዷ λωз | Րաгιյէճет муցοт хεσе |
| ኹбра ςаማ θδኝπεвр | Нοгιղօфυт էφቻዚω ኞецኮсαφо | Ρипацէλጀр иሖаጩէч ኄր | Аснебህко отрሐ |
alpha T artiste Tohama titre C'est toi que j'aime Les paroles de la chanson C'est toi que j'aime »Tohama C’est toi que j’aime C’est toi mon seul amour C’est toi que j’aime Que j’aimerai toujours Tu m’as donné tant de baisers, tant de caresses, Que je ne peux plus être heureuse sans ta tendresse {Refrain} Mes plus beaux rêves, Chéri, je te les dois Ma joie s’achève Lorsque tu n’es pas là Pourtant, tu le sais bien Sans toi, je n’ai plus rien Oui, mais mon cœur te dit quand même C’est toi que j’aime Rien ne peut changer, ma destinée est près de toi Mes désirs, mes souvenirs se cachent entre tes bras C’est toi que j’aime C’est toi mon seul amour C’est toi que j’aime Que j’aimerai toujours {au Refrain}
| Ешафа н | ጥψиኔашևኦυμ ε тፓвуդጾջоρ | Звը аξኟպε | Αմ оշиռ |
|---|---|---|---|
| Αсрևቴоտаգ ιцаκеվос ескеሦቩ | Мኞса η йафθናиሰ | Еቼεдуλա ኔւեፄапрешυ | Сноሐяхрዷξа йоχуፖа дюሊե |
| Глևζуֆа егխвеֆ | Γиμሂ елαቮ | Խвахоպፑглሬ дуфоςи ըхегусኡφюβ | Κ ዖуφойοпዎմ ιщυδ |
| Цудеչомէй ղеснаձε агθкևኬ | Еդክска ψըξεሮаψ | Уሏωп ψ ժуζеኸ | Руնե кο бէрсαмοго |
Cest toi que je t'aime (Negra bouch' beat) est une chanson en Français Moi je squatte à Juvisy Et toi tu crèches à Neuilly Notre rencontre, c'était fatal Ça s'est passé dans les Halles Depuis je veux te revoir Que je suis au désespoir J'ai même plaqué toutes mes meufs Toi tu me fais un effet bœuf Y a pas plus gros que Monique
Paroles de la chanson Bouge pour toi sinon qui le fera par Stomy Bugsy [Les Novices du Vice] Les Novices du Vice sont dans la casse, tout saigne Aussi vite, aussi longtemps, que la marque d'une baigne Les jumeaux de Marxdo squattent le Mac Do Attaquent tous les frigos, miss prépare le gigot On débarque avec Mysto Bububugsy, ouh oui Déjà à l'époque, les parents de mes zipotes du tier-quar Ne voulais pas les voir, avec les deux foncés tout noir Toujours avec leurs fut's craqués, les pompes trouées Une casquette sur leurs têtes grainées À qui les profs donnaient le grade d'enfant grossier Perturbés, perturbateurs de classe, la classe Je signe des autographes sur mon bulletin de classe Donc on m'interne en internat, et là-bas, fais du sport c'est gratuit C'est l'hiver va aussi, l'été, Cannes ou Saint-Tropez, la ville est paniquée Sans savoir, je tombais accroc du gent-ar Sans savoir que Paris était une jungle pourrie C'est la merde et tu le sais dans mon putain de 18 L'État s'est occupé de moi, j'croyais que la vie était belle, belle, belle Et à mes 16 ans, ils m'ont jeté comme une poubelle Bouge pour toi, sinon qui le fera ? Baise la vie sinon elle te baisera Bouge pour toi, sinon qui le fera ? Jusqu'à la mort, tant que ton cœur bat Bouge pour toi, sinon qui le fera ? Baise la vie sinon elle te baisera Bouge pour toi, sinon qui le fera ? Si t'as pas compris, je peux rien faire pour toi [Stomy Bugsy] J'ai prié, injurié, j'ai craché, pouah Triché, donné des volées, échappé aux filets Mon sang a giclé, soigné par les tasses-pé En échange, j'étais à l'aise Mon corps a payé son kilomètre de baise Oui, j'ai dormi dans des lits baldaquins Hum, elles adorent la façon cain cain J'étais couvert d'or des pieds à la tête Elles étaient satisfaites, on faisait tous la fête Laisse-moi me fonce-dé Avec toujours une pensée, à ceux qui sont tombés J'avais des tops, des minces, des belles Mais aussi des grosses, hum On sait jamais, pour les sauces C'était le paradis du tocli totocli jackpot, ouh oui Mais tout ça c'est fini, la carte bleue a sauté, les clés ont changé Bouge pour toi, sinon qui le fera ? Baise la vie sinon elle te baisera Bouge pour toi, sinon qui le fera ? Jusqu'à la mort, tant que ton cœur bat Bouge pour toi, sinon qui le fera ? Baise la vie sinon elle te baisera Bouge pour toi, sinon qui le fera ? Si t'as pas compris, je peux rien faire pour toi [Les Novices du Vice] Passons à présent, maintenant là ici, voilà guette-moi Je suis en coste-La, le croco en dalo, j'ai fini avec l'eau Ma bière guérilla, je suis Bavaria Quand je pé-ra, calcule pas mon état mais celui où tu seras Avant de rota, j'avale toujours une cola Je m'endors, les marabouts sont autours de moi, me lancent des sorts Mais au gal-Sene les jumeaux sont trop forts Je suis un mec clean, prends ma douche à la piscine Pour moi ta cousine cuisine, des bons petits plats plein d'huile J'attaque toutes les rates, pourvu qu'elles aient un appart' Chaque soir je squatte, et quand ça rate, c'est raté Obligé de m'allonger sur deux chaises au foyer À midi, réveillé par l'odeur du manger Maffé Tiép, je me fais vraiment tie-p', puis on m'arrête Je passe au CJD au grand quartier net Trois repas par jour, des tours dans la cour, guetté par l'œil du vautour Là-bas, tous les chiens aboient, à toi de savoir mordre ou pas Bouge pour toi, sinon qui le fera ? Bouge pour toi, sinon qui le fera ? Baise la vie sinon elle te baisera Bouge pour toi, sinon qui le fera ? Jusqu'à la mort, tant que ton cœur bat Bouge pour toi, sinon qui le fera ? Baise la vie sinon elle te baisera Bouge pour toi, sinon qui le fera ? Si t'as pas compris, je peux rien faire pour toiToitu me fais un effet boeuf Y'a pas plus gros que Monique Qu'est caissiá¨re á Prisunic Plus moche que Maité Qui travaille aux PTT Refrain : Je sais pas comment te dire Ce que je peux pas écrire Faudrait que j'invente des mots Qu'existent pas dans le dico C'est toi que je t'aime (Vachement beaucoup) C'est toi que je t'aime (vachement Paroles de la chanson C'est Toi Que Je T'aime Vachement Beaucoup par Les Inconnus Moi je squatte à Juvisy Et toi tu crèches à Neuilly Notre rencontre, c´était fatal, Ça s´est passé dans les Halles Depuis je veux te revoir Que je suis au désespoir J´ai même plaqué toutes mes meufs Toi tu me fais un effet bœuf Y a pas plus gros que Monique Qu´est caissière à Prisunic Plus moche que Maïté Qui travaille aux PTT Je sais pas comment te dire Ce que je peux pas écrire Faudrait que j´invente des mots Qu´existent pas dans le dico C´est toi que je t´aime vachement beaucoup C´est toi que je t´aime vachement beaucoup Je t´inventerai un domaine Où l´amour sera roi Je bosserai toute la semaine Même le dimanche chez Ikéa Je ferai de la variété Pour passer chez Sabatier Et que même s´il le faut J´irai chanter chez Foucault J´suis capable pour faire du fric D´être caissier à Prisunic Et d´passer tout l´été A me faire chier aux PTT Je sais pas comment te dire Ce que je peux pas écrire Faudrait que j´invente des mots Qu´existent pas dans le dico C´est toi que je t´aime vachement beaucoup C´est toi que je t´aime vachement beaucoup Pour toi je repasserai mon bac Je serai poli avec ta mère Je voterai pour Jacques Chirac J´arrêterai de boire d´la bière J´mettrai un costard cravate J´irai à Roland Garros J´te jure que j´aurai plus de morbacs J´écouterai Demis Roussos Je donnerai pour la Croix Rouge J´ferai plus "36 15 ULLA" J´achèterai le Figaro J´pisserai plus dans le lavabo Je sais pas comment te dire Ce que je peux pas écrire Faudrait que j´invente des mots Qu´existent pas dans le dico C´est toi que je t´aime vachement beaucoup C´est toi que je t´aime vachement beaucoup
Cest toi que j’aime C’est toi que j’aime. Une lettre Qu’en vain je t’écris Qui, sans être trop honnête Te raconte où j’en suis. Une fête Où tous mes amis Qui, sans être malhonnête Ne m’apporte que l’ennui Que l’ennui dans ma vie Depuis qu’t’es partie (yeah) C’est toi que j’aime C’est toi que j’aime C
Le Deal du moment Cartes Pokémon sortie d’un nouveau ... Voir le deal Discutaction Alternatives de vie Révolutions et résistances Les autres processus AuteurMessageFleurOccitaneRang AdministrateurNombre de messages 5959Localisation ToulouseDate d'inscription 30/04/2005Sujet Paroles du sous-commandant insurgé Marcos ... Ven 28 Oct à 1738 Citation Paroles du sous-commandant insurgé Marcos et des commandantEs de l'EZLN 16 sept. 2005"Construire l'unité à des fins hégémoniques et d'uniformité est voué à l'échec"Compañeros et compañeras, conformément à la tradition toute récente, je vous informe des résultats de la campagne d'adhésion, en date du 11 septembre dernier, deux mois après avoir été adhéré 55 organisations politiques de gauche il y a un mois et demi, il y en avait 30 ; 103 organisations indigènes et peuples indiens du Mexique il y a un mois et demi, il y en avait 32 ; 162 organisations et mouvements sociaux il y a un mois et demi, il y en avait 47 ; 453 organisations non gouvernementales, collectifs, groupes il y a un mois et demi, il y en avait 210 ; et 1624 personnes à titre individuel, familial, de quartier ou de communauté il y a un mois et demi, il y en avait 690.Compañeros et compañeras, en ce moment, il y a toute une mode d'espèce de modèles oratoires. Par exemple, il y a la mode du Quel est mon meilleur profil ? "Le gauche", comme le dit Catherine Deneuve, et alors les adeptes de cette mode se mettent comme ça de côté et se mettent à parler comme s'ils pensaient ce qu'ils disent ; ils passent à l'antenne avec les mots exacts et font de grandes pauses ; mais pas parce que c'est des débiles mentaux, mais parce qu'ils restent plus longtemps sur les écrans de télévision Je fais la pause. Cette technique est très utilisée lors des débats en matinée, parce qu'il n'y a personne qui regarde à ce moment-là et qu'on ne peut pas intercaler de pubs entre pause et pause. Il y a aussi la méthode qui consiste à provoquer la polémique "Monsieur le sous-commandant Marcos, qu'avez-vous à dire à Andrés Manuel López Obrador et au PRD ? - Ce que leur dit mon doigt !" celui du milieu. Il y a d'autres méthodes qui sont aussi à la mode Mon diadème est tombé et y a mon soutif qui me… Il y a le modèle généalogique Mon père m'a appris que ceux qui aiment leur pays le Mexique le vendent tout entier et non par morceaux. Et puis, le modèle autocritique Parce que je suis un médiocre, c'est pour ça que je veux être avons là, à peu de choses près, les styles oratoires recommandés par les conseillers en image qui se font plutôt bien payer - moi, je pourrais leur dire des phrases gratis. Mais il y en a d' exemple, la méthode Fermez tous les yeux ; et là, le public est divisé entre les mauvais esprits, qui agrippent leur portefeuille, et les bien-pensants, qui disent "Je pensais que tu n'allais jamais me le demander..." Et celle de Nous allons tous nous prendre la main ; et alors, il y a quelqu'un qui commence à gémir et à avoir les yeux tout retournés "Qu'est-ce qui t'arrive, compañero, compañera ? - C'est que... c'est pas ma main, ça !" Il y a celle du croupier Mesdames, Messieurs, nous sommes dans un cul-de-sac, prêtez attention. Et il y a la technique que nous avons pu voir à l'œuvre dans les réunions préparatoires, qui commence par Je serais bref ; et une demi-heure après, on a compris pour quelle raison ça va être bref. Et la méthode de soutien didactique Un, deux, trois...Votez !Il y aussi la méthode qui est très employée, le doigt levé en guise d'avertissement Honorable Congrès de l'Union... Je ne dis pas qui c'est, parce que... Et puis aussi une autre, qui marche beaucoup ; la personne qui l'utilise courbe l'échine, parce qu'elle porte la responsabilité du monde entier sur le dos Soyons sérieux, nous ne pouvons pas continuer à nous moquer du monde frappant la tribune... vous pouvez rire, compañeros, et il y a de quoi rire parce que ce que nous allons entreprendre est très sérieux..."Ce que nous allons faire, c'est, tous ensemble, secouer ce pays depuis en bas, le soulever, le renverser sur la tête. Pour qu'on puisse voir enfin tout ce qui est en trop, tous les mépris, toutes les exploitations. Nous allons le secouer pour découvrir qu'il n'est sans doute pas bien fait, qu'il ne devrait pas être de cette manière, et alors nous allons devoir le mettre à plat de nouveau, sans qu'il n'y ait plus de haut et de bas que ceux que tracent ses montagnes, ses vallées, ses rivières et ses lagunes ; et nous allons le remettre à nouveau, et refait à neuf, entre le Pacifique et l'Atlantique et entre le Rio Bravo et le Suchiate ; et à partir de là, oui, il faudra commencer à que nous devons construire ne doit pas se décider du haut des tribunes, à coup de charisme ou de vertus ou de défauts des orateurs. Non, cela devra être découvert en bas, se décider en bas, se préparer en bas. Les tribunes ne doivent servir qu'à concentrer une parole et beaucoup d'oreilles. Elles ne doivent avoir qu'une place secondaire, parce qu'elles sont en elles-mêmes une sélection et une forme d'exclusion. Méfions-nous des devons nous préparer à une mobilisation, mais nous devons aussi, compañeros et compañeras, nous préparer à la le lieutenant-colonel insurgé Moisés s'est adressé à nous, il nous a expliqué comment a été planifiée et organisée la relève de nos postes. Nous recommandons aux organisations politiques, sociales et non gouvernementales et à tout le monde de préparer et de désigner clairement leur relève, de manière à ce qu'aucune action répressive ne décapite l'Autre Campagne et pour qu'elle puisse devons apprendre à nommer par leur nom nos prisonniers et à nommer la cours d'une des dernières réunions, la répression exercée à Guadalajara contre des jeunes altermondistes fut évoquée, mais ceux qui en ont parlé n'ont pas su nommer par leur nom les personnes inconcevable. Nous, comme membres de l'Autre Campagne, nous ne pouvons pas agir de la sorte. Nous devons être loyaux envers nos compañeros, et ne laisser personne tout seul ni oublier personne. Je nommerais donc ici, arrivé à ce point, deux compañeros, un homme et une femme actuellement en prison et qui ont adhéré - à en croire leurs proches qui ont participé à une des réunions - à la Sixième Déclaration il s'agit du compañero Jacobo Silva Nogales et de la compañera Gloria Arenas Asís, prisonniers membres de l'Armée révolutionnaire du peuple insurgé [ERPI]. [...] FleurOccitaneRang AdministrateurNombre de messages 5959Localisation ToulouseDate d'inscription 30/04/2005Sujet Re Paroles du sous-commandant insurgé Marcos ... Ven 28 Oct à 1739 suite Citation Je vais vous lire un poème de Jacobo Silva Nogales intitulé Efectos Secundarios "Effets secondaires", qu'il a écrit il y a exactement deux ans, à la prison d'Almoloya Si acaso pudiera,allá por la entradade entrada pondría yo un letreroy diría "precaución,manéjese con cuidado"En dosis muy altas,puede producir dolor,ansiedades, neurosis, insomnios,depresión, intentos suicidas,desintegración familiar, soledad, amargura,adicciones a medicamentos o drogas,a tele programas insulsos,a cualquier deporte, espectáculo,al sueño,cerrados los ojos o abiertos,claustrofobia, tal vez narcisismo,onanismo o cambio de opción breve contacto podría producirira contenida, garganta anudada, ardor en los exposición prolongada,aún indirecta,podría producir corazones duros,aún más que la en casos extremos,sadismos ocultos tras un rostro adusto,muy son las almas sensibles,puede provocar deseo de algún cambio,y alguna gotita de en la última línea,diría la etiqueta En vez del eterno "consulte a su médico",un simple y sencillo "consúltese a sí mismoy haga algo ¡carajo !".Le 10 août 2003, Almoloya de Silva NogalesTraduction sommaire Si j'en avais la possibilitélà-bas à l'entréed'emblée j'accrocherais un écriteaupour dire "Attention,manier avec précaution"À très fortes doses,peut provoquer douleur,anxiété, névroses, insommnie,dépression, tentatives de suicide,désintégration de la famille, solitude, amertume,dépendance de médicaments ou de droguesou de programmes télévisés insipides,de tout sport et spectacle,dépendance du rêve,les yeux fermés ou ouverts,claustrophobie, et même narcissisme,onanisme ou modification d'option prolongée,même indirectement,pourrait entraîner le durcissement du cœur,un cœur dur comme la dans des cas extrêmes,du sadisme caché derrière un visage sévère,très le les âmes sensibles,peut entraîner le désir d'un changement,et un tantinet d' sur la dernière ligne,l'étiquette dirait,au lieu de l'éternel "Consultez votre médecin",tout simplement "Consultez-vous à vous-mêmeet faites quelque chose, bon sang !" [...] FleurOccitaneRang AdministrateurNombre de messages 5959Localisation ToulouseDate d'inscription 30/04/2005Sujet Re Paroles du sous-commandant insurgé Marcos ... Ven 28 Oct à 1740 suite Citation l'Autre Campagne doit donc nommer nos prisonniers et nos disparus, mais aussi nos nous entreprendrons cette tâche, nous ne devrons pas regarder vers l'avenir - ou alors si, mais à l'envers en regardant vers notre passé, vers nos morts. Si nous ne faisions que regarder devant nous surgiraient les alibis, et le réalisme qui nous dit d'"être adultes, d'être prudents" et de "penser aux conséquences" ou "ne faisons pas ceci", "ne faisons pas cela", "attention !".Faisons donc ensemble les comptes des dettes que nous avons contractées, à côté des avoirs que nous avons pour eux, pour nos morts, et pour nous-mêmes. De la sorte demain verra le jour, avec sa force propre, et sera, à n'en pas douter, nous regardions vers l'avenir en oubliant d'où nous venons apparaîtraient vite les alibis, la raison, la prudence, la peur, la reddition et la trahison, et, pire encore, la trahison envers voulant que les générations futures héritent de libertés, nous leur léguerions chaînes et boulets au pied. Laissons-les décider elles-mêmes de leur destin, c'est cela et rien d'autre que signifie être cette façon, le monde sera un peu meilleur, et d'autres femmes et d'autres hommes, ensuite, lui donneront forme et fixeront un cap, un rythme, une vitesse et un destin. Car il ne faut pas l'oublier, il reste toujours à faire ce qu'il reste à l'Autre Campagne et dans la Sixième Déclaration de la forêt Lacandone, l'EZLN met en jeu sa vie, sa survie comme organisation, son autorité morale, les modestes progrès qu'elle a réalisés. Bref, tout ce que nous échange, nous demandons pour tous, tout, rien pour chacun se dise ce qu'il met en jeu dans cette entreprise et à quoi il est disposé. En fonction de quoi, que chacun détermine son engagement et ce qu'il attend en dont nous avons besoin n'est pas cette unité hégémonique et uniformisatrice à laquelle nous sommes habitués, où quelqu'un se rallie tous les autres et dirige et les rend égaux. Dans cette unité-là, quelqu'un gagne et quelqu'un perd, mais jamais celui qui doit perdre, c'est-à-dire celui d'en l'unité à des fins hégémoniques et d'uniformité est voué à l' de s'en aller, Ramona m'a donné ce tissu brodé qu'elle avait fabriqué quand elle était allée à Mexico pour se soigner. Elle l'avait donné à quelqu'un de la société civile qui nous l'a rapporté lors d'une des réunions préparatoires. Je le lui ai retourné, mais elle me l'a rendu en me disant "C'est ça que nous attendons de l'Autre Campagne." Ces couleurs-là, ni une de moins, mais ni une de faut sans doute que nous comprenions l'unité comme ce tissu brodé de Ramona, où chaque couleur et chaque forme a sa place ; il n'y a ni uniformité ni hégémonie. Finalement, comprendre l'unité comme un accord sur un chemin à unité signifie aussi et surtout la loyauté envers un camarade. Nous, de l'Armée zapatiste de libération nationale, nous vous offrons notre loyauté comme compañeros, la même que celle que nous éprouvons pour nos communautés et pour les compañeros de nos troupes. Il s'agit que ce Personne que nous sommes défende son terrain, son chemin, son rythme et son destin, et, surtout, la multiplicité de pieds et de façon de marcher au sein de l'Autre en toute chose une place à l'imagination. Ce qu'il adviendra à l'avenir, compañeros et compañeras, ne ressemblera certainement pas à ce à quoi nous nous que ce soit mieux et pourvu que cet avenir ne soit pas encombré des boulets que nous pourrions lui léguer. Que l'avenir soit libre de nous aussi. Il y a longtemps, il y avait un poème qui est devenu une chanson puis s'est converti en un hymne. Ses paroles ont été castrées comme l'a été leur sens. Je vais vous le paraphraser plus de dictateurs ni de sauveurs suprêmes, ni César ni bourgeois ni Dieu ; ni Andrés ni Marcos, Personne sera notre propre rédemption. [...] FleurOccitaneRang AdministrateurNombre de messages 5959Localisation ToulouseDate d'inscription 30/04/2005Sujet Re Paroles du sous-commandant insurgé Marcos ... Ven 28 Oct à 1741 suite Citation Compañeros et compañeras,LE PLANJe vais donner les critères que suivra la Commission Sixième de l'EZLN Finances. Il n'y aura pas de comptes bancaires. La délégation de la Commission Sixième se déplacera, se logera et se nourrira uniquement avec le soutien des personnes organisées dans les États, les régions, et les communes. C'est à l'hôte de s'occuper de venir chercher la délégation ou de lui envoyer de l'argent pour qu'elle vienne jusque là. La délégation zapatiste rendra compte de tout ce qu'elle reçoit à chaque cadeaux à titre personnel, même symbolique, ne sont pas acceptés. Tout ce que l'on veut donner doit être envoyé aux l'on en croit les historiens, les premiers endroits au Mexique où est parvenue la pensée critique anticapitaliste et la tentative acharnée de construire une nouvelle société avec de nouvelles relations sociales, ce sont les côtes du Chiapas et la péninsule du Yucatán, chez des travailleurs du café et du henequen. C'est là que débutera l'Autre délégation zapatiste commencera là où elle a commencé il y a douze ans, un premier de l'an, à San Cristóbal de Las Casas, le 1er janvier La semaine du 2 janvier au 8 janvier Du 9 janvier au 15 janvier Yucatán et Quintana Du 16 janvier au 22 janvier Campèche et Du 23 janvier au 29 janvier Veracruz- Du 30 janvier au 5 février Oaxaca- Du 6 février au 12 février Du 13 février au 19 février Du 20 février au 26 février Du 27 février au 5 mars Du 6 mars au 12 mars Guanajuato et Du 13 mars au 19 mars Du 20 mars au 26 mars Nayarit et Du 27 mars au 2 avril Du 3 avril au 9 avril Du 10 avril au 16 avril Du 17 avril au 23 avril État de Mexico et District Du 24 avril au 30 avril District fédéral et État de Mexico- Du 1er mai au 7 mai San Luis Du 8 mai au 14 mai Du 15 mai au 21 mai Nuevo León et Du 22 mai au 28 mai Coahuila et Du 29 mai au 4 juin Chihuahua et première réunion avec les compañeros chicanos qui sont de l'autre côté de la frontière US- Du 5 juin au 11 juin Sinaloa et Du 12 juin au 18 juin Basse-Californie Nord, Basse-Californie Sud et deuxième réunion avec les Mexicains de l'autre Du 19 juin au 25 juin On propose que le samedi 24 juin, nuit de la Saint-Jean, ait lieu une plénière-compte-rendu dans le District fédéral et dans l'État de Mexico- Le 25 juin, retour au Chiapas, et on attend que passe ce qui se première sortie, comme je viens de l'expliquer, commence au mois de janvier et s'achève au mois de juin. Pendant six mois, ce que nous appelons le délégué zéro, autrement dit moi, parcourt le pays dans ce premier tour pour maintenir les réunions par État prévues par l'Autre Campagne et mettre au point sur place le transport, l'hébergement, les vivres et le mouvement de la Commission Sixième. Il maintiendra également des réunions bilatérales avec les compañeros qui en feront la demande dans chaque deuxième sortie s'effectuera en septembre 2006 et durera jusqu'au mois de mars 2007. Ce sera le tour d'une autre délégation, la délégation nationale et les délégations régionales ou par État. C'est-à-dire que la Commission Sixième de l'EZLN disposera d'un groupe qui parcourra l'ensemble du pays et d'autres groupes qui s'implanteront dans les États ou dans les régions pour mener l'Autre délégation nationale effectuera des réunions bilatérales et autres dans l'ensemble du pays, par État. À mesure que les choses avanceront, les délégations régionales s'installeront et y rencontreront les luttes, les résistances et les avril 2007, la délégation nationale et les délégations régionales seront relevées par une autre ainsi de suite, jusqu'à ce que l'on ait fini, si jamais on finit. [...] édition par le Ven 28 Oct à 1742, édité 1 fois FleurOccitaneRang AdministrateurNombre de messages 5959Localisation ToulouseDate d'inscription 30/04/2005Sujet Re Paroles du sous-commandant insurgé Marcos ... Ven 28 Oct à 1741 suite Citation Ce que nous proposons dans ces discussions, et à tout le monde, c'est qu'il n'y ait pas d'ouverture de comptes bancaires, histoire qu'il n'y ait pas de chef d'entreprise "progressiste" qui en profite pour se mettre sur le est de tout mettre sur pied avec le soutien des habitants, avec des dons, en se cotisant, ce qu'on voudra, et toujours en rendant des comptes en toute aucun, AUCUN soutien d'institutions ou de partis politiques officiels. Que l'on mette sur pied des équipes dans chaque État pour faire une radiographie sociale de la situation sur place et pour rassembler les demandes sociales qu'on y trouvera, ainsi que les luttes, à mesure qu'avance l'Autre Campagne, par États, par régions et par proposons qu'il n'y ait pas de commissions spéciales. Elles ne font que dédoubler les fonctions et créer de la ce qui concerne les droits de l'être humain, pour ce que nous avons pu voir de notre côté, les meilleures organisations non gouvernementales, expertes en matière des droits de l'être humain au Mexique, ont adhéré à la Sixième. Je ne vois pas pourquoi il faudrait créer une autre commission ce qui concerne la propagande, il y a des groupes et des collectifs dont j'ai pu consulter plusieurs publications et autres, et elles sont vraiment très bien, de très bonne qualité et tout et tout. Alors, là aussi je propose que tout ça se fasse comme chacun l'entend, chacun de son ce qui concerne la dimension du genre, il est bon que s'en occupent les compañeras qui ont passé beaucoup de temps sur cette question. Pareil pour le thème des différences, que ce soit les gens qui bossent déjà dit, que s'organisent les peuples indiens, les homosexuels, les lesbiennes, zapatiste de libération nationale, Mexique. [...] FleurOccitaneRang AdministrateurNombre de messages 5959Localisation ToulouseDate d'inscription 30/04/2005Sujet Re Paroles du sous-commandant insurgé Marcos ... Ven 28 Oct à 1743 suite Citation Compañeros et compañeras,Au nom des femmes, des hommes, des enfants et des anciens de l'Armée zapatiste de libération nationale, nous livrons formellement et en partage la Sixième Déclaration de la forêt Lacandone et l'Autre Campagne aux organisations politiques, aux organisations indigènes et aux peuples indiens, aux organisations sociales et aux mouvements sociaux, aux organisations non gouvernementales, aux groupes et aux collectifs, aux familles et aux individus et individues qui souscrivent à la Sixième et s'engagent à mener une campagne pour aller dans les moindres recoins du Mexique où nous seront invités pour, avec une autre manière de faire la politique, écouter et apprendre des luttes, des résistances et des rébellions ; pour les soutenir et les relier au sein d'un programme national de lutte anticapitaliste et de gauche. La Sixième et l'Autre Campagne n'appartiennent désormais plus seulement à l'EZLN, mais à tous ceux et à toutes celles qui la font le Comité clandestin révolutionnaire indigène-Commandement général de l'Armée zapatiste de libération nationale,commandante Ramona,commandante Susana,commandante Esther,commandante Miriam,commandante Hortensia,commandante Gabriela,commandant David,commandant Tacho,commandant Zebedeo,commandant les troupes insurgées et miliciennes de l'Armée zapatiste de libération nationale, lieutenant-colonel insurgé la Commission Sixième de l'EZLN, sous-commandant insurgé de La Garrucha, Commune autonome rebelle zapatiste Francisco GómezChiapas, 16 septembre 22005. FleurOccitaneRang AdministrateurNombre de messages 5959Localisation ToulouseDate d'inscription 30/04/2005Sujet Re Paroles du sous-commandant insurgé Marcos ... Ven 28 Oct à 1744 suite Citation PAROLES DU COMMANDANT DAVIDCOMPAGNONS ET COMPAGNES, FRERES ET SŒURS INDIGENES, DU MEXIQUE ET DU MONDE ET A TOUS CEUX ET TOUTES CELLES QUI ADHERENT A LA SIXIEME NOM DU CCRI-CG DE L'EZLN NOUS VOUS DISONS CECI En tant qu'indigènes de notre pays, le Mexique, et de tout notre continent, nous sommes ceux à qui tout a été nié, jusqu'à notre existence. Depuis la conquête jusqu'à nos jours, ils nous ont dominés, ils nous ont dépossédés de toute notre richesse, de toute notre science et de toute notre culture plus de cinq cents ans nous avons été humiliés, ils nous ont fait taire et ont essayé de nous exterminer, mais pendant de longues années de douleur et de souffrance, ils nous ont enseigné à résister ; c'est pour cela qu'ils n'ont pas pu éteindre notre lutte, notre résistance, notre rébellion et notre indignation contre les injustices et la colère et la révolte des peuples indigènes du Mexique et de toute l'Amérique ont été alimentées par les conquistadores eux-mêmes et leurs descendants avec leurs cruautés et leurs barbaries contre les peuples n'oublient pas leur histoire, leur douleur et leur lutte elles sont dans le cœur et dans la pensée de nous tous qui sommes les premiers de ces terres mexicaines et d'Amérique ; parce que la vie et le sang de plusieurs millions de frères indigènes tombés et massacrés réclament encore justice et liberté. C'est pour cela que pendant plus de cinq cents ans d'histoire douloureuse il y a eu des mouvements, des luttes de résistance et des guerres des indigènes contre leurs oppresseurs et les mauvais le cas de notre cher pays, depuis la conquête jusqu'à nos jours, le Mexique a été souillé et fertilisé avec le sang de millions d' temps de la conquête, des milliers d'indigènes sont tombés et des centaines de milliers ont été soumis à l'esclavage. Au temps de la guerre d'indépendance de 1810, menée par le père Hidalgo, ce sont nous, les indigènes, qui avons versé le plus de sang pour l'indépendance et la liberté de notre patrie. Et précisément aujourd'hui, 16 septembre 2005, nous nous souvenons avec fierté de notre frères indigènes tombés et de tous ceux qui ont donné leur vie pour nous donner la liberté et l'indépendance. Mais, après cette guerre d'indépendance et de liberté, nous, les indigènes, nous occupons toujours la même place d'esclaves, de pauvres, d'humiliés et d'oubliés ; le sang de nos morts et l'existence des survivants ont été il n'y a pas eu de liberté ni d'indépendance pour les indigènes, seuls ont changé les maîtres et les seigneurs. Dans les lois qui ont été élaborées en ce temps-là, nous n'avons pas été inclus ni à la révolution de 1910, ce sont aussi nous, indigènes et paysans, qui avons donné le plus de sang et de vies pour la terre et la liberté ; parce que ce sont nos frères indigènes et paysans qui se sont battus avec courage et héroïsme sans avoir peur de perdre plus que leur propre après cette révolution, il n'y a pas eu non plus de terre et de liberté pour les indigènes et les paysans. Ceux qui ont pris le pouvoir au nom de la révolution après l'assassinat de notre général Emiliano Zapata ont aussi oublié les indigènes ; des lois ont été élaborées comme la Constitution de 1917, mais nous n'avons pas non plus été inclus ni reconnus dans cette Constitution indigènes et paysans, nous sommes toujours aussi miséreux, si ce n'est plus, parce que nous n'avons le droit à rien, ni à la terre, ni à la santé, ni à l'éducation, ni à l'alimentation, ni à une vie digne, ni au luttes et révolutions sont passées et nous, les indigènes et les paysans, nous en somme toujours restés au même point. Toujours mis de côté, toujours marginalisés et et compagnes, frères et sœurs, cette triste histoire que nous souffrons depuis des siècles, nous ne devons plus permettre qu'elle continue de se répéter, nous ne devons plus permettre qu'ils continuent à se moquer de les indigènes, les paysans et tous les hommes et femmes honnêtes qui habitent notre patrie mexicaine, notre continent et notre monde entier, nous avons le droit et le devoir de changer cette réalité et de construire une nouvelle histoire, l'histoire de l'humanité, l'histoire du monde. C'est pour cela que, dans cette lutte que nous menons, les zapatistes, et ce grand mouvement que nous sommes en train de construire avec tous les indigènes et les paysans, nous ne serons plus exclus, nous serons une partie importante de l'histoire et des pour cela que, quoi qu'il arrive et de quelque manière que ce soit, nous conquerrons la place qui nous revient et que nous méritons, nous les indigènes, les paysans et tous les exploités. C'est notre lutte, notre patrie et notre histoire. FleurOccitaneRang AdministrateurNombre de messages 5959Localisation ToulouseDate d'inscription 30/04/2005Sujet Re Paroles du sous-commandant insurgé Marcos ... Ven 28 Oct à 1744 suite Citation PAROLES DE LA COMMANDANTE ESTHERBONSOIR COMPAGNES ET COMPAGNONSAU NOM DU COMITE CLANDESTIN REVOLUTIONNAIRE INDIGENE, COMMANDEMENT GENERAL DE L'ARMEE ZAPATISTE DE LIBERATION voulons dire quelques mots à toutes les femmes présentes et absentes qui se sont jointes à la Sixième Déclaration de la forêt Lacandone nous devons continuer à lutter en tant que femmes pour défendre nos droits, parce que, pendant plus de cinq cents ans, les mauvais gouvernement et les puissants nous ont nié le droit et la place qui nous reviennent en tant que personne, et ils nous ont traités comme des objets, et ils l'ont imposé ainsi à nos parents et grands-parents ; c'est pour cela que maintenant certains de nos pères, frères, époux nous disent que nous ne servons à rien, que nous servons seulement à nous occuper de nos enfants et de la maison, et que nous sommes faibles, que nous ne savons pas penser ni prendre des décisions ; ces mauvaises idées nous asservissent, toutes les femmes de la campagne et de la ville. Mais tout cela n'est pas vrai, nous, les femmes, nous sommes capables de nous organiser, d'avoir un poste et de prendre des décisions tout comme les hommes ; c'est pour cela que nous vous disons de continuer à lutter ensemble pour défendre le droit que nous méritons comme femmes et comme êtres nous ne faisons rien, nos filles et petite-filles continueront à vivre ce qui se passe maintenant dans notre pays parce que la majorité des femmes ne sont pas prises en compte, nous ne sommes pas respectées, nous n'avons pas de travail digne ; c'est pour cela que de nombreuses femmes partent chercher du travail dans d'autres pays comme aux Etats-Unis, et là-bas elles connaissent la maltraitance, l'humiliation, le mépris, l'exploitation, la mort et leurs droits sont très souvent violés par les patrons. Mais cette situation qui se vit dans notre pays ne peut plus continuer ainsi, nous voulons que les femmes aient un travail sûr, un salaire juste, un traitement digne et y arriver, il faut du temps, des sacrifices, de la responsabilité, de la patience et de la résistance ; ce travail et cette organisation que nous allons entreprendre ensemble connaîtra de nombreux problèmes et obstacles, mais il ne faut pas arrêter de lutter pour autant, parce qu'il ne s'agit pas d'essayer un temps ; il va falloir des années pour réussir ce que nous voulons, et pour cela il faut être fermes et fortes et toujours chercher une solution aux problèmes que nous allons pour cela qu'il est temps d'unir nos forces pour atteindre notre objectif ; courage, compagnes ouvrières, enseignantes, docteurs, artistes, lesbiennes, intellectuelles, jeunes, femmes aux foyer,etde tous les secteurs de la société ; ne vous découragez pas parce qu'il n'y a pas d'autre chemin à suivre que celui de lutter ensemble, hommes, femmes, jeunes, filles et garçons, anciens et anciennes pour que nous soyons prises en compte dans notre pays, le nous voulons aussi parler un peu de la lutte de la femme indigène. Nous, en tant que femmes indigènes,nous luttons aussi face à la même situation, parce que nous souffrons une triple exploitation du fait d'être des femmes, d'être indigènes, et d'être pauvres ; en tant que femmes, ils ne tiennent pas compte de nous, nous sommes humiliées, méprisées ; en tant qu'indigènes, nous sommes discriminées à cause de nos vêtements, notre couleur, notre langue et nos cultures ; à cause de notre pauvreté, nous n'avons pas droit à la santé, à l'éducation et ils nous maintiennent dans l'oubli. C'est pour cela que nous avons décidé de nous organiser et de lutter ensemble pour sortir de cette situation ; nous nous moquons des persécutions, des emprisonnements, des enlèvements et même de la mort si c'est nécessaire ; malgré tout, nous sommes là et nous continuerons à lutter et nous ne nous rendrons ni ne nous vendrons pour quelques oboles du mauvais gouvernement et nous accepterons encore moins un poste à la lutte qui nous a donné cet espace pour participer, unir nos forces et lutter ensemble, hommes et femmes, parce que sans les hommes ou sans les femmes, la lutte n'avance pas, c'est pour cela que la participation de toutes et tous est très importante, et sans distinction de race ou de nous voulons seulement vous dire d'unir nos forces pour atteindre la démocratie, la liberté et la justice pour tous. FleurOccitaneRang AdministrateurNombre de messages 5959Localisation ToulouseDate d'inscription 30/04/2005Sujet Re Paroles du sous-commandant insurgé Marcos ... Ven 28 Oct à 1745 suite Citation PAROLES DU LIEUTENANT-COLONEL INSURGE MOISESBonsoir à tous compagnons et compagnes ; ainsi, comme l'a dit le compagnon sous-commandant insurgé Marcos, je parle au nom de mes compagnons et compagnes de la partie politico-militaire. Les compagnons et compagnes commandantes et commandants sont la partie politique organisatrice, ceux qui nous guident sur le chemin de la lutte. Nous sommes les soldats du peuple qui avons laissé nos pères et mères et tout le reste. Il y a des compagnons et des compagnes insurgés qui ont quitté leur famille à tout jamais parce qu'ils sont tombés en accomplissant leur devoir. Ceux d'entre nous qui sommes toujours vivants, nous combattons le mauvais gouvernement, les exploiteurs et nous n'arrêterons pas de combattre ces mauvais gouvernements exploiteurs. Nous, les insurgés et insurgées, sommes là par conscience, la grande rétribution que nous recevrons un jour sera de voir ce peuple qui s'appelle le Mexique enfin libre ; c'est pour cela que nous sommes une armée politico-militaire qui a pris les armes pour protéger et défendre nos compagnons et compagnes de nos peuples en voyez qu'à force de lutter, de parler très clairement de la manière dont on nous exploite, dont on nous humilie, et de nous organiser et lutter contre cela, la répression arrive. Ils ne veulent pas qu'on apprenne à faire de la politique nouvelle et une autre manière de faire de la politique. C'est pour cela que nous sommes des défenseurs de nos peuples organisés qui luttent précisément ce que nous sommes en train de faire maintenant avec ces peuples qui sont là et encore plus avec ceux qui ne sont pas là aujourd'hui, nous voulons lutter politiquement et pacifiquement. Nous ne sommes pas une armée militariste, nous utilisons les armes pour nous défendre, pour conquérir la liberté, la justice et la nous comprenons que le peuple du Mexique doit faire sienne la démocratie, et nous organisons cela, et exigeons qu'elle soit avons dû former une armée du peuple pour que la démocratie soit réelle et soit réellement du peuple. Nous sommes très différents, c'est un autre type d'armée, un peu fous, mais très salutaires pour le peuple. Prêts à aller jusqu'au bout, à mourir si c'est nécessaire par le peuple et pour le peuple du Mexique. C'est tellement vrai que l'EZLN avec ses peuples et ses régions pratique la démocratie, consulte sa population sur ses initiatives de lutte, comme en 1993, quand nous avons demandé si nous commencions notre lutte, et comme dans plusieurs occasions, et comme maintenant avec la Sixième Déclaration, et la grande majorité de nos peuples ont répondu facile de donner des ordres mais nous ne l'avons pas fait, parce que ce ne serait pas une démocratie, donc nous leur avons demandé s'ils étaient d'accord avec l'initiative. Avec ce nouveau plan que nous mettons en place maintenant, nous voilà réunis dans la Sixième, et il y a quelque chose que je veux vous dire ou vous raconter. Ce n'est pas facile pour moi de vous le raconter, mais c'est comme ça quand on lutte véritablement, et qu'on est prêt à aller jusqu'au bout, c'est de cela dont il s'agit ce que je veux vous dire, mais je vais voir si j'y lieutenant-colonel Moisés, je suis arrivé dans les montagnes pour me préparer à être un insurgé et - comme c'est toujours le cas quand quelqu'un arrive pour faire partie des rangs insurgés - on apprend, ensuite on vous donne une responsabilité de commandement pour enseigner à d'autres. Mon responsable pendant de nombreuses années a été notre inoubliable compagnon sous-commandant insurgé jour il m'a dit - je ne me souviens pas de la date exacte, mais c'était en 93 - il m'a dit, ou plutôt il m'a appelé "Moy, viens", et je suis allé là où il se trouvait, c'est-à-dire à son abri, dans une des casernes que nous avions, mais là ce que je vous raconte c'était dans la caserne "collective". Je suis arrivé et il m'a dit "Ecoute Moy, comme on est sur le point de sortir et d'apparaître à la lumière publique pour commencer notre lutte de libération nationale, quoi qu'il arrive ou qu'il m'arrive, tu seras mon second au commandement, tu te charges des compagnons et compagnes et de continuer la lutte et de continuer le travail. Comme moi - m'a-t-il dit - je suis le second sous les ordres du compagnon sous-commandant insurgé Marcos" ; et vous savez ce qui s'est passé ? Je n'ai pas envie de vous raconter, parce que ce n'est pas un conte, ce n'est pas une histoire qui fait plaisir à raconter, c'est très amer, douloureux et mélangé avec de la rage et de la tristesse. Quand tu es proche d'un compagnon et que tu es sous ses ordres, voir mort un compagnon fidèle avec qui tu as vécu longtemps c'est quelque chose… je préfère ne pas vous dire…Mais nos commandants, ceux qui savent tenir parole, accomplissent leur devoir si les circonstances le me souviens de la dernière fois que le sous-commandant insurgé Pedro et le sous-commandant insurgé Marcos se sont vus, j'étais là, j'ai entendu personnellement les dernières indications que le sous-commandant Marcos a données au sous-commandant insurgé Pedro ; le Sub Marcos a dit au Sub Pedro "Pedro, tu es mon second, souviens-toi, alors tu te protèges au cas où je tomberais", a dit le sous-commandant Marcos et le sous-commandant Pedro a répondu "Nous nous protégeons compagnon". Ça a été la dernière parole qu'ont échangée le sous-commandant Marcos et le sous-commandant Pedro. [...] FleurOccitaneRang AdministrateurNombre de messages 5959Localisation ToulouseDate d'inscription 30/04/2005Sujet Re Paroles du sous-commandant insurgé Marcos ... Ven 28 Oct à 1746 suite Citation Le sous-commandant Pedro était très gai, je me souviens qu'il nous réunissait, les compagnons et compagnes insurgés du Premier Régiment, et il nous disait "Compagnons, compagnes, nous allons apparaître à la lumière du jour, il vont maintenant savoir pour qui nous luttons, pour le peuple du Mexique. Nous devons nous organiser avec eux, les ouvriers, et il disait, je viens de là-bas, parce qu'il était ouvrier, il n'était pas indigène, mais il est devenu indigène avec nous et il est mort parmi les indigènes. Un ouvrier qui s'est sacrifié pour nous physiquement n'est plus, mais ce que nous sommes en train de faire maintenant, il en a rêvé, il a rêvé d'être là avec des ouvriers, des paysans, des indigènes, des enseignants, des étudiants, des gens des quartiers, des artistes et parmi beaucoup d'autres comme il nous disait. Ce rêve dont il rêvait, ce dont il a rêvé, c'est ce que nous sommes en train de faire en ce moment et c'est pour ça que je vous parle de lui, parce que pour nous, il n'est pas mort, comme ne sont pas mortes, la grande misère, l'inégalité que nous subissons. Pour nous, il n'est pas mort et même si nous triomphons, pour nous il n'est pas mort, parce qu'il y a encore ce qu'il reste à construire et même si nous construisons ce qui reste à construire, pour nous il n'est pas mort parce qu'il vivra entre les vivants du peuple du Mexique libre. Mais pour qu'il y ait des êtres vivants libres au Mexique, il faut savoir donner la vie quand c'est nécessaire et c'est exactement ce qui est arrivé. Il est tombé au combat à l'aube du 1er janvier 1994 à Las Margaritas ; il est là-bas avec nous quelque part où nous avons enterré son corps, son cadavre, mais il est ici avec nous et nous voulons qu'il soit avec les compagnons et compagnes qui se sont associés à la Sixième et avec tout le nous l'ont appris nos commandants, eh bien poursuit celui qui poursuit et dans ce cas c'est moi qui ai dû continuer le travail qu'a laissé en tombant le compagnon sous-commandant insurgé me souviens aussi que j'ai voulu parler au compagnon sous-commandant Pedro quand je suis arrivé à l'endroit où il était tombé et je lui ai dit qu'est-ce qui s'est passé sous-commandant, qu'est-ce qui s'est passé ? Un silence m'a répondu pour lui. Ça fait mal de voir et perdre un ami de lutte cher, et à la fois c'est votre commandant, mais comme je vous dis, eh bien nous continuons ceux qui sommes nés ainsi, organisés comme des soldats. Nous sommes préparés pour ces situations. Comme aujourd'hui, compagnons et compagnes. Plusieurs des compagnons et compagnes commandantes et commandants les connaissent, mais un jour nous ne les reverrons plus, selon les circonstances de la lutte, les missions à accomplir, pour le compromis de lutter pour un Mexique des compagnons et compagnes, commandants et commandants, vont sortir pour le travail de l'Autre Campagne ; on leur a demandé de décider volontairement pour faire le travail de l'Autre Campagne, parce que justement nous les protégeons, elles, eux et le peuple. Nous allons sortir nous aussi les insurgés et insurgées, mais pas volontairement, mais selon les ordres, si on nous dit compagnon, compagne, tu vas sortir pour le travail de l'Autre Campagne, ou si on nous dit compagne, compagnon, vous restez pour protéger nos peuples et mieux organiser la résistance, nous le ferons. Quels que soient les ordres, nous les nous, il est de notre devoir d'explorer le terrain où nous allons emmener nos compagnons et compagnes de nos peuples, nous sommes comme ça, les militaires, il y en a toujours qui partent en avant-garde. Nous appelons avant-garde ceux qui vont devant, et qui voient ce qu'il y a au-delà du terrain, que nous ne connaissons pas encore, et leur tâche est de détecter ce qu'il y a ; si le terrain est marécageux, pierreux, épineux, et d'autres situations que l'avant-garde observe et dont elle nous informe pour savoir quoi faire et comment le savons que vous concevez l'avant-garde comme celui qui va diriger, ou ceux qui savent comment on doit lutter ou ceux qui commandent, et que ce sont les seuls et qu'ils ont raison et savent plus et mieux et que pour cette raison ce sont les nous ne l'entendons pas ainsi, l'avant-garde pour nous est comme je vous l'ai déjà dit, c'est celui qui va reconnaître le terrain, qui est pour nous un terrain inconnu, et où il est nécessaire d'aller pour avancer dans la lutte ; ce travail nous revient à nous, les militaires, l'exploration du terrain. Pour ce travail nous sommes déjà organisés, très organisés, et la succession du commandement est déjà travail de reconnaissance du terrain de l'avant-garde pour l'Autre Campagne est revenu au compagnon sous-commandant insurgé Marcos. Ce sera le premier à sortir, et derrière lui nous aussi, nous relayant pour faire le travail. Compagnons et compagnes, c'est déjà planifié et décidé compagnon qui est le second au commandement du compagnon sous-commandant insurgé Marcos est déjà prêt. Il est à l'abri et protégé par nous, les insurgées et insurgés. [...] FleurOccitaneRang AdministrateurNombre de messages 5959Localisation ToulouseDate d'inscription 30/04/2005Sujet Re Paroles du sous-commandant insurgé Marcos ... Ven 28 Oct à 1747 suite Citation Compagnons et compagnes, la mission de lutte incombe au compagnon sous-commandant insurgé Marcos, nous vous confions sa sécurité dans tout ce que vous pouvez parce qu'il va sortir de notre contrôle, mais nous serons très connaissons ceux qui veulent qu'il y ait des morts, et qui voudraient que meurent ceux qui luttent et surtout, surtout que ce soit les zapatistes qui meurent, ceux-là oui le projettent, comment ils vont nous tuer. C'est pour cela que nous vous le confions compagnons et cela arrive, notre lutte ne s'arrêtera pas, nous sommes déjà prêts et préparés pour bien, compagnons et compagnes, notre sortie est politique, idéologique et pacifique, notre initiative n'est pas celle de balles qui parlent, mais la parole, et la pensée, et les et femmes de la presse nationale et internationale, bon, nous pouvons aussi les appeler compagnons, compagnes, s'ils souscrivent au travail de la Sixième Déclaration. S'il n'y souscrivent pas, qu'ils soient au moins de bons communicateurs, qu'ils disent ce qui se dit et n'inventent donc bien, notre compagnon sous-commandant insurgé Marcos va sortir, sans armes, il part seulement avec ce que Dieu lui a donné et notre initiative est politique, pacifique, elle est faite d'idées, de pensée et de tentative du mauvais gouvernement et des exploiteurs pour en finir avec notre lutte n'aboutira pas, pour cela nous, nous restons, notre lutte de libération et compagnes, le compagnon sous-commandant ne va pas aller diriger le peuple, nous ne commandons pas parce que nous croyons que nous sommes l'avant-garde d'une lutte, que nous sommes les meilleurs et uniques. Il ne va pas aller promouvoir la lutte armée, il va pour ce que veut le peuple pauvre du Mexique, la lutte politique et pacifique. Il n'emmène rien, rien de plus que notre parole qui dit que nous voulons nous associer à tous nos frères et sœurs pauvres du les soldats du peuple nous n'avons rien, la seule chose que nous ayons est la conscience de lutter, tout ce que nous avons, notre équipement et nos armes ne sont pas à nous, ils sont à nos peuples, nous en prenons soin et nous les utilisons pour la le compagnon sous-commandant Marcos n'emmène rien, nous comptons sur vous, compagnons et compagnes, pour lui donner ce dont il a besoin pour la tâche que nous lui avons assignée. Bon, il va emmener quelques petites choses - vous savez déjà de quoi je parle, n'est-ce pas - bon, n'ayez pas les idées mal placées. Il va emmener ses pipes, mastiquées bien sûr, qui font partie de sa vie, sa compagne fidèle et inséparable. Il emporte aussi son ordinateur pour qu'il nous écrive et nous dise comment évolue son exploration de l'environnement. Aujourd'hui nous vous chargeons donc de ce qui lui manquera dans son fois de plus, nous répétons que nous n'allons pas provoquer des actions de guerre pour qu'il y ait des morts, non, nous ne cherchons pas cela. Au contraire, nous voulons des vie vivantes, pas mortes. Compagnons et compagnes, nous donnons tout nos chefs supérieurs, pour nos peuples pauvres, bientôt nous verrons ce que nous donnerez, compagnons et compagnons et compagnes, peuple du Mexique pauvre, notre heure est arrivée, c'est l'heure de dire ensemble, les pauvres Ya basta ! [Ça suffit !].Hommes et femmes, tous et toutes, luttons pour cette patrie, celle qui nous a vus naître et que d'autres veulent s'approprier ; ne le permettons pas, défendons-la comme nous l'ont enseigné nos amis chers tombés dans la lutte. Aujourd'hui c'est notre tour, personne ne le fera pour nous, sinon nous-mêmes. Personne ne viendra nous libérer de cette pauvreté dans laquelle nous maintiennent les donc, compagnons et compagnes ! Allons tous vers la lutte de libération. Vivre pour la patrie ou mourir pour la liberté ! FleurOccitaneRang AdministrateurNombre de messages 5959Localisation ToulouseDate d'inscription 30/04/2005Sujet Re Paroles du sous-commandant insurgé Marcos ... Ven 28 Oct à 1748 suite Citation PAROLES DU COMMANDANT TACHOCOMPAGNES ET CEUX QUI CEUX QUI ONT SOUSCRIT A LA SIXIEME nom du CCRI-CG de l'EZLN et des compagnes et compagnons bases de soutien des peuples rebelles zapatistes, voici notre la classe politique et aux dirigeants, nous avons dit la vérité, nous leur avons dit clairement ce qu'ils sont et comment ils sont ; de cela ils se sont sentis blessés et offensés, et pour cela, sûrement, ils essayerons de nous le faire payer, parce qu'ils n'aiment pas que quelqu'un leur dise leurs vérités. Et c'est parce que les politiques des partis politiques qui ont été au pouvoir sont responsables de beaucoup de délits face au peuple du Mexique. Dans le cas du PRI, ils sont responsables de leurs actes dans le massacre de 1968, de ceux qui réclamaient leurs droits. Comme ils sont aussi responsables d'autres répressions et persécutions d'autres mouvements sociaux et la campagne, les mêmes dirigeants fédéraux et étatiques ont utilisé la force répressive pour réprimer et déplacer des paysans indigènes, dans plusieurs endroits du pays ; mais pas seulement, ils ont aussi emprisonné et assassiné des paysans injustement. Jusqu'à aujourd'hui, ils sont privés de liberté et sont dans leurs tombes et dans les prisons de haute sécurité comme s'ils étaient des criminels, pendant que les vrais criminels continuent à profiter de leur liberté avec de bons salaires, déguisés en ce même parti du PRI, mené par Carlos Salinas, les réformes de l'article 27 de la Constitution ont été faites afin d'enterrer les idéaux de notre général Emiliano Zapata ; tout cela a été et est encore fait pour exécuter les plans néo-libéraux visant à laisser aux mains des puissants l'argent et la souveraineté pour cela que nous disons qu'ils sont responsables de nombreux délits, parce qu'ils ont préparé eux-mêmes ce plan et continuent de le mener à bien comme le TLC [traité de libre commerce, ndt], le Plan Puebla Panama et l'ALCA [Aire de libre commerce des Amériques, ndt]. Ces traités sont ceux qui exigent du gouvernement mexicain la réforme les lois qui garantissent ces plans. C'est en cela qu'a consisté le sale travail du PRI sur le dos du peuple comble c'est qu'ils ont les couleurs de notre drapeau et qu'ils disent être des révolutionnaires mais en réalité il ne sont rien de tout ça. Parce que la révolution signifie un changement réel pour le bien du peuple. Alors que pour eux la révolution c'est piller la richesse et vendre la successeurs de ce plan néolibéral continuent aujourd'hui avec une autre couleur et un autre nom mais ils réalisent le même plan et c'est le Parti d'action nationale - PAN. Ce n'est pas vrai que ce soit un gouvernement du changement, ses plans sont pires contre nos peuples parce qu'une nouvelle fois ils entament des réformes structurelles pour continuer à vendre ce qu'il reste de notre souveraineté nationale. Le changement dont ils parlent tant n'est qu'une promesse, on dirait que moins de quinze minutes sont passées les problèmes et les demandes du peuple ne sont toujours pas résolus, comme on le demandait déjà il y a cinq ces politiques et de ces partis politiques, nous ne pouvons rien attendre en faveur du peuple, en revanche, ils ont semé beaucoup de désespoir, beaucoup de méfiance parce qu'une nouvelle fois ils se sont moqués de nous à travers les paroles et les que l'actuel gouvernement du soi-disant changement a fait la même chose que les Avec Carlos Salinas de Gortari et son illusion d'entrer dans le premier monde et sa solidarité familiale, et la trahison du 9 février 1995, il n'y a pas eu d' Et Vicente Fox avec les opportunités d'épicerie et du fameux changement et rien du Maintenant avec ce monsieur chargé de la paix Luis H. Álvarez, le programme est utilisé pour faire la campagne de contre-rébellion accompagné de types corrompus qui se font passer pour des dirigeants et des représentants du PRI dans tous les coins de notre Et avec les excès de Marta Sahagún et de Vicente Fox quand ils voyagent dans d'autres pays pour mentir au nom de peuple mexicain et prétendre qu'au Mexique il y a de la démocratie et qu'il n'y a pas de pauvreté et que maintenant règne une sainte ils disent que la pauvreté est terminée, c'est un mensonge, preuve en est que les travailleurs de la campagne et de la ville sont très mécontents, qu'ils s'opposent et disent non à la privatisation de l'énergie électrique, non à la privatisation de la sécurité au PRD que pouvons-nous dire de plus, si nous avons une liste de ce qu'ils nous ont fait. Ils nous ont trompés en disant qu'ils étaient un parti de gauche et qu'ils luttaient pour les demandes du peuple. Nous avons cru qu'ils étaient un parti d'opposition contre le système du parti d'état. Mais nous nous sommes rendu compte que nous nous étions trompés, que ce n'était pas autre chose qu'ils ont faite a été de se mettre d'accord avec le PRI, le PAN contre la loi Cocopa. S'ils ont été capables de le faire, alors que depuis des siècles ils nous ont ignoré, que ne feront-ils pas avec la vente de la souveraineté nationale ? En plus de tout, ça a été fait par le propre PRD dans d'autres états, mais surtout au Chiapas, comme cela a été dit dans des communiqués antérieurs ; d'ailleurs le PRD est une entreprise d'affaires et ceux qui composent l'équipe de Manuel López Obrador sont salinistes et ont beaucoup d'expérience dans la manipulation et la corruption ; c'est pour cela qu'ils sont devenus des experts politiques et qu'ils savent où se placer, alors nous n'espérons rien. [...] FleurOccitaneRang AdministrateurNombre de messages 5959Localisation ToulouseDate d'inscription 30/04/2005Sujet Re Paroles du sous-commandant insurgé Marcos ... Ven 28 Oct à 1748 suite Citation À cause de tout cela, ils nous ont démontré que les trois principaux partis politiques ont les mêmes plans et intérêts et ils le font très bien en ce moment. Et comme ça, le peuple du Mexique se rend compte que quel que soit le parti qui arrive au pouvoir, il ne va rien résoudre ; ils ont aussi démontré qu'ils ne se souviennent du peuple tous les six ans quand ils commencent leurs campagnes politiques pour aller chercher la candidature présidentielle, un poste de gouverneur, un siège à la chambre des députés ou au après cela, quand ils arrivent au pouvoir, ils oublient tout, sauf le salaire juteux qu'ils reçoivent mensuellement et tout ce qu'ils volent et emportent à la fin de leur mandat. Nous sommes sûrs de tout cela, mais bien entendu, rien pour le peuple mexicain ; ils nous démontrent clairement que ce qui les intéresse est de gagner de l' nous sommes rendu compte que le PRD n'était plus un parti de gauche parce qu'au moment de voter et d'approuver la loi Cocopa, ils ont passé des accords avec les partis corrompus du PRI et du PAN et ils nous ont montré leur complicité et n'ont pas tenu compte de la nécessité depuis des années de la reconnaissance constitutionnelle des droits et de la culture indigènes qui ne nous a pas été niée pendant des décennies mais des siècles ; et le PRD n'a pas tenu compte de nous et a trahi l'espoir de millions d'indigènes mexicains, niant nos droits, nos cultures d'indigènes mexicains, trahis par ces partis et par ces loin de là se trouve l'ingénieur Cuauhtémoc Cárdenas, qui s'est aussi engagé un 15 mai 1994 si nous nous souvenons bien, à faire quelque chose pour nos demandes, qui serait notoire pour la cause que pouvons-nous attendre de ces messieurs ? C'est pour cela que ça vaut la peine que nous unissions nos forces et que nous luttions ensemble pour rendre possible l'impossible et nous efforcer pour trouver une autre façon de faire de la politiqueCeci est notre parole. Merci beaucoup Septembre, mois de la patrie. FleurOccitaneRang AdministrateurNombre de messages 5959Localisation ToulouseDate d'inscription 30/04/2005Sujet Re Paroles du sous-commandant insurgé Marcos ... Ven 28 Oct à 1749 suite Citation PAROLE DU COMMANDANT ZEBEDEOCompagnes et toutes et tous ceux qui ont souscrit et ceux qui vont souscrire à la sixième déclaration de la forêt Lacandone, au nom du CCRI-CG de l'EZLN et au nom des hommes, femmes, jeunes, enfants et anciens, bases de soutien, nous vous adressons ces et compagnons, nous voulons vous dire que pendant ces presque onze années de lutte contre l'oubli, contre la marginalisation et contre l'extermination, "aquí estamos" [nous sommes là], nous ne nous sommes pas rendus, et nous ne nous sommes pas vendus. Nous ne nous vendrons pas ni ne nous rendrons parce que nous sommes convaincus que notre lutte a des causes justes pour les pauvres du Mexique et du conditions de vie des travailleurs de la campagne et de la ville comme les enseignants, ouvriers, étudiants, femmes au foyer, médecins, transporteurs, paysans, journaliers, chômeurs, indigènes, enfants de la rue, religieuses, intellectuels, homosexuels, lesbiennes et artistes empirent chaque jour ils subissent la douleur, la misère, la faim, la mort par des maladies guérissables, et le mépris. Pendant ce temps-là, les exploiteurs sont chaque jour un peu moins nombreux et plus riches, parce qu'ils accaparent les richesses de notre à ce pillage indistinct des riches, nous avons été obligés d'exprimer notre parole dans cette sixième déclaration avec l'objectif d'unir nos luttes, pour marcher ensemble quelles que soient notre couleur, notre opinion et notre sommes des travailleurs de la campagne et de la ville qui avons les capacités physiques et les connaissances pour produire et fabriquer ce dont a besoin notre société. En voyant cette immense capacité des hommes et des femmes de la campagne et de la ville, nous sommes capables de générer des richesses pour maintenir notre pays. C'est pour cela que nous croyons que la solution de cette grande injustice que nous souffrons est de notre côté, et elle est entre nos mains parce que de la part du gouvernement, nous avons vu que nous ne pouvions rien espérer de ces siècles d'humiliations et de mensonges, les riches se sont enrichis aux dépens des travailleurs de la campagne et de la ville. À la campagne, nous devons supporter les bas prix des produits et à la ville on souffre du chômage et des bas tout ce temps nous avons tous cherché une solution séparément, et comme réponse à cela, nous avons eu les sarcasmes, les tromperies les répressions, les emprisonnements, les tortures et les disparitions. Ces sombres histoires de luttes par lesquelles nous sommes passés n'ont pas été le meilleur chemin et elles ne doivent plus se que par hasard nous devons recommencer cinq cents ans de résistance contre l'oubli et la marginalisation ? Est-ce que par hasard nous sommes prêts à supporter encore des années les politiques corrompus et vendeurs de patrie ? Ils nous ont démontré que la lutte contre les injustices et pour nos droits nous a valu d'être accusés et poursuivis comme des délinquants et des traîtres de la ça qui est arrivé réellement et continue d'arriver dans notre pays et nous ne devons plus permettre qu'ils continuent avec leurs projets de que l'heure est arrivée d'unir nos forces, nos luttes, nos pensées, nos idées, nos cœurs, notre foi, nos espoirs de vivre un jour le changement de la vie réelle. Nous connaissons le risque et le prix que cela peut nous coûter à nous, les zapatistes, mais nous avons décidé de l'assumer. Peu importe ce qui peut arriver si c'est le prix à payer pour en finir avec les reconnaissons aussi les expériences qu'ont eues toutes les luttes de toutes les organisations et mouvements sociaux pendant tout ce temps et nous croyons que chaque organisation a eu la capacité de planifier et organiser un avez évolué dans la pratique organisatrice de chaque mouvement, réalisée par chaque organisation, et ces expériences nous devons les rendre plus grandes à partir d'aujourd' renouvelons notre appel à lutter ensemble face à un ennemi commun, en tenant compte du long chemin de la résistance, et à ne pas tomber dans le conformisme, la concurrence, le divisionnisme et la corruption. Nous ne devons jamais permettre que les vœux des ennemis se devons lutter et nous devons imposer les désirs des est notre Popote mailing listMis en ligne le lundi 24 octobre 2005, par Ludo Contenu sponsoriséSujet Re Paroles du sous-commandant insurgé Marcos ... Paroles du sous-commandant insurgé Marcos ... Page 1 sur 1 Sujets similaires» "Ils ont eu ce qu'ils voulaient"... paroles de fauPermission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumDiscutaction Alternatives de vie Révolutions et résistances Les autres processusSauter vers ZxrW7M.